- Deux librairies disparaissent à Alger Après la librairie des facultés, située à la rue Didouche Mourad, qui a fermé ses portes il y a quelques semaines, une autre librairie, située non loin de là, à un jet de pierre, la librairie des Beaux-arts vient, elle aussi, de changer d’activité pour devenir un point de vente d’une grande marque internationale de café. Dans les deux cas, la culture est la grande perdante, à laquelle on a préféré la rentabilité et le gain rapide. Ces deux librairies, véritables institutions de par leur capital mémoriel au cœur de la capitale, ne sont donc plus. Comme tant d’autres à travers le territoire national. La preuve que la culture et la lecture ne constituent pas le souci des préposés au développement de la culture… - Les administrateurs des biens immobiliers s’organisent enfin Les administrateurs des biens immobiliers s’organisent. Prévue dans le cadre décret exécutif n° 09-18 du 20 janvier 2009, fixant la réglementation relative à l’exercice de la profession d’agent immobilier, l’organisation de ces professionnels se concrétisera à la faveur de la rencontre des représentants venus de 13 wilayas, précise le coordinateur général, Mekhlouf Bouzid. A cet effet, une assemblée générale constitutive de ces administrateurs tiendra ses travaux aujourd’hui à l’hôtel El Aurassi, salle Alwan (Alger) à partir de 9h. Il sera par la suite procédé à la constitution de l’organisation nationale professionnelle des administrateurs de biens immobiliers par l’adoption des statuts et l’élection du bureau national de l’organisme, précise un communiqué. Une communication sur la copropriété et les administrateurs de biens immobiliers en Algérie sera également donnée lors de cette AG. - Des abeilles «attaquent» des écoliers à Bougara Une vingtaine d’écoliers ont été piqués par des abeilles en furie, hier, peu avant 8h, près de leur école primaire, à Bougara, à l’est de Blida. Sur les 24 «victimes», seuls deux écoliers ont été gardés sous surveillance médicale au centre de soins de Bougara. Cette «attaque» est survenue suite à la chute d’une ruche d’abeilles transportée par un apiculteur sur sa motocyclette, à quelques mètres de l’établissement scolaire. - 27 toxicomanes en cours d’insertion sociale grâce à une association à Oran Au total, 27 toxicomanes sont en voie d’insertion par le biais de plusieurs dispositifs, grâce à un réseau mis en place à Oran par l’Association de lutte contre la toxicomanie (ALT), a indiqué hier à l’APS sa présidente. Interrogée en marge d’un séminaire de capitalisation du projet «Jeunesse sans drogue», organisé pour dresser un bilan de cette action financée par Handicap international dans le cadre du programme PAJE, et qui s’est étalé sur une année, le Dr Hassana Hanane a indiqué que ces 27 jeunes sont en voie d’insertion. Le projet a été lancé avec une cinquantaine de jeunes toxicomanes. Vingt-sept seulement sont allés jusqu’au bout du programme d’appui et d’accompagnement, a-t-elle souligné, ajoutant que deux jeunes ont opté pour la création d’une petite entreprise avec l’aide de l’Ansej, cinq autres ont recouru à l’Anem, tandis que deux ont été soutenus par leurs parents pour ouvrir de petits commerces. L’Epic Centre d’enfouissement technique (CET), qui a rejoint le réseau d’insertion composé de plusieurs organismes et institutions (Ansej, Angem, centre intermédiaire d’addictologie, centre de désintoxication, direction de l’action sociale, etc.), a recruté trois jeunes, a fait savoir la même responsable, ajoutant que deux autres ont réussi à décrocher des diplômes, suite à une formation dans les centres de formation professionnelle. - Découverte d’une nouvelle espèce de fourmis «explosives» Une nouvelle espèce de fourmis kamikazes, qui se font exploser en dégageant un liquide toxique et collant pour tuer ou repousser un ennemi, a été découverte sur l’île de Bornéo, en Indonésie, selon une étude publiée dans la revue zoologique ZooKeys. Ces fourmis, baptisées «Colobopsis explodens», ont été débusquées dans le petit Etat de Brunei, situé dans le nord de l’île de Bornéo et réputé pour sa biodiversité. En se contractant très fortement, les ouvrières créent suffisamment de pression pour faire éclater la paroi de leur abdomen, libérant d’un coup sec des sécrétions toxiques, explique Alice Laciny du Muséum d’histoire naturelle de Vienne, qui a participé à l’étude. L’ennemi est tenu à distance, voire tué, tout comme la fourmi elle-même, selon un article publié dans la revue zoologique ZooKeys. Ce ne sont pas les premières fourmis explosives à être découvertes, mais cette nouvelle espèce se fait exploser très facilement et elle est donc très intéressante pour les chercheurs. Un tel phénomène reste «très rare dans la nature» et seule une poignée d’insectes vivant en colonie, comme les fourmis et les abeilles, sont connus pour se sacrifier de cette manière, précise la chercheuse.
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