mardi 3 novembre 2015

On vous le dit

Tassili Airlines va lancer un Paris-Alger Les voyageurs d’affaires auront bientôt une nouvelle option sur la ligne Paris-Alger. Tassili Airlines a annoncé qu’elle comptait ouvrir «prochainement» une liaison entre les deux capitales, selon une information rapportée par le site deplacementspros.com . Si la date du lancement de la nouvelle ligne n’est pas connue, Tassili Airlines a indiqué qu’elle assurerait deux fréquences par semaine entre Paris et Alger. Un Boeing 737 800NG réalisera la liaison tous les mardis et vendredis. L’appareil disposera de 135 sièges éco et 20 places business. Le communiqué précise que la vente des billets se fera via le réseau de distribution de la compagnie, les agents, le site internet e-booking et la nouvelle plateforme web de l’entreprise. Paris-Alger sera la quatrième ligne régulière internationale du transporteur, toutes vers la France avec Alger-Marseille, Alger-Strasbourg et Alger-Lyon.   Tom Jones veut savoir s’il a des ancêtres noirs Le chanteur britannique Tom Jones a annoncé son intention de faire un test ADN pour savoir s’il a des ancêtres noirs, confiant que parfois on s’interroge sur son compte en raison du timbre de sa voix ou de ses cheveux frisés. «Il y a encore beaucoup de gens qui pensent que je suis un Noir», a déclaré au journal britannique The Times le chanteur de 75 ans, notamment connu pour ses tubes planétaires Sex Bomb et She’s a Lady. «Quand je suis allé en Amérique pour la première fois, les gens qui m’avaient entendu chanter à la radio étaient surpris de voir que j’étais blanc. Et à cause de mes cheveux, un grand nombre de Noirs me disent toujours que je me fais passer pour un Blanc», a-t-il ajouté.      142e exécution en Arabie Saoudite Un Saoudien, condamné à mort pour meurtre, a été décapité au sabre hier, c’est la 142e exécution en Arabie Saoudite depuis le début de l’année. Saâd Al Sabii avait été reconnu coupable d’avoir roulé sur le corps de sa victime à bord d’une voiture après une dispute, a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. Il a été exécuté à Taëf (ouest de l’Arabie Saoudite). Le bilan de 142 exécutions depuis janvier, établi par l’AFP sur la base de communiqués officiels, dépasse largement celui enregistré en 2014 (87). Le meurtre, le viol, le vol à main armée, l’apostasie et le trafic de drogue sont passibles de la peine capitale dans ce pays régi par une version rigoriste de la charia (loi islamique). Le témoignage accablant d’un fils de chahid Slimane Hadidi, 58 ans, n’a pas assisté comme les années passées à la commémoration du 61e anniversaire du 1er Novembre 1954. Refroidi par les promesses non tenues de se voir réhabilité dans un de ses droits fondamentaux, le travail, et victime d’une «hogra» à nulle autre pareille, Slimane a témoigné avec une grande émotion et en versant de chaudes larmes qui renseignent sur le fossé qui existe entre les discours de circonstance et la dure réalité que vive une certaine catégorie d’enfants de chouhada. Alors âgé de deux ans, il a perdu son père, tombé au champ d’honneur à El Gaâda, en 1960, relevant de la Wilaya IV, zone 7. Il y a quelques années, Slimane tenté de se suicider pour attirer l’attention sur le calvaire qu’il endurait du fait de son licenciement abusif qui lui a été signifié, comble de l’indécence, la veille d’un 1er Novembre (2010) par l’ex-directeur de l’ONOU, où il était en charge de la sécurité des cités universitaires. Son tort : la dénonciation des malversations et la dilapidation des biens par des responsables dont certains ont été emprisonnés et d’autres dont les affaires sont encore pendantes devant la justice. Vivant dans un F3 avec ses dix enfants, Slimane n’a pas le cœur à la fête et son désarroi a été quelque peu atténué par la générosité du fils d’un autre héros national, Amar, l’enfant du chahid Ali Mellah. Pour pouvoir effectuer une opération chirurgicale à cœur ouvert, Slimane a dû compter une fois de plus sur la générosité de bienfaiteurs, dont de valeureux combattants encore en vie ou leurs enfants qui ne daignent ni se montrer ni émarger dans les organisations censées défendre les intérêts moraux des enfants de chouhada tombés au champ d’honneur pour que triomphent les idéaux de Novembre. Au-delà du témoignage poignant de Slimane sur les injustices, il subsiste beaucoup d’autres enfants de chouhada anonymes dépités par la tournure qu’a prise la destinée de cette catégorie d’Algériens. Alors que certains ne se gênent pas pour festoyer, Slimane est resté chez lui et a lâché en guise de conclusion qu’«il connaît assez bien les tombes des martyrs pour aller se recueillir loin des caméras».

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