L’Algérie abrite, aujourd’hui et demain, un colloque international sur «La contribution de l’Algérie à la décolonisation en Afrique», avec la participation d’éminentes personnalités nationales et africaines, ainsi que des universitaires de renom. Placé sous le haut patronage du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ce colloque, organisé par le ministère des Affaires étrangères en coordination avec le ministère des Moudjahidine, sera l’occasion pour les participants de «relever le rapport tout particulier qui lie l’Algérie et l’Afrique et qui puise sa substance des luttes communes pour l’émancipation du joug colonial et du régime de l’apartheid», relève le MAE dans un communiqué. Au passé comme au présent, l’Algérie n’a ménagé aucun effort pour apporter une contribution aux questions qui interpellent le continent africain, celles liées notamment à la décolonisation, aux différends frontaliers entre des Etats, à la paix ou alors aux droits des peuples à disposer d’eux mêmes. L’Algérie a toujours été «à l’avant-garde de la lutte pour la décolonisation et de l’intégration du continent africain pour qu’il soit au diapason de l›évolution économique mondiale», affirmait lors d’une de ses sorties médiatiques le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. La diplomatie algérienne repose sur trois principes inaliénables : le droit des peuples à l’autodétermination, la non-ingérence dans les affaires internes des Etats et la promotion du dialogue inclusif dans les conflits internationaux, quelle que soit leur gravité. C’est sur ces fondements que s’est construite puis consolidée la diplomatie algérienne depuis l’indépendance, en 1962.
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