«La position de l’Algérie est toujours la même depuis le début de la crise en Libye et nous avons dit qu’il n’y avait pas d’autres alternatives à la solution politique, et ce, dans le cadre d’un dialogue global qui rassemble tous les Libyens loin de toutes pressions afin de parvenir à l’unité, la souveraineté de la Libye ainsi que la cohésion du peuple», a déclaré M. Messahel en marge de la 4e session plénière du groupe de travail du Forum global de lutte contre le terrorisme (GCTF) sur le renforcement des capacités au Sahel (GTS), organisée à Alger. Le ministre chargé des affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, rapporte l’APS, a souligné qu’«en tant que pays voisin, frère et partageant une histoire avec la Libye, il était du devoir de l’Algérie d’être à l’écoute des préoccupations des Libyens», estimant toutefois que l’ingérence et les interventions militaires étrangères sont «génératrices de chaos» et ne font pas partie de la culture de l’Algérie. «Nous souhaitons que la solution du conflit en Libye émane des Libyens, qu’il y ait un dialogue interlibyen loin de toute intervention internationale», a soutenu M. Messahel. Le ministre a annoncé la visite à Alger, dans les prochains jours, du président du Conseil présidentiel du gouvernement d’entente nationale de Libye, Fayez Al Serradj.
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