La police a arrêté six personnes accusés d’être des adeptes de l’ahmadisme, un mouvement taxé de « secte ». Implantée en Algérie depuis les années 1970, elle est officiellement accusée d’être liée à une « interdépendance étrangère ». Mohamed Aissa, le ministre du culte, accuse l’ahmadisme d’athéisme et de blasphème. Selon le communiqué de la cellule de communication de la sûreté de wilaya, l’arrestation a été effectuée suite à des informations recueillies le 25 novembre. Elles indiquaient que des « éléments adeptes de l’ahmadisme » accomplissaient la prière du vendredi au domicile d’un certain A.A., âgé de 61 ans, dans la daïra de Béni-Saf. Curieusement, la localisation précise du lieu est gommée par le communiqué. Les agents de la sûreté de wilaya, s’y étant déplacés, ont arrêtés six individus déclarés ahmadites. Les enquêteurs auraient également saisi dans le domicile, sanctuaire de prière, des ouvrages et des publications d’inspiration ahmadite ainsi que des documents relatifs au dogme ahmadite lui même. Présentés le 27 novembre devant le procureur du tribunal de Béni-Saf, les suspects devront comparaitre en citation directe le 11 décembre.
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