mardi 21 mars 2017

1.200 arbres plantés à Chlef et 71.000 à Tizi Ouzou depuis octobre 2016

Prés de 1.200 arbres ont été plantés mardi dans la forêt de Bissa, dans  le cadre de la célébration de la Journée mondiale des forêts, selon un responsable de la direction  locale des forêts.        L’opération, qui coïncide également avec la fête de la Victoire (19 mars), a été lancée par le wali  de Chlef, Faouzi Ben Hocine, sous le thème  "Un arbre pour chaque Chahid", a indiqué à l'APS le  conservateur de la division des forêts, Djamal Zaoui. Elle a été organisée en hommage aux 1.263 chahids enterrés dans la forêt de Bissa, qui compte l'un  des plus grands cimetières de chouhadas du pays, a-t-il expliqué. Il a également rappelé que "la majorité des arbres plantés étaient du liège --une essence très  répandue dans la région de Bissa -- dans un souci de renouvellement de cette ressource sylvestre sur un double plan local et mondial". En 2016, quelque 525 exploitants ont bénéficié, dans le cadre de la concession dans le domaine des  forêts, d’une surface globale de 1.400 ha, repartie sur 22 communes de la wilaya, selon le chargé du  service d’extension des ressources, Larbi Bouamrane. Ces surfaces ont été exploitées dans la céréaliculture, l’arboriculture fruitière, l’apiculture et  la plantation de vignes. Cette opération de reboisement a vu la participation de représentants de la société civile, des  autorités militaires locales, des douanes, des Scouts musulmans algériens, et de citoyens de la  région. Et 71 000 à Tizi Ouzou depuis le lancement de la campagne 2016-2017  Pas moins de 71 000 plants ont été mis en  terre dans la wilaya de Tizi Ouzou, à l’occasion de la campagne de plantation  2016-2017, ouverte le 25 octobre dernier, a déclaré mardi Dalila Zalouk, responsable à la Conservation des forêts, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’arbre. Sur un total de 80 000 plants produits en prévision de cette campagne qui s’achèvera à la fin du mois en cours, 71 000 ont été répartis sur les différentes institutions, directions de l’exécutif, le mouvement associatif et les comités de village, a-t-elle affirmé. Le reboisement se fait essentiellement dans le cadre de repeuplement qui consiste dans la majorité des cas à combler des vides en l’absence d’espaces dénudés destinés à la plantation. Pour les protéger, ces reboisements doivent être clôturés induisant ainsi des coûts très élevés. La wilaya de Tizi Ouzou renferme une superficie 112 000 hectares de forêts, 45 000 hectares de forêts arborées et 66 000 autres de maquis, ainsi que des plantations fruitières réalisées dans le cadre des PPDRI, a-t-elle affirmé.  Abordant de la production du bois, Mme Zalouk a indiqué qu’en plus de chêne liège qui est une spécificité de la wilaya de Tizi Ouzou, la conservation des  forêts s’est lancée dans l’exploitation de l’eucalyptus dans l’activité  économique, notamment la production de la pâte à papier et d’autres produits  comme les manches à ballet, a-t-elle observé. En plus de l’exposition organisée au niveau de la ville de Tizi Ouzou, à  laquelle ont pris part des organismes comme le parc national du Djurdjura, la  direction des services agricoles, le protection civile, l’institut national de la recherche forestière, l’institut technologie moyen agricole spécialisé (ITMAS), le centre cynégétique de Reghaïa, la directions de la culture et le jeunesse et les sports, en plus du mouvement associatif, des campagnes de plantation d’arbres ont eu lieu dans différents espaces publics et localités, a-t-elle encore fait savoir. Un patrimoine qu’il faudra préserver et développer dans la mesure où il constitue un facteur de développement économique sur le plan local. APS 


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