lundi 6 mars 2017

«C’est comme si on demandait aux parents d’assumer en cas de danger»

Selon le Dr Belakhdar Nadir, pédiatre à Alger, cette campagne a été lancée dans la précipitation, sans prendre la peine d’informer les parents. Il ajoute que la crainte de ces derniers est tout à fait logique, étant donné qu’ils ont été pris au dépourvu et qu’ils sont aujourd’hui face à une décision importante pour la vie de leurs enfants. «Donner la possibilité de décision de vacciner ou pas est une façon de dire aux parents d’assumer leur responsabilité, s’il y a danger. Une pareille attitude laisse entendre que ce danger existe bel et bien. Il est même scandaleux d’envoyer une feuille, qui n’est pas standard et change d’un établissement à une autre, à ces parents et vouloir partager la responsabilité avec eux. Ces derniers doivent être informés, mais il n’a jamais été question de prendre leur autorisation avec, dans certains établissements, l’obligation de mentionner le numéro de la carte d’identité», déclare notre interlocuteur. L’autre raison de crainte est l’absence d’informations quant à l’origine du vaccin, son nom, la technique vaccinale, les effets secondaires immédiats et tardifs et enfin un numéro vert en cas de complications ou autre. Quant aux études faisant état des dangers de la vaccination et la survaccination pouvant causer des troubles neuropsychiatriques, tels que l’autisme, le Dr Belakhdar confirme que cela reste des études et que l’OMS n’en parle pas. Le calendrier vaccinal est, selon lui, un travail fait par d’éminents professeurs, spécialistes en maladies infectieuses et en épidémiologie. Il n’est pas remis en cause, mais c’est plutôt la manière de le programmer et de l’annoncer aux parents encore sous le choc du scandale du vaccin pentavalent, qui prête à confusion.

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