lundi 5 juin 2017

27 harraga, dont une femme, arrêtés au large de Annaba

Deux embarcations artisanales à bord desquelles ont pris place 12 et 15 jeunes candidats à l’émigration clandestine, dont une femme, ont été interceptées dans la nuit de samedi à dimanche par les éléments du groupement territorial des garde-côtes de Annaba, avons-nous appris du SAMU et de la Protection civile de la même ville. Agés de 18 à 30 ans, ces jeunes infortunés naviguaient à 8 miles nautiques au nord de Ras El Hamra, lorsque leurs deux embarcations ont été repérées, respectivement, vers 00h30 et 01h40 du matin par les forces navales, relevant de la 5e  région militaire (Constantine). Les deux groupes de harraga ont été localisés, interceptés, arraisonnés et reconduits au port militaire de Annaba, brisant ainsi tous leurs rêves de rejoindre les côtes de la rive européenne, notamment l’île de la Sardaigne (Italie). Ils sont venus de Annaba et la femme (30 ans) de Constantine avec la ferme intention de quitter l’Algérie et rejoindre, tant bien que mal, leurs pairs déjà établis sous des cieux «plus cléments». Selon les premières informations, les 27 jeunes émigrants clandestins ont appareillé à l'heure du f'tour, soit vers 19h45, depuis Oued Bagrat, une plage déserte de la commune de Seraïdi, à l’effet de s’assurer de l’absence des gardes-côtes de Annaba. Mais c’était compter sans la vigilance de ces derniers qui étaient au même moment en patrouille dans le cadre de la sécurisation des frontières maritimes algériennes. A l’arrivée au port de Annaba, ils ont été pris en charge par le médecin du Samu et de la Protection civile. Les malheureux jeunes harraga seront présentés aujourd’hui devant le procureur de la République près le tribunal correctionnel de Annaba pour répondre de leurs actes, dont la tentative de quitter clandestinement le pays.  

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