Coup de filet dans le milieu du trafic de véhicules en Algérie. Un réseau international de trafic de véhicules, de mise en circulation illégale, de falsification de documents de voyage et d’autres faits criminels a été démantelé par la BMPJ (Brigade mobile de la police judiciaire), relevant de la sûreté de la wilaya de Constantine. L’information a été donnée hier par la cellule de communication de la sûreté de wilaya. Un communiqué émanant de cette cellule expliquait le mode opératoire de ce large réseau, composé notamment de nombreux étrangers. Les membres de ce groupe faisaient passer, en effet, des véhicules des pays limitrophes pour les mettre en circulation illégalement sur le territoire algérien après avoir falsifié leurs documents. L’affaire remonte au 20 septembre 2017. Les membres de la BMPJ ont débuté l’enquête sur la base d’informations à propos d’un réseau de trafic impliquant des personnes de nationalités étrangères venues de pays voisins. Après 9 mois d’intenses investigations, 14 véhicules ont été récupérés par la police. Selon la cellule de communication, deux d’entre eux étaient dissimulés au milieu de bottes de foin dans une écurie située entre El Khroub et Ouled Rahmoun (Constantine), en attendant la falsification de leurs documents de circulation. Ce type de trafic permet un gain substantiel en peu de temps ; habituellement ce sont des véhicules d’occasion achetés à bas prix dans des pays européens qu’ils font passer illégalement sur le territoire algérien et les revendent après falsification des documents à des prix très élevés. La dangerosité de ce trafic réside, entre autres, dans la non-traçabilité des voitures en question ; si des faits criminels sont perpétrés à l’aide de ces véhicules maquillés, la police ne dispose pas de la trace administrative qui permet de les retrouver. Dans le cadre de cette affaire, 26 suspects, âgés entre 27 et 60 ans, ont été arrêtés. Ils sont issus de plusieurs wilayas, dont Constantine, Mila, Oum El Bouaghi et Tipasa. Les suspects ont été présentés devant le parquet au niveau du pôle spécialisé de Constantine. Ils sont écroués pour plusieurs chefs d’accusation, dont «trafic de véhicules dans le cadre d’une organisation criminelle» et «mise en circulation d’un véhicule avec de fausses plaques minéralogiques», d’après le même communiqué.
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