Les pays membres de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) se réunissent aujourd’hui à Vienne. L’enjeu est crucial, celui de fixer le seuil de production pour éviter que les prix du baril ne s’effondrent. Le ministre algérien de l’Energie, Mustapha Guitouni, qui s’y trouve depuis mercredi, prend part aux différentes rencontres et plaide pour le renforcement des investissements pétroliers pour assurer, à long terme, la stabilité du marché. Opep : la Russie et l'Arabie saoudite s'accordent sans l'Iran avant la réunion La Russie et l'Arabie saoudite proposeront une augmentation de la production de l'Opep et de ses partenaires d'un million de barils par jour, ont annoncé leurs ministres, jeudi soir, mais devront convaincre l'Iran de ne pas opposer son veto à la décision. «Cela devrait empêcher le marché de se resserrer», a affirmé le ministre saoudien Khaled al-Faleh devant des journalistes. L'option retenue se base sur les chiffres de l'Opep, qui estime que l'accord initial, qui visait une réduction de 1,8 million de barils par jour, a mené à une baisse réelle de 2,8 millions de barils par jour. «Cette option sera débattue par l'Opep vendredi, puis par l'Opep et ses partenaires samedi», a affirmé son homologue russe, Alexandre Novak. Présent à la même réunion que l'Arabie saoudite et la Russie, le ministre iranien du Pétrole a claqué la porte signifiant qu'il n'y aurait «pas d'accord» vendredi. L'Iran, comme l'Irak et le Venezuela, trois pays dont les capacités de production et d'exportation sont limitées, sont opposés à une augmentation de la production, souhaitée par l'Arabie saoudite, la Russie et les Etats-Unis face à la hausse des cours et à l'augmentation de la demande mondiale. Ces pays craignent une chute de leurs revenus et une baisse de leurs parts de marché. Néanmoins, en fin d'après-midi, le représentant iranien avait indiqué que Téhéran était «prêt à un accord», sans toutefois donner plus de précisions. L'Arabie saoudite avait abondé en ce sens, en annonçant à la mi-journée, vouloir parvenir à une solution «acceptable politiquement» par tous les pays, via une réallocation au sein du cartel de quotas de production non utilisés par certains pays, comme le Venezuela, sans nécessairement remonter les plafonds fixés fin 2016 et valables jusqu'à fin 2018. Plus de détails danqs l'analyse de Amina Hadjiet du service économique de la Radio chaine 3. Radio Algérienne/APS
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