mercredi 9 septembre 2015

M’sila : espoir d’une meilleure présence policière

Le contrôleur de la police, M. Rabah Mahmoud, inspecteur régional de Blida, a procédé, aujourd’hui mercredi, en présence de M. Bousmaha Mohamed, wali de M’sila, à l’installation de M. Norddine Belkacem dans sa nouvelle fonction de chef de sûreté de la wilaya de M’sila. Son prédécesseur, M. Boubata Mohamed, a été affecté à la direction régionale Est de Constantine, après avoir travaillé à M’sila pendant 5 années. M. Norddine Belkacem avait occupé le poste de chef de sûreté de Ghazaouet avant cette nouvelle désignation. Les services de police de la wilaya de M’sila, se singularisant dans les émeutes  de janvier 2011, avaient tiré à  balles réelles sur les manifestants de Ain Hadjel, tuant un citoyen Azzedine Lobza ( 20 ans ) et blessant gravement  3 autres. Les  éléments de la police, sous le règne du désormais ex chef de sûreté de wilaya, M. Boubata, ont fait preuve lors de ces événements  d’une rare violence contre les manifestants, notamment à M’sila où plus  de 300  personnes ont été arrêtées et maltraitées dans l’enceinte même de la sûreté de wilaya (voir El Watan du 23 janvier 2011). Depuis ces événements, il y avait comme quelque chose de brisé entre les éléments des services de l’ordre et les citoyens de M’sila.  La disponibilité de la police  était réduite à sa portion congrue, n’assurant même pas la fluidité de la circulation dans les différents carrefours de la ville de M’sila. Leur présence n’est perceptible que le jour des visites ministérielles. Deux agents pour surveiller une plaque ! Pis, la police a réduit l’espace de circulation à l’intérieur de la ville en apposant des plaques « sens interdit » dans les voies qui délimitent l’enceinte du siège de la sûreté de la wilaya, créant ainsi un encombrement inextricable, principalement au niveau de la cité administrative. Dernièrement, une plaque « sens interdit » a été installée aux abords du groupement de la gendarmerie, interdisant la double circulation sur cette voie, rendant le déplacement de plus en plus difficile. Tenez-vous bien,  cette plaque est surveillée par 2 agents de police qui verbalisent tous les contrevenants tentant d’accéder à cette voie et s’éviter les embouteillages.      Suite à l’effacement de la police, depuis les événements de janvier 2011, il s’est instauré une fonction de médiation entre les différentes catégories de la société et les autorités locales. Cette médiation a réduit à néant les mouvements de protestations qui se sont succédés, étouffant tout moyen d’expression.   

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