lundi 9 novembre 2015

Ils ont dit

- Bernard émié, ambassadeur de France à Alger : «Les cabinets français défendent les intérêts des entreprises et de leurs clients» Interrogé en marge du Campus international d’Alger sur les difficultés que rencontrent les avocats algériens pour exercer en France, l’ambassadeur de France à Alger, Bernard Emié, nie tout blocage : «Je ne le pense pas. Il faut voir le nombre d’avocats qui travaillent en France sans aucun problème.»  A propos des cabinets français qui exercent en Algérie, l’ambassadeur réfute le fait que leur présence répond à la nécessité d’accompagner les sociétés françaises installées en Algérie : «Ces cabinets sont là pour défendre les entreprises, mais aussi les intérêts de leurs clients qui sont Algériens. Nous sommes dans une économie qui respecte les droits de chacun.» Son Excellence Bernard Emié a ajouté, à propos du Campus : «Dans le domaine, il y a une grande tradition de coopération, une histoire partagée entre les deux corporations d’avocats…» - Me Abdelmadjid Sellini, bâtonnier d’Alger : «Les cabinets étrangers qui exercent en Algérie doivent se conformer à la loi» «Nous nous sommes réunis pour échanger nos analyses et nos approches dans les domaines de l’économie, de l’application du droit, de la libre circulation des personnes, du droit des affaires, mais aussi de la formation et de l’exercice de la profession dans les deux pays et le transfert de connaissances entre les deux corporations.» Pour ce qui est de l’exercice de certains avocats étrangers sans être agréés, Me Sellini déclare : «Moi-même j’ai posé le problème à plusieurs reprises et la loi ne permet plus d’exercer juste avec un registre du commerce. Il faut l’agrément d’un des barreaux d’Algérie. Il faut que tous se conforment à ce texte.» Le bâtonnier insiste sur l’activité du droit des affaires qui, dans le monde, constitue 80% des affaires et qui nécessite, note-t-il, une formation des avocats «que nous pourrions obtenir auprès de nos confrères français, mais aussi grâce aux financements prévus par l’Union européenne». - Me Pierre Olivier, bâtonnier de Paris, évoque dans sa déclaration la coopération entre le barreau de Paris et celui d’Alger pour le transfert de  connaissances, notamment dans le domaine du droit des affaires. «Je souhaite qu’il y ait aussi bien en Algérie qu’en France des cabinets d’avocats qui travaillent ensemble dans l’intérêt du droit et du respect du droit.»S. T.  

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