Le président Bouteflika est-il hospitalisé pour subir une intervention chirurgicale à la clinique mutualiste de Grenoble ? Officiellement, le chef de l’Etat est parti mardi dernier à Grenoble pour un «contrôle périodique». Son retour n’a pas encore été annoncé. Ce qui veut dire qu’il est toujours à la clinique de Grenoble. En l’absence d’informations officielles, les rumeurs enflent sur une éventuelle intervention chirurgicale qu’il devrait subir incessamment. Cette éventuelle intervention chirurgicale a été évoquée pour la première fois par un journal grenoblois Le Dauphiné libéré, qui s’est toujours intéressé de très près aux séjours médicaux du président Bouteflika dans cette ville française. Ce média français a été talonné par un site électronique algérien, Maghreb Emergent en l’occurrence, qui a rapporté dans sa livraison de vendredi dernier que le chef de l’Etat devrait «subir» l’implantation d’un «neuro-stimulateur». Ce site électronique, beaucoup plus spécialisé dans les questions économiques, assurait qu’il tenait cette «information» de «sources proches du cercle présidentiel». «L’état général du président de la République s’est beaucoup amélioré ces derniers mois et nous laisse l’espoir d’aller plus loin dans son rétablissement. Les nouveaux moyens de la nanotechnologie appliqués à la médecine le permettent», a rapporté ce journal en citant ses «sources». «Les implants cérébraux de nouvelle génération, qui stimulent l’activité neuronale dans le cerveau, sont les fruits de la micro-nanotechnologie. Leur efficacité grandissante bénéficie tout autant des progrès de la téléchirurgie qui permet de les implanter dans le cerveau profond avec une haute précision. Les conditions préalables à leur implantation sont sévères. Mais lorsque l’acte chirurgical est réussi, leur incidence est spectaculaire sur la baisse ou la disparition des symptômes des pathologies traitées», a ajouté ce journal électronique. Si elle se confirme, cette information va dans le même sens que les récents propos du nouveau secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, selon lesquels «le chef de l’Etat remarchera dans six mois». Il est à souligner que l’absence d’information officielle sur l’état de santé du président Bouteflika suscite de vives critiques de certains hommes politiques. C’est le cas de Rachid Nekkaz, président du parti MJD non agréé, qui s’est rendu, hier, devant la clinique mutualiste de Grenoble où se trouverait encore Bouteflika pour dénoncer cet état de fait et réclamer «une gestion plus transparente de la maladie du Président».
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