Malgré leur déplacement, des retraités n’ont toujours pas perçu leur pension depuis le mois d’août 2016. Des retraités algériens, percevant des pensions des caisses françaises, ont été priés de se présenter au consulat de France, à Annaba, pour confirmer leur existence. C’est ce que nous avons appris d’une source fiable, qui indique que le paiement des pensions de plusieurs retraités est interrompu depuis plusieurs mois. «Et même après s’être déplacés jusqu’au consulat de Annaba, le paiement des pensions n’a pas été rétabli, cela dure depuis le mois d’août 2016», indique notre source, très au fait, par ailleurs, de la situation de ces retraités. «Vous recevrez une réponse par courrier» est la réponse de ces caisses à tout retraité voulant se renseigner sur l’interruption du paiement de sa pension. Dans le courrier reçu, il est demandé à ces retraités de se présenter au consulat de France à Annaba munis de la convocation, d’une pièce d’identité en cours de validité et d’un extrait de naissance S12. Sur place, des agents consulaires procèdent à la vérification de l’existence du retraité avant de prendre ses empreintes digitales. C’est ce qu’indique notre source, un écrivain public établi à El Milia, qui dit avoir été confronté pour la première fois à ces conditions pour le paiement des pensions de retraite de ses clients qu’il reçoit depuis plusieurs années. Il faut savoir qu’avant que ces retraités ne soient surpris par l’interruption de leur pension, ils ont adressé, comme il est d’usage, à leur caisse un certificat de vie dûment signé par les services de l’état civil, selon notre interlocuteur. De nombreux retraités, dont certains ont été ramenés sur une civière à cause de leur état de malades alités, ont été contraints de faire des déplacements à Annaba pour confirmer à ces caisses, par le biais du consulat de France, qu’ils sont bel et bien en vie. Plusieurs organismes de retraite, dont la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV), la Caisse régionale d’assurance vieillesse (CRAV) et la Caisse d’assurance retraite et de la santé du travail (Carsat), ont pris ces mesures à l’encontre de certains de leurs affiliés algériens, croit-on savoir auprès de la même source. Au consulat de France, à Annaba, que nous avons contacté par téléphone, une voix, qui s’est dite non autorisée pour se confier à la presse, a confirmé que des retraités algériens sont orientés à titre exceptionnel, et à la demande de leurs caisses en France, à cette représentation consulaire pour vérifier certains documents. Les retraités, nous a-t-on indiqué, sont reçus durant les jours ouvrables pour ces vérifications.
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