«L’envolée des prix de la pomme de terre sur le marché est due, essentiellement, aux récentes intempéries qui avaient fortement perturbé les récoltes sur les champs», c’est la justification avancée, ce matin, par le président de la Fédération nationale des plants et de pomme de terre, Ahcène Kedmani. Lors de son passage dans l’émission «L’invité de la matinale» de la Chaine 1, M. Kedmani a rassuré que les prix de la mercuriale vont poursuivre leur baisse pour se stabiliser, dans les prochains jours, autour de 40 DA/kg. En termes de prévision, la fédération s’attend à une bonne récolte. L’invité de la Chaine 1, annonce le chiffre de 1,8 millions de quintaux durant cette saison. Le surproduits, estimé par M. Kedma à 80 quintaux, sera stocké pour parer aux périodes de pénurie et juguler la spéculation. Interrogé sur l’évolution du projet «zéro importation de semence d'ici 2019», le représentant des producteurs de pomme de terre a indiqué que, qu'aux éfforts des producteurs et des autorités, l’Algérie n’importe, aujourd'hui, que 20% des semences alors que 80% sont produites localement. Pour rappel, l'Algérie, qui importe entre 60 et 80 millions d'euros de semence de pomme de terre annuellement, s'est fixée un objectif de zéro importation de cet intrant agricole de la classe A. En fait, pour répondre à ses besoins de consommation, le pays importe trois catégories de semences: la semence classe SE (super élite), classe E (élite) et classe A laquelle représente jusqu'à 60% des quantités importées par le pays. Dans des conditions et des normes phytosanitaires rigoureuses et en terme de tolérance maladie, chaque classe de tubercule est multipliée pour donner naissance à une autre classe: La SE engendre la E puis la A et, ensuite, la B qui est plantée pour donner la pomme de terre de consommation.
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