Au FLN, on attend toujours le feu vert du président du parti pour entériner les candidatures des ministres pour les prochaines législatives. «A l’heure actuelle, le président du parti, M. Bouteflika, n’a toujours pas donné son feu vert aux ministres FLN pour se présenter aux législatives», affirme Moussa Benhamadi en charge de la communication du parti. En attendant, le FLN a décidé de prolonger la date de dépôt de candidatures, afin de parer aux desiderata présidentiels. Si officiellement celle-ci est fixée au 30 janvier, Moussa Benhamadi reconnaît que l’opération peut aller au-delà de cette date. «Elle sera ouverte jusqu’à la date de la convocation du corps électoral par le président de la République, également président du parti, pour permettre éventuellement aux ministres en exercice de se présenter à ces élections.» Si le président n’a pas encore tranché, plusieurs noms de ministres sont annoncés un peu partout, même si au parti on affirme ne pas être au courant. «Personne ne sait si des ministres ont déposé leurs candidatures, prétend M. Benhamadi. Il faut d’abord que tous les dossiers nous parviennent pour se faire une idée sur la question.» Une affirmation difficilement envisageable quand on connaît le fonctionnement du «parti de l’Etat», comme aime à le rappeler le secrétaire général Djamel Ould Abbès. Ainsi, sont annoncés comme tête de liste, les ministres des Transports, Boudjemaa Talai à Annaba, celui des Ressources en eau, Abdelkader Ouali à Tlemcen, alors que Abdelkader Nouri, ministre du Tourisme, est annoncé à Sétif. La grande inconnue demeure Alger. Certaines informations font état d’une nouvelle candidature du président de l’APN, Mohamed-Larbi Ould Khelifa dans la capitale. Une éventualité qui ne semble pas avoir les faveurs du secrétaire général du parti, qui a ouvertement dénoncé le faible score obtenu par le parti en 2012 dans la capitale. Ainsi, lors d’une rencontre tenue le 25 janvier à Ben Aknoun, M. Ould Abbès a exigé que le FLN remporte 20 sièges sur les 37 que compte la wilaya d’Alger, soit le double du résultat obtenu lors des précédentes législatives. «C’est une honte que le parti des martyrs comme Didouche Mourad, Larbi Ben M’hidi, Abane Ramdane n’ait obtenu que dix sièges dans la capitale, on doit obtenir au moins 20 sièges», a insisté le patron du FLN.
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