Le tribunal de Bir El Ater (Tébessa) a condamné six animateurs de la société civile à 3 mois de prison avec sursis, assortie d’une amende de 50 000 dinars. Le verdict, prononcé la semaine dernière, vient dans le sillage d’une plainte déposée par le directeur du Cfpa de Bir El Ater. Les militants en questions, répondant aux intiales O-S, R-M-E, R-M, B-S, Z-S et B-H, étaient accusés d’« incitation à attroupement illégal ». Mais dans cette petite ville située près de la frontalière avec la Tunise, on soutient que ces jeunes, membres de l’association nationale pour la promotion de la campagne, du Comité de Défense des droits des chômeurs et de la Ligue nationale de défense des droits de l’homme, ont été condamnés à cause de leurs activités au sein de la société civile. « Il n’y a pas eu attroupement. Nous nous sommes rendus au CFPA pour discuter avec son directeur des problèmes posés par des stagiaires. Il n'y a eu aucun incident », a affirmé Omar Saoud, l’un des militants condamnés, dans une déclaration à Elwatan.com. Selon lui, le directeur de cet établissement de formation professionnelle a été « poussé par des parties influentes à porter plainte ». Par « parties influentes » notre interlocuteur désigne, notamment, le chef de daïra et les services de sécurité qui veulent « punir les animateurs de la société civile parce qu’ils ne cesent de dénoncer les malversations dans la gestion des projets de développement (eau, emploi, logement…etc) ». Les six militants associatif condamnés par la justice, ont été à l’origine de plusieurs actions de protestation organisées à Bir El Ater depuis 2012. verdict, prononcé la semaine dernière, vient dans le sillage d’une plainte déposée par le directeur du Cfpa de Bir El Ater. Les militants en questions, répondant aux intiales O-S, R-M-E, R-M, B-S, Z-S et B-H, étaient accusés d’« incitation à attroupement illégal ». Mais à Bir El Ater, on soutient que ces jeunes, membres de l’association nationale pour la promotion de la campagne, du Comité de Défense des droits des chômeurs et de la Ligue nationale de défense des droits de l’homme,ont été condamnés à cause de leurs activités au sein de la société civile. « Il n’y a pas eu attroupement. Nous nous sommes rendus au CFPA pour discuter avec son directeur des problèmes posés par des stagiaires », a affirmé Omar Saoud, l’un de ces militants condamnés, dans une déclaration à Elwatan.com. Selon lui, le directeur de cet établissement de formation professionnelle a été « poussé par des parties influentes à porter plainte ». Par « parties influentes » notre interlocuteur désigne, notamment, le chef de daïra et les services de sécurité qui veulent « punir les animateurs de la société civile parce qu’ils ne cesent de dénoncer les malversations dans la gestion des projets de développement (eau, emploi, logement…etc) ». Ces militants associatif ont été à l’origine de plusieurs actions de protestation organisées à Bir El Ater depuis 2012.
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