samedi 10 juin 2017

On vous le dit :

La présidence Trump ébranlée par la charge de Comey La présidence déjà chaotique de Donald Trump est entrée jeudi dans une nouvelle période de turbulences après le témoignage accablant de l’ex-directeur du FBI, James Comey, qui a révélé au Sénat les pressions du président américain dans l’enquête sur la Russie. A l’issue d’une audition devant la commission du renseignement, suivie en direct par tous les grands médias américains, l’opposition démocrate a estimé que les soupçons d’entrave à la justice visant le dirigeant républicain étaient confortés par les réponses de l’ex-premier policier des Etats-Unis, limogé le 9 mai. De l’autre côté, les défenseurs du Président improvisaient la contre-offensive, martelant que M. Trump n’était pas, selon le témoignage même de James Comey, soupçonné de collusion avec la Russie dans l’élection présidentielle de 2016. «J’estime qu’il m’a limogé à cause de l’enquête russe», a lâché James Comey, en répondant avec une grande franchise aux questions pendant plus de deux heures et demie.      3 millions de personnes en urgence alimentaire en Afrique Quelque trois millions de personnes ont besoin d’une aide alimentaire «immédiate» dans huit Etats d’Afrique de l’Ouest, ont alerté, hier, les ministres de l’Agriculture de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). «Les ministres se sont préoccupés de la situation difficile d’environ trois   millions de personnes en insécurité alimentaire», indique un communiqué publié à l’issue d’une réunion jeudi à Niamey des huit ministres de l’Union. Ces victimes des pénuries vivrières «ont besoin d’une assistance immédiate» pour «renforcer leur résilience» particulièrement durant «la période de soudure de juin à août», assure le communiqué lu vendredi à la Télévision nigérienne. La «soudure» est la période qui sépare la fin de la consommation de la récolte de l’année précédente des prochaines récoltes, soit une période pendant laquelle les greniers sont vides.       A la Télévision afghane, la comédie du pouvoir fait hurler de rire Une émission de télévision en Afghanistan est devenue le poil à gratter des chefs de guerre arrogants et des policiers et politiciens négligents, qui se  trouvent régulièrement épinglés à l’écran par des parodies audacieuses. La comédie peut être un métier à risque en Afghanistan, mais «Shabake Khanda»  — littéralement, «Le canal du rire» —, l’émission en vogue de la chaîne Tolo, dit ses quatre vérités aux puissants comme nul autre média. Ce rendez-vous hebdomadaire fait appel aux comédiens les plus téméraires du pays pour dénoncer la corruption, les abus et les magouilles des politiques, sur un ton badin. Un récent épisode de cette émission, qui existe depuis deux ans, s’en prenait  au ministre de la Défense, réputé pour s’assoupir pendant les réunions officielles. «Wazir sahib, dois-je vous réveiller pour défendre le pays? Vous dormez  alors qu’un kamikaze est venu nous attaquer !» s’écrie le présentateur, illustrant l’irritation grandissante du pays face à l’insécurité galopante. Ce ministre a depuis lors démissionné, à la suite du massacre par les talibans de plus de 140 jeunes soldats sur une base militaire du Nord. Un autre épisode mettait en scène un officier de l’armée, qui venait de parier et de perdre au jeu son véhicule blindé.       Un Italien se convertit à l’islam à Chlef Un Italien âgé de 50 ans et demeurant en France s’est converti à l’islam, hier, lors de la prière du vendredi à la mosquée Abdelkader Dahnane, située au centre de Chlef. Il a récité la chahada en présence de nombreux fidèles, comme l’a fait avant lui, il y a quelques jours, une Française, veuve d’un Algérien, au cours d’une cérémonie religieuse organisée dans la même ville. Depuis quelques mois, une dizaine de ressortissants étrangers (hommes et femmes), en visite dans la région pour différents motifs, ont embrassé l’islam lors de la prière du vendredi.  

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