mardi 31 octobre 2017

Le président Bouteflika: la Révolution de Novembre a été et demeure "le ciment de l'unité nationale"

      Le président de la République, Abdelaziz   Bouteflika, a souligné, dans un message adressé  à la Nation à l'occasion   de la célébration du 63ème anniversaire du déclenchement de la Révolution   du 1er Novembre 1954, que la Révolution de Novembre a été et demeure "le   ciment de l'unité nationale".  "En effet, la Révolution de Novembre a été et demeure le ciment de notre   unité nationale", a affirmé le président Bouteflika dans son message,   insistant sur le fait que cette révolution "doit demeurer un héritage   rassembleur de toutes les forces politiques, économiques et sociales,   chaque fois qu'il s'agira de l'Algérie avant tout".  Le président de la République a souligné, en outre, que la Révolution de   Novembre "est un patrimoine que les générations actuelles ont le devoir de   léguer aux générations futures, de sorte que celles-ci en nourrissent leur   fierté nationale à travers les décennies et même les siècles à venir".  Le président Bouteflika a invité, à ce propos, les responsables du système   national d'éducation, d'enseignement et de formation, les hommes et femmes   de lettre et de culture, les moudjahidine, "acteurs et témoins de notre   lutte de Libération nationale, à écrire, à vulgariser et à enseigner notre   Histoire, au sein de laquelle la Révolution de Novembre demeurera une   épopée incomparable".  "La lutte de libération nationale ne saurait se suffire d'une   glorification limitée aux seules occasions commémoratives. Bien au   contraire, elle doit nécessairement être au centre de nos enseignements, et   au centre de nos productions artistiques, culturelles et médiatiques",   a-t-il souligné.  Rappelant les réalisations et les progrès enregistrés par l'Algérie dans   les différents domaines depuis l'indépendance, le chef de l'Etat a rappelé   "la nécessité de se mobiliser pour préserver et consolider ces acquis qui   ne sont qu'une étape dans la construction nationale".  "Préserver nos acquis exige de nous, dans la pluralité des options   politiques, d'être capables de faire partie d'un front patriotique commun,   chaque fois qu'il s'agira de l'Algérie, notamment face aux multiples   menaces extérieures", a fait valoir le président Bouteflika.  Dans le même contexte, il a salué l'Armée nationale populaire (ANP),   "digne héritière de l'Armée de libération nationale (ALN), qui prend en   charge efficacement sa mission constitutionnelle de protection de nos   frontières face au terrorisme international et au crime transfrontalier".   "Cette institution républicaine doit donc être tenue à l’abri des   surenchères et des ambitions politiciennes", a souligné le président de la   République, ajoutant que "l'ère des périodes de transitions est révolue en   Algérie dont les institutions politiques ont été sauvegardées aux prix de   dizaines de milliers de martyrs du devoir national".    A cet égard, il a rappelé que "le pouvoir se conquiert désormais aux   échéances prévues par la Constitution, auprès du peuple souverain qui   l'attribue par la voie des urnes, à la lumière de programmes concrets qui   lui seront proposés".  Le président Bouteflika a indiqué, en outre, que "la préservation de   l'héritage de nos glorieux martyrs, et notamment celle de notre   souveraineté entière ainsi que nos options sociales de justice et de   solidarité nous interpellent, aujourd'hui plus que jamais, pour plus   d'efforts et plus d'efficacité dans le domaine économique".  "En application de mon programme et de mes directives, le Gouvernement   s'est attelé à la tâche pour aller de l'avant dans la bataille du   développement économique, de la pérennisation de la justice sociale, et de   la préservation de la souveraineté économique", a-t-il souligné, appelant,   à cette occasion, à "redoubler d'efforts dans la mère des batailles, la   bataille du développement". La poursuite du développement avec des revenus amoindris n’est pas  au-dessus des capacités nationales Le président de la République, Abdelaziz  Bouteflika, a estimé mardi que le peuple algérien peut être fier du bilan  de son demi-siècle d’indépendance, précisant que le pari de poursuivre le développement national avec des revenus publics sérieusement amoindris  N’est pas au-dessus de nos capacités nationales". "La commémoration du déclenchement de la Glorieuse Révolution de Novembre  et la communion nationale qu’elle suscite avec nos Glorieux chouhada, nous  invite à évaluer ce que nous avons fait de l’indépendance nationale, et à  nous interroger sur ce que nous devons encore faire au service de  L’Algérie", a souligné M. Bouteflika, dans un message adressé à la nation,  à l'occasion de la 63éme commémoration du déclenchement de la révolution  nationale. "Notre peuple peut être fier du bilan de son demi-siècle d’indépendance",  a soutenu le Chef de l'Etat, ajoutant que "notre parcours a été bien  jalonné de réalisations économiques, sociales, politiques et diplomatiques  remarquables". "L’Algérie sinistrée par sept ans de lutte a été reconstruite. Notre  peuple privé de savoir pendant plus d’un siècle, envoie à présent chaque  jour, 11 millions de ses enfants sur les bancs des écoles, des lycées et  des universités", a écrit M. Bouteflika. "Aux milliers de villages rasés par l’occupant ont succédé des millions de  logements construits, dont près de 4 millions depuis le début de ce nouveau  siècle", a-t-il ajouté.  "Notre pays compte aujourd’hui des dizaines de milliers d’entreprises,  publiques, privées ou en partenariat. Notre agriculture, hier concentrée  sur les seules bandes littorales, a désormais prospéré y compris à travers  les Hauts Plateaux et à travers le Sahara", a précisé le président de la  République. Si ces réalisations se sont inscrites dans le sillon ouvert par notre  combat libérateur, "il reste encore à nous mobiliser pour préserver et  consolider ces acquis qui ne sont qu’une étape dans la construction  nationale", a-t-il estimé. A cet effet, a-t-il remarqué, "la préservation de l’héritage de nos  glorieux martyrs, et notamment celle de notre souveraineté entière ainsi  que nos options sociales de justice et de solidarité nous interpellent,  Aujourd’hui plus que jamais, pour plus d’efforts et plus d’efficacité dans  le domaine économique".  M. Bouteflika a également rappelé que les prix des hydrocarbures ont  "sévèrement" reculé ces dernières années, "ce qui nous condamne à  poursuivre notre développement avec des revenus publics sérieusement  amoindris, et ce alors que notre démographie enregistre une forte  croissance".  "Ce pari n’est pas au-dessus de nos capacités nationales pour autant que  nous fassions tous preuve de convergence autour des voies et moyens de  développement que la bataille requiert", a-t-il insisté.    Le Chef de l'Etat a indiqué que "ces voies et moyens sont de faire  prévaloir une seule et unique idéologie, celle des intérêts du pays et de  ses citoyens, pour valoriser davantage nos immenses potentialités  industrielles, énergétiques, agricoles, touristiques, minières et autres".  Les voies et moyens requis consistent, précise-t-il, dans la perception de  L’entreprise qui produit, qu’elle soit publique, privée ou en partenariat,  comme "un outil précieux créateur d’emplois, sources de revenus et surtout  source de richesses pour la collectivité, un outil qu’il importe donc de  développer par la productivité et la compétitivité".   Les voies et moyens requis pour gagner cette bataille résident aussi dans  "la conduite et l’accélération des réformes nécessaires pour moderniser et  décentraliser la gestion des affaires publiques, moderniser l’environnement  de son économie y compris financier, et avancer dans la maitrise des  nouvelles technologies", selon M. Bouteflika.                 Dans ce sillage, et en application du programme de M. Bouteflika et ses  directives, le Gouvernement "s’est attelé à la tâche pour aller de l’avant  dans la bataille du développement économique, de la pérennisation de la  justice sociale, et de la préservation de la souveraineté économique", a  rassuré le président de la République.                 M. Bouteflika s'est également félicité de la disponibilité des  travailleurs représentés par l’UGTA ainsi que de celle des entrepreneurs  représentés par leurs organisations patronales, à s’investir pleinement dans cette bataille économique que "le dialogue tripartite ne manquera pas  de faciliter" APS


Bouteflika : « L'ère des périodes de transitions est révolue en Algérie »

Le président Abdelaziz Bouteflika a répondu, aujourd’hui mardi, aux voix appelant à l’intervention de l’armée pour imposer un changement politique en Algérie. Dans un message adressé  aux Algériens, à l'occasion de la 63e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération, le chef de l’Etat a indiqué que  « l’ANP prend en charge efficacement  sa mission constitutionnelle de protection de nos frontières face au terrorisme international et au crime transfrontalier. Cette institution républicaine doit donc être tenue à l’abri des surenchères et des ambitions  politiciennes ».    Bouteflika, dont la capacité à diriger le pays est remise en cause par les partis de l’opposition depuis 2013, a affirmé que : « L'ère des périodes de transitions est révolue en Algérie dont les  institutions politiques ont été sauvegardées aux prix de dizaines de  milliers de martyrs du devoir national ».    Il a ajouté : « Le pouvoir se conquiert désormais, aux échéances prévues par la Constitution, auprès du peuple souverain qui  l’attribue par la voie des urnes, à la lumière de programmes concrets qui  lui seront proposés.    Pour rappel, le projet de transition démocratique a été adopté par l’ensemble des partis politique de l’opposition, réunis à Mazafran en juin 2014. 

Message du président Bouteflika à la Nation à l'occasion du 63ème anniversaire du déclenchement de la Révolution

          Le président de la République, Abdelaziz   Bouteflika a adressé mardi un message à la Nation, à l'occasion de la 63ème   commémoration du déclenchement de la Révolution dans  lequel il a rappelé   les réalisations économiques,  sociales, politiques et diplomatiques de   l'Algérie depuis l'indépendance du pays.      Le président de la République a également appelé dans ce message à la   préservation de ces acquis et "de faire un front patriotique commun chaque   fois qu'il s'agira de l'Algérie notamment face aux multiples menaces   extérieures".   Voici le texte intégral de ce message:    "Bismillah Errahmane Errahim,  Mes chers compatriotes,  Nous commémorons demain, le déclenchement d'une épopée héroïque.  En effet, le 1er Novembre 1954 est une date fondatrice de notre histoire   contemporaine, une date qui a vu notre peuple proclamer à la face du monde,   et d'abord à la face du colonisateur, sa détermination à recouvrer son  indépendance et sa liberté quel qu'en devait être le prix.  Notre peuple a effectivement restauré la souveraineté de sa Patrie au prix  d'un million et demi de martyrs, de centaines de milliers de veuves et   d'orphelins, et de milliers de citoyens déracinés.   Ce véritable martyre collectif a été le tribut grâce auquel ont été brisés   les jougs d'une colonisation centenaire, une colonisation de peuplement,   une colonisation d'extermination et de spoliation, une colonisation de   négation, une colonisation qui, même à son crépuscule, n'avait pour seule   réponse à toute revendication algérienne pacifique que la répression la  plus sanglante d'une population civile sans armes, une répression dont les   massacres du 8 Mai 1945 demeurent une barbarie infamante pour ses auteurs.  Par delà nos propres  frontières, les sacrifices de notre peuple pour son  indépendance auront des effets sur la cause des autres peuples colonisés.  Notre Révolution a ainsi accéléré l'accession de peuples nord-africains à   l'indépendance, à l’image des frères tunisiens et marocains, dont nous   N’oublierons pas la solidarité active avec notre peuple en lutte.  Ailleurs, en Afrique, la Révolution algérienne a servi d'exemple aux   revendications anticolonialistes, accélérant l'accession à l'indépendance   de nombreux peuples du continent, dont certains ont activement soutenu   notre cause nationale.  L'Algérie en lutte a également contribué à la codification, par les   Nations Unies, du droit des peuples coloniaux à l’indépendance, à travers   l'historique résolution 1514 de l'Assemblée Générale des Nations de   Décembre 1960, un texte écrit avec le sang de nos glorieux martyrs.   Tels sont quelques rappels de la glorieuse Révolution de Novembre que   notre peuple a ajoutés à d'autres pages glorieuses de son Histoire   plusieurs fois millénaire, une Histoire faite de contributions brillantes  au développement de la civilisation universelle, une Histoire faite aussi   de solidarités concrètes à travers les siècles, aux côtés de Nations   partenaires, alliées ou sûurs, une Histoire faite également de résistances   farouches contre toutes les invasions de notre Patrie dont aucune n'a pu   survivre à nos combats libérateurs.  A la veille du 63ème anniversaire du déclenchement de la Glorieuse   Révolution du 1er Novembre 1954, je m'associe à vous, mes chers   compatriotes, dans un recueillement respectueux et ému à la mémoire de nos   Héros, les chouhada et les chahidate, martyrs de notre Lutte de libération   nationale.   En cette même occasion, je m'incline en votre nom à tous et en mon nom personnel, à la mémoire de mes compagnons, moudjahidine et moudjahidate,   qui, de plus en plus nombreux malheureusement, nous quittent chaque année,   après avoir contribué à la reconstruction de l'Algérie libérée.  Je salue aussi, les frères et súurs moudjahidine et moudjahidate encore en   vie, et je prie Dieu de leur accorder à chacun, longue vie et bonne santé.  Je saisis également cette occasion commémorative pour inviter les   responsables de notre système national d’éducation, d’enseignement et de   formation, les hommes et femmes de lettre et de culture, les moudjahidine,   acteurs et témoins de notre lutte de Libération nationale, à écrire, à   vulgariser et à enseigner notre Histoire, au sein de laquelle la Révolution   de Novembre demeurera une épopée incomparable.  La lutte de libération nationale ne saurait se suffire d'une glorification  limitée aux seules occasions commémoratives. Bien au contraire, elle doit   nécessairement être au centre de nos enseignements, et au centre de nos   productions artistiques, culturelles et médiatiques.  En effet, la Révolution de Novembre a été et demeure le ciment de notre   unité nationale. La Révolution de Novembre doit demeurer un héritage   rassembleur de toutes les forces politiques, économiques et sociales,   chaque fois qu'il s'agira de l'Algérie avant tout. La Révolution de   Novembre est un patrimoine que les générations actuelles ont le devoir de   léguer aux générations futures, de sorte que celles-ci en nourrissent leur   fierté nationale à travers les décennies et même les siècles à venir.  Mes chers compatriotes,  La commémoration du déclenchement de la Glorieuse Révolution de Novembre   et la communion nationale qu'elle suscite avec nos Glorieux chouhada, nous   invite à évaluer ce que nous avons fait de l'indépendance nationale, et à   nous interroger sur ce que nous devons encore faire au service de   l'Algérie. Je voudrais donc partager avec vous quelques rappels et quelques   projections par rapport au bilan de l'Algérie indépendante, mais aussi et   surtout, en ce qui concerne les défis de demain.     Mes chers compatriotes,  Notre peuple peut être fier du bilan de son demi-siècle d’indépendance.   Certes, nous avons vécu une tragédie nationale terrible et sanglante.   Cependant, cette étape douloureuse a été marquées par la résurgence des   vertus héritées de la Glorieuse Révolution de Novembre grâce auxquelles   nous avons triomphé de la barbarie terroriste, avant de puiser dans les   nobles préceptes de l'Islam, pour dépasser nos douleurs communes par la   Réconciliation nationale, et nous retrouver ainsi dans notre Patrie à tous,   dans notre religion à tous, et sous l’empire des Lois de notre République à  tous.  Hormis cette page douloureuse, notre parcours a été bien jalonné de   réalisations économiques, sociales, politiques et diplomatiques   remarquables.  L'Algérie sinistrée par sept ans de lutte a été reconstruite. Notre peuple   privé de savoir pendant plus d’un siècle, envoie à présent chaque jour, 11   millions de ses enfants sur les bancs des écoles, des lycées et des   universités. Aux milliers de villages rasés par l'occupant ont succédé des   millions de logements construits, dont près de 4 millions depuis le début   de ce nouveau siècle. Notre pays compte aujourd'hui des dizaines de   milliers d’entreprises, publiques, privées ou en partenariat. Notre   agriculture hier concentrée sur les seules bandes littorales, a désormais   prospéré y compris à travers les Hauts Plateaux et à travers le Sahara.     Au plan politique et institutionnel, la République est bien   solide avec ses institutions constitutionnelles élues et réélues toutes les   cinq années, dans le cadre de règles transparentes, qui sont l'objet d'une   modernisation continue.  L'Islam, élément essentiel de notre identité nationale, est la religion de   l’Etat, qui veille aussi, dans le cadre de la Loi, à prévenir toute   résurgence de l’extrémisme ou de toute velléité politicienne de monopoliser   notre Foi.  Ce faisant, l'Algérie qui a tant contribué à la propagation de l'Islam et   de sa brillante civilisation à  travers les continents, entend aujourd’hui,   concourir par son propre exemple, dans un monde perturbé, à l'affirmation   de l’image véritable de l’Islam, cette religion de science, de tolérance et   de convivialité.   Notre identité est plus que jamais le creuset fécond de notre unité   nationale et de notre génie culturel. En effet, outre la place sacrée que   l'Islam occupe dans notre Loi fondamentale et dans nos cúurs, et aux côtés   de la Langue Arabe qui a tôt reconquis sa place légitime de langue   nationale et officielle, la langue amazighe est désormais, elle aussi, une   langue nationale officielle de l’Algérie qui devra la promouvoir davantage.  La démocratie pluraliste et la liberté d'expression sont incontestablement   des réalités bien établies, et nous en acceptons même sereinement, quelques   excès et quelques outrances, convaincus que le peuple observe et prononce   chaque fois ses arbitrages souverains.  Sur la scène internationale, l'Algérie demeure fidèle à ses principes de   solidarité avec les peuples frères ainsi qu’avec les causes justes à   travers le monde, tout comme elle demeure un membre actif et respecté de la   communauté internationale, au service de la paix et de la sécurité   mondiales, de la coopération régionale, et de la lutte contre le terrorisme   sous le couvert des Nations Unies.  Ces quelques rappels de nos réalisations économiques, sociales, politiques   et diplomatiques, confirment que l’Algérie est demeurée fidèle à la   Proclamation du 1er Novembre 1954, un appel pour la liberté, et la dignité,   un appel pour la construction d’une Algérie démocratique et sociale dans le   cadre des principes de l’Islam, un appel pour des relations de paix et de   coopération entre les peuples indépendants, dans le cadre de la réciprocité   des intérêts.  Mes chers compatriotes,  Si nos réalisations se sont inscrites dans le sillon ouvert par notre   combat libérateur, il reste encore à nous mobiliser pour préserver et   consolider ces acquis qui ne sont qu’une étape dans la construction   nationale.  Préserver nos acquis exige de nous, dans la pluralité des options   politiques, d’être capables de faire partie d’un front patriotique commun,   chaque fois qu’il s’agira de l’Algérie, notamment face aux multiples   menaces extérieures.  L'Armée Nationale Populaire, digne héritière de l’Armée de Libération   Nationale, que je salue en votre nom à tous, prend en charge efficacement   sa mission constitutionnelle de protection de nos frontières face au   terrorisme international et au crime transfrontalier. Cette institution   républicaine doit donc être tenue à l’abri des surenchères et des ambitions   politiciennes.  L'ère des périodes de transitions est révolue en Algérie dont les   institutions politiques ont été sauvegardées aux prix de dizaines de   milliers de martyrs du devoir national. Le pouvoir se conquiert désormais,   aux échéances prévues par la Constitution, auprès du peuple souverain qui   L’attribue par la voie des urnes, à la lumière de programmes concrets qui   lui seront proposés.  Mes chers compatriotes,  La préservation de l’héritage de nos glorieux martyrs, et notamment celle   de notre souveraineté entière ainsi que nos options sociales de justice et   de solidarité nous interpellent, aujourd’hui plus que jamais, pour plus   D’efforts et plus d’efficacité dans le domaine économique.  En effet, les prix des hydrocarbures ont sévèrement reculé ces dernières   années, ce qui nous condamne à poursuivre notre développement avec des   revenus publics sérieusement amoindris, et ce alors que notre démographie   enregistre une forte croissance.  Ce pari n’est pas au-dessus de nos capacités nationales pour autant que   nous fassions tous preuve de convergence autour des voies et moyens de   développement que la bataille requiert.  Ces voies et moyens sont de faire prévaloir une seule et unique idéologie,   celle des intérêts du pays et de ses citoyens, pour valoriser davantage nos   immenses potentialités industrielles, énergétiques, agricoles,   touristiques, minières et autres.  Les voies et moyens requis consistent dans la perception de l’entreprise   qui produit, qu’elle soit publique, privée ou en partenariat, comme un   outil précieux créateur d’emplois, sources de revenus et surtout source de   richesses pour la collectivité, un outil qu’il importe donc de développer   par la productivité et la compétitivité.  Les voies et moyens requis pour gagner cette bataille résident aussi dans   la conduite et l’accélération des réformes nécessaires pour moderniser et   décentraliser la gestion des affaires publiques, moderniser l’environnement   de son économie y compris financier, et avancer dans la maitrise des   nouvelles technologies.  En application de mon programme et de mes directives, le Gouvernement   s’est attelé à la tâche pour aller de l’avant dans la bataille du   développement économique, de la pérennisation de la justice sociale, et de   la préservation de la souveraineté économique.   Je me félicite également de la disponibilité des travailleurs représentés   par l’UGTA ainsi que de celle des entrepreneurs représentés par leurs   organisations patronales, à s’investir pleinement dans cette bataille   économique que le dialogue tripartite ne manquera pas de faciliter.  La classe politique gagnerait aussi à promouvoir des convergences en son   sein, autour des questions économiques et sociales, qui sont le champ le   plus propice à un consensus national. Des pays développés ont emprunté   cette voie, à travers laquelle l’Algérie aura elle aussi à gagner, alors   que les partis politiques en tireront eux-mêmes un bénéfice certain.  En un mot, mes chers compatriotes, en ce jour commémoratif de notre épopée   héroïque qui nous a fait sortir de la nuit coloniale, c’est toute la Nation   que j’invite à redoubler d’efforts dans la mère des batailles, la bataille   du développement que notre Prophète Mohammed (QSSL) a qualifiée de El   Djihad el Akbar.  Gloire à nos martyrs,  Vive l'Algérie,  Merci de votre attention". APS  


Anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre: Gaïd Salah appelle les éléments de l'ANP à poursuivre leurs efforts

Le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP) a appelé lundi les éléments de l'ANP à poursuivre leurs efforts et à persévérer, les félicitant pour les progrès qu'ils ont accomplis et les acquis professionnels qu'ils ont réalisés. "Il me plaît de féliciter l'ensemble des éléments de l'Armée nationale populaire (ANP) dont je salue les progrès accomplis et les acquis professionnels réalisés et de les appeler une nouvelle fois à poursuivre leurs efforts et à persévérer", a précisé le général de corps d'armée Gaïd Salah dans un message aux éléments de l'ANP à la veille de la célébration du 63e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954. "Seul le travail est à même d'assurer d'autres réussites aux éléments de l'Armée nationale populaire dont les qualités dénotent leur attachement à leur riche patrimoine civilisationnel et culturel et à leur glorieux legs historique national", a-t-il ajouté, soulignant que les éléments de l'ANP "ont conscience de l'importance de ces qualités pour se distinguer sur le plan professionnel en faisant montre d'altruisme et de dévouement". Le déclenchement de la Guerre de libération "est une mémoire nationale éternelle, jalonnée de gloire et de fierté et riche d'enseignements", a-t-il ajouté, soulignant que "cette Révolution miracle confirme que  l'Algérie qui a su vaincre ses ennemis par le passé, saura avancer à pas  sûrs sur la voie de la victoire grâce à cette trempe d'hommes vaillants et fidèles au serment des chouhadas". A cette occasion, M. Gaid Salah a rappelé le devoir de "s'incliner à la  mémoire des martyrs qui se sont sacrifiés pour l'indépendance de l'Algérie  ainsi qu'à la mémoire des martyrs du devoir national qui se sont sacrifiés,  eux aussi, pour la sécurité de l'Algérie et sa stabilité", ajoutant que  "l'ANP est toujours mue par cette volonté d'aller de l'avant pour la  préservation de la paix et de la stabilité en Algérie, de la dignité de son  peuple et de bien-être socio-économique". 


Un guide pour renforcer la surveillance et le suivi sur le terrain du déroulement de la campagne électorale

La Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE) a publié, dans le cadre des élections locales du 23 novembre, un guide pour renforcer ses activités de surveillance lors du suivi sur le terrain des différentes étapes de cette campagne électorale en vue d'en garantir la réussite. Le guide est mis à la disposition des coordinateurs des permanences de wilaya de la HIISE et de ses membres parmi les magistrats et représentants de la société civile en vue de renforcer leurs activités lors du suivi sur le terrain et d'intervenir, en cas de saisines, pour garantir le respect des cadres légal et réglementaire et des mesures de surveillance des élections. Le guide renferme plusieurs volets, notamment le cadre légal et réglementaire de l'Instance, en se référent à la Constitution et aux fondements juridiques et réglementaires définissant ses fonctions, sa composante et les modalités de gestion de ses permanences, et ce outre la relation de ses membres avec les parties prenantes au processus électoral, en vue de veiller à assurer la transparence et à la régularité de cette échéance. Le guide porte également sur les conditions et mesures de déploiement des officiers publics (notaires et huissiers de justice), qui agissent sous la supervision du coordinateur de permanence de la HIISE dans le cadre de l'appui de son action. Au titre de ses prérogatives, l'HIISE exerce son activité de surveillance depuis la convocation du corps électoral jusqu'à la proclamation des résultats provisoires du scrutin. La surveillance concerne les différentes opérations et mesures, à commencer par la révision des listes électorales, le retrait des imprimés, le dépôt des dossiers de candidatures, l'établissement des procurations jusqu'à la désignation des membres du bureau de vote, le suivi du déroulement de la campagne électorale, le vote et le dépouillement des bulletin.  


La campagne électorale des locales à son troisième jour

Troisième jour de la campagne électorale pour les élections locales du 23 novembre prochain. Campagne qui durera 21 jours durant lesquels les candidats aux Assemblées locales et wilayales vont tenté de convaincre de leurs programmes. Des leaders des partis en lice se sont déployés d’Est en Ouest du pays où ils animent des meetings et autres rencontres de proximité.


Ascension de l'Everest : une Algérienne relève le défi

Ayant pris son courage à deux mains, Imène Aït Oumeziane a réussi le défi d'atteindre le camp de base népalais du mont de l'Everest culminant à 5364 mètres d'altitude, avant de brandir avec "fierté" l'emblème national. Cadre au sein d'une entreprise, Imène Aït Oumeziane est devenue la première femme algérienne à réaliser un tel exploit, trois ans après que l'idée de faire le grand pas lui a germé dans l'esprit. « Je suis une personne avide de réaliser ses rêves et pleine d'ambitions. J'ai pris mon courage à deux mains et je me suis préparée pour réaliser ce défi. Un matin, je me suis réveillée et je me suis dit : Pourquoi pas l'Everest ? C'est à partir de cet instant que le projet a pris forme », a-t-elle indiqué. Et d'enchaîner : « A vrai dire, j'ai été sollicitée il y a trois années pour une action caritative au profit de l'Unicef, je n'ai pas hésité à accepter le défi de l'Everest. J'étais tellement excitée et impatiente d'être sur place ».   Lukla, là où tout a commencé           Arrivée à Lukla, un village de la région du Khumbu au Népal, Imène Aït Oumeziane, assoiffée d'aventure, ne savait pas réellement ce qui l'attendait et que la route menant vers le camp de base de l'Everest allait être si dure. « Au début du trekking, en compagnie de plusieurs aventuriers, on marchait les yeux rivés vers un décor naturel exceptionnel, mais au fil des kilomètres, ça devenait plus difficile notamment avec les descentes et les montées, c'est là où l'ascension commençait à être plus compliquée, on sentait les pieds lourds. Il a fallu marcher 150 km pour atteindre le camp de base », a-t-elle raconté à la radio nationale. "Très fatiguée", l'ascensionniste atteint enfin le camp de base de l'Everest, pour laisser place à des moments pleins d'émotions. « J'étais pressée à l'idée de brandir le drapeau national. En arrivant en haut, je sentais de la fierté, j'étais très contente. Nous nous sommes donné l'accolade pour exprimer notre joie d'être là, je voyais mon but se réaliser. Je suis rentrée samedi en Algérie et je n'imaginais pas que mon aventure allait faire le buzz notamment sur les réseaux sociaux », a-t-elle conclu, révélant au passage que son prochain défi était de découvrir l'Amérique du Sud. Neuf années avant la performance réalisée par Imène Aït Oumeziane, Nadir Dendoune était devenu le premier Algérien à gravir l'Everest, atteignant le sommet haut de ses 8848 mètres le 25 mai 2008. Le Népalais Tensing Norgay et le Néo-Zélandais Edmund Percival Hillary sont les premiers hommes à avoir gravi l'Everest, le 29 mai 1953, lors d'une expédition britannique dirigée par le général de brigade John Hunt. L'Everest est une montagne située dans la chaîne de l'Himalaya, à la frontière entre le Népal (Sagarmatha) et la Chine (Tibet). Son sommet est identifié comme le plus haut du monde au-dessus du niveau de la mer. APS


Le parcours d’obstacles

Qu’elles soient de l’opposition ou des partis de l’alliance présidentielle, qu’elles soient militantes des nouveaux partis ou des doyens, les femmes ont du mal à figurer sur les listes des candidats aux élections locales. Les raisons sont multiples, mais les plus récurrentes restent les mentalités réfractaires à l’émancipation de la femme. Pour bon nombre de femmes élues, la situation ne fait que régresser. Les femmes ne représentent que 18% des 165 000 candidats aux 1541 assemblées communales et 28% des 16 000 candidats aux 48 assemblées de wilaya. Lors des élections locales de 2012, le taux de participation des femmes à la course aux assemblées communales avait bondi de 0,7% (en 2007) à 16,56%, et de wilaya de 6,89% (en 2007) à 29,69%, grâce au système de quota de 30%, imposé par la loi, mais qui visiblement n’a pas pour autant réussi à freiner les mentalités rétrogrades qui empêchent les femmes de conquérir l’espace politique. Si en 2012, elles étaient 4119 à avoir été élues, le scrutin de 2017 ne risque pas d’améliorer ce score, étant donné la régression du nombre de candidates et la diminution des places qui leur ont été accordées par leur formation politique. Un parti comme le RND, par exemple, considéré deuxième force après le FLN, a présenté 8000 candidates, mais seulement 6 sont têtes de liste, alors que le Parti des travailleurs, présent dans 38 wilayas avec ses 12 000 candidats, a placé trois femmes en tête de ses listes, dont deux en tant que présidentes des APC de La Casbah et de Sidi M’hamed, à Alger, et la troisième en tant que présidente de l’Assemblée de wilaya de Sétif. Le Front des forces socialistes, connu pour ses positions en faveur de l’égalité, n’a présenté que trois listes chapeautées par des femmes. Deux pour diriger les Assemblées de wilaya d’Alger et d’Oum El Bouaghi et une seule pour tenir les rênes de la commune de Tizi Ouzou. Le RCD, quant à lui, n’a mis aucune femme en tête de liste, mais, dit-il, il «a respecté le quota des 30 % dans la vingtaine de wilayas où il est présent, y compris dans les régions où ce quota n’est pas obligatoire». Cette absence manifeste des femmes à la tête des listes lève le voile sur les difficultés que rencontrent les plus téméraires des femmes pour avoir accès à la direction des assemblées locales. Reléguées au second plan, elles ont du mal à arracher une bonne place sur une liste pour pouvoir être élue. Chez la majorité des partis, elles sont souvent classées en dernière position, et leur classement est loin de refléter leurs compétences et leurs profils. Membre du Rafel (Réseau algérien des femmes élues locales), créé il y a quelques mois, Sakina Hadighanem est une élue RND de la commune de Mahelma, qui aspire à un autre mandat «malgré les souffrances» qu’elle endure. «Les problèmes que rencontrent toutes les femmes élues se ressemblent et transcendent les casquettes politiques. Depuis la présentation de la candidature jusqu’à la fin du mandat, en passant par l’exercice de ce dernier, nous traversons un océan de problèmes et d’obstacles. Nous nous retrouvons dans l’obligation de faire des efforts colossaux, de travailler sans arrêt juste pour montrer que nous sommes capables d’exercer notre mission au même titre que les hommes, qui, dans beaucoup de cas, sont sous-qualifiés et ont moins de diplômes et d’expérience que les femmes», révèle l’élue. «Il faut avoir les reins solides pour pouvoir résister aux idées préconçues» Elle raconte comment les candidats aux 19 sièges de cette commune rurale étaient choisis parmi les membres de la famille, du quartier ou des tribus, sans pour autant prendre en compte leur niveau d’instruction et leurs compétences. «Cela n’a pas été facile pour moi d’entrer, grâce au système de quota, dans ce domaine réservé depuis longtemps aux hommes. Il a fallu que je me batte contre tous pour me faire une place. J’ai été de fait désignée en tant que déléguée au maire, puis présidente de la commission sociale et culturelle. Cela m’a permis d’aller vers les citoyens dans les quartiers que mes collègues hommes ont toujours évités. Cette proximité avec la population m’a permis de m’attaquer au fléau de l’analphabétisme qui touchait particulièrement les femmes qui n’avaient même pas le droit de quitter leur maison. J’ai réussi là un exploit parce que je rentrais dans les foyers…» Sakina revient souvent sur cette manière d’«écarter les femmes élues des prises de décision, comme par exemple tenir des réunions dans des cafés entre hommes. Mais comme je me considérais comme élue et non pas comme femme, je les rejoignais et cela les étonnait…», dit-elle. Et de préciser : «Nous étions trois femmes à avoir été élues, mais nous n’avions pas la même vision de la politique. Elles ne s’impliquaient pas et donnaient souvent procuration à leurs collègues, parce qu’on les a habituées à cette méthode de travail. Ce qui n’est pas mon cas ni celui de beaucoup d’autres, qui sont aujourd’hui nombreuses.» Sakina est formelle : «Les femmes font un travail colossal lorsqu’on les implique. Elles consentent des efforts extraordinaires malgré les situations difficiles qu’elles subissent. Elles font toutes l’objet de ségrégation, depuis la préparation de leur dossier de candidature, jusqu’à la fin de leur mandat. Elles ont toutes une histoire douloureuse à raconter. Pour résister et faire face aux mentalités rétrogrades et au conservatisme du premier degré,  il faut avoir les reins solides. Ne nous voilons pas la face. Nous sommes en train de régresser. Beaucoup considèrent la politique comme une activité malsaine exercée par les personnes de mauvaises mœurs.» Ce pessimisme s’explique par une réalité que Sakina vit quotidiennement. «Je travaille beaucoup avec les imams par exemple, et certains d’entre eux font campagne contre les femmes qui travaillent, contre la mixité et sournoisement contre les femmes qui ne portent pas le voile, etc. Ils sont écoutés en raison de l’ignorance. Raison pour laquelle je dis qu’il faut agir dans ce domaine et bien d’autres», conclut Mme Hadighanem. Ce constat amer n’est pas isolé. Nadia Aït Zai, directrice du Ciddef (Centre d’information et de documentation sur les droits de l’enfant  et de la femme), à l’origine de la création du Rafel, fait état de la même situation dans de nombreuses communes du pays et pose le problème du droit des femmes à accéder aux postes politiques. «Ce droit n’est malheureusement pas garanti par la loi relative au quota de 30%. Celle-ci se caractérise par des insuffisances criantes», relève Mme Aït Zai. Comme elle, bon nombre de femmes, élues locales, membres du Rafel, sont convaincues que «pour bousculer les idées préconçues, les clichés et la misogynie régnante, il faut impérativement plaider pour la parité. Obliger la classe politique à présenter dans toutes les communes et les assemblées de wilaya le même nombre de femmes et d’hommes».   Les témoignages des unes et des autres laissent croire que l’Algérie des libertés et de l’égalité est encore loin devant nous et que les femmes devront continuer à se battre pour arracher leur place au sein de la société.  

«Nous sommes en train de régresser de manière inquiétante»

Coordinatrice du Réseau algérien des femmes élues locales (Rafel), créé il y a moins d’une année par le Centre d’information et de documentation sur les droits de l’enfant et de la femme (Ciddef), Houria Oulebsir, députée et ex-élue locale, plaide pour le système de parité en raison, dit-elle, de la régression inquiétante de l’accès des femmes aux mandats électifs. - Pourquoi les femmes-candidates aux élections locales sont-elles peu nombreuses, pour ne pas dire absentes ? Tout simplement parce qu’au sein des partis, les mentalités réfractaires à l’émancipation de la femme sont très pesantes. De ce fait, ceux qui préparent les listes considèrent que les hommes sont plus aptes à gérer les communes que les femmes. - Pourtant la loi relative au quota de 30% de femmes sur les listes électorales exige une présence plus importante des candidates… Le problème, c’est que dans beaucoup de cas, cette loi n’a pas été respectée. Ce sont les hommes qui établissent les listes et dans le classement qu’ils font, les noms de femmes viennent souvent en cinquième, voire en sixième ou en dernière position. Il faut savoir aussi que cette loi reste limitée aux communes de plus de 20 000 habitants. De fait, 800 communes sur les 1540 ne sont pas concernées par le système de quota. Il y a nécessité de revoir la loi. Il n’est plus question de maintenir le système de quota. Aujourd’hui, il est plus utile de se battre pour la parité. - Certains responsables de partis expliquent l’absence des femmes sur leurs listes par les difficultés à trouver des candidates. Qu’en pensez-vous ? Ce n’est pas vrai. Dans tous les partis, il y a des femmes d’une compétence inouïe, qui ont non seulement des diplômes, mais aussi de l’expérience et de l’engagement. Les compétences existent. Un nombre important de femmes a été formé durant ces dernières années par le ministère de l’Intérieur, les ONG internationales, le mouvement associatif et les partis eux-mêmes. Au niveau du Rafel, qui est une structure récente, il y a eu également des formations au profit des femmes élues. Aujourd’hui, nous avons un vivier important qui n’attend qu’à être utilisé. Ce qui manque dans notre pays, ce n’est pas la compétence, mais plutôt la volonté de laisser les femmes occuper l’espace politique. Plus grave, nous sommes en train de régresser d’une manière inquiétante. Pour ne parler que de mon parti, en 2014, il y avait trois femmes têtes de liste à Alger. Aujourd’hui, il n’y en a qu’une, alors qu’on espérait au moins une dizaine. Beaucoup étaient intéressées. Elles ont les compétences requises et sont très volontaires. C’est la même chose pour d’autres partis. La tendance à la baisse est inquiétante… - Pourquoi une telle régression ? Quand il s’agit du pouvoir ou des intérêts, la femme est reléguée au second plan. Le problème est au niveau des partis. Des obstacles sont dressés pour que les femmes ne bénéficient pas des mêmes chances d’accès aux postes de responsabilité et qu’elles ne soient pas visibles en tant que têtes de liste au niveau local. Celles qui ont réussi ont affronté le parcours du combattant. Elles mènent une lutte acharnée et quotidienne et exercent pleinement leur mission d’élues et sont obligées de se donner à fond. Ce qui n’est pas le cas de leurs collègues hommes, habitués dans beaucoup de cas à de la figuration. - Qu’en est-il des électeurs ? J’ai été élue locale avant d’être députée, et je peux vous dire que les citoyens ont beaucoup évolué, y compris dans les communes les plus reculées. Le plus important pour eux, c’est qu’ils sentent que l’élu(e) travaille pour sa commune et fait tout pour trouver des solutions à leurs problèmes. Je suis très respectée et je sens une grande adhésion de la population.  

Ouyahia, cible préférée de Ould Abbès

Le patron de l’ex-parti unique tente de régler ses comptes avec le patron du RND et Premier ministre, Ahmed Ouyahia, sans le citer. Qu’est-ce qui fait courir le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès ? C’est la question que se posent, ces derniers jours, les observateurs de la scène nationale. Et pour cause, l’homme a transgressé aussi vite le serment fait «de ne pas évoquer, dans l’immédiat, la présidentielle de 2019». A peine 15 jours après avoir pris cet engagement, le sénateur du tiers présidentiel fait, tout à fait, le contraire. En effet, le patron du FLN multiplie les déclarations au sujet du scrutin présidentiel de 2019 et assure, à qui veut l’entendre, que la présidence est «une chasse gardée» de l’ex-parti unique. C’est ce qu’il a réaffirmé, dimanche dernier, à l’occasion de l’ouverture de la campagne électorale pour les locales du 23 novembre prochain. Alors qu’il était attendu sur des questions relatives au développement des collectivités et des solutions que son parti aura à proposer pour sortir le pays de la crise actuelle, Djamel Ould Abbès fait dans la fuite en avant. Faute, vraisemblablement, de propositions convaincantes sur les différents sujets en relation avec l’actualité de la campagne, il préfère botter en touche. Le patron de l’ex-parti unique tente de régler ses comptes avec le patron du RND et Premier ministre, Ahmed Ouyahia, sans le citer. «Ceux qui font des calculs pour 2019 se trompent. Ils ne devront pas compter sur le soutien du FLN qui aura son propre candidat», lance-t-il lors d’un meeting animé au Palais des nations à Club des Pins. Certes, le spécialiste dans la collecte des motions de soutien pour les mandats précédents du chef de l’Etat n’évoque pas, pour l’instant, «la cinquième mandature», mais son insistance à parler de la présidentielle trahit ses arrière-pensées et, surtout, celles de ceux qui sont postés derrière les rideaux : préparer la prochaine échéance et éviter toute surprise. En tout cas, Djamel Ould Abbès en est à sa deuxième déclaration sur la présidentielle en moins d’une semaine. Sans révéler l’identité du candidat, le patron du FLN a affirmé, mercredi dernier, que «le futur Président sera du FLN». Mais à force de discourir sur ce sujet, il a fini par se trahir en évoquant, dans une ancienne déclaration, le nom du frère cadet du chef de l’Etat, Saïd Bouteflika. Est-il chargé de baliser le terrain pour la succession familiale ? Veut-il refroidir les ardeurs du patron du RND, Ahmed Ouyahia, qui vient d’être remis en selle suite à sa nomination à la tête du gouvernement ? Rien n’est moins sûr, d’autant que Djamel Ould Abbès se considère comme l’un des porte-voix du clan présidentiel et ses agissements répondent, souvent, à des orientations venues «d’en haut», comme il aime à le répéter.

Aux frères Belges, l’Algérie reconnaissante !

Le moins que l’on puisse dire est que le colloque qui s’est tenu dimanche à la Bibliothèque nationale, sous le titre : «Le Front du Nord. Des Belges et la Guerre d’Algérie (1954-1962)», a été passionnant, intense et, bien entendu, riche d’enseignements. Ce colloque-hommage est d’autant plus significatif qu’il a coïncidé avec le 63e anniversaire du déclenchement de la Révolution. Un timing parfait ! Alors que l’hymne national retentit dans la salle (dans sa version longue), Suzy Rosendor, l’une de ces grandes âmes de l’ombre, est émue aux larmes. Elle confiera que ce qui l’avait touchée, outre le fait qu’elle écoutait Kassaman pour la première fois, sous le ciel de l’Algérie indépendante, c’est l’idée que cette musique de Mohamed Fawzi et ces couplets de Moufdi Zakaria pouvaient être «joués» en toute liberté. Comme nous le rapportions dans notre édition d’hier, le colloque organisé à l’initiative de l’ambassade de Belgique à Alger a mobilisé du beau monde et a vu pas moins de trois ministres de la République (les Moudjahidine, la Culture et la Communication) dépêchés à la Bibliothèque nationale (El Hamma). De nombreux acteurs des réseaux belges ont livré leur témoignage à cette occasion avec une sobriété et une humilité qui les honorent. Il s’agit d’Henriette Moureaux qui s’est activement impliquée dans la cause algérienne aux côtés de son époux, Me Serge Moureaux, responsable du Collectif des avocats belges du FLN ; Suzy Thuy-Rosendor qui était agent de liaison proche de Omar Boudaoud et Kaddour Ladlani ; Anne Somerhausen, l’épouse de Luc Somerhausen, dit Alex, chef du Réseau Jeanson en Belgique ; Adeline Liebman, qui était liée au Réseau Curiel ; Marc Rayet, membre d’une cellule d’étudiants communistes engagés en faveur de l’Algérie et, enfin, Mateo Alaluf, alors jeune lycéen très actif dans le Comité d’aide médicale et sanitaire à l’Algérie. Décryptant les profils et les motivations des membres des réseaux belges de soutien au FLN, Pierre Gillon, l’ambassadeur de Belgique, note surtout «la diversité et la variété des engagements, ceux des anticolonialistes, ceux des résistants de la Seconde Guerre mondiale, et qui avaient connu la torture sous le régime nazi, ceux des chrétiens progressistes, des juifs, des pacifistes, des communistes et bien d’autres». Ali Haroun : «C’est un point de l’histoire totalement ignoré» Le colloque est étrenné par le témoignage de Me Ali Haroun, figure de proue de la Fédération de France du FLN, pour qui ce colloque est un «moment historique». «C’est un point de l’histoire assez peu connu, pour ne pas dire totalement ignoré», regrette-t-il en parlant de ce Front du Nord. Pour l’ancien membre du HCE, «il faut distinguer le peuple du gouvernement belges, et au sein du premier, la petite minorité consciente de l’évolution vers la décolonisation». S’agissant de la position officielle du pouvoir politique belge de l’époque, Ali Haroun rapporte que «dès 1955, lors de la 10e session de l’Assemblée générale des Nations unies, Paul-Henri Spaak, le ministre des Affaires étrangères belge, s’oppose à l’inscription de la question algérienne à l’ordre du jour de l’Assemblée générale de l’ONU en disant que ‘‘c’est une affaire intérieure française qui échappe à la compétence de l’ONU’’ ». «Le 31 août 1956, poursuit-il, Ferhat Abbas, porte-parole du FLN, devait animer une conférence de presse à l’hôtel Métropole, à Bruxelles. Il sera expulsé avec Ahmed Francis. Le ministre de la Justice belge avait jugé que c’était une ‘‘activité politique inopportune’’ .» Et de noter dans la foulée que «La Belgique officielle a été l’allié permanent du gouvernement socialiste de la IVe République». L’auteur de La 7e Wilaya a évoqué ensuite l’engagement des amis belges de la Révolution algérienne en disant : «A côté de cela, il y a eu une minorité qui a compris quel était le but de la lutte des Algériens. Cette minorité, ce sont des gens en général de gauche, trotskistes ou communistes, chrétiens progressistes ou fils de résistants ayant souffert du régime nazi...». «Nous avons utilisé la voiture d’un ministre pour traverser les frontières» Ali Haroun indique que tout autour de l’Hexagone, en Allemagne, en Belgique, en Suisse, en Italie, le FLN pouvait compter sur ces fameux Porteurs de valises dont le soutien logistique s’est révélé capital. Transport et hébergement de militants, transport de fonds, de documents, d’armes parfois, aide médicale, faux papiers (avec, en particulier, Adolfo Kaminsky)…, c’était bien plus que des «petites mains», comme se définit modestement Mateo. Il faut citer aussi l’action déterminante du Collectif des avocats du FLN en France et en Belgique qui a sauvé de nombreux détenus algériens de la guillotine. Ali Haroun confie que Me Serge Moureaux, qui était fils d’un ministre dans le gouvernement belge de l’époque, mettait la voiture de son père au service du FLN : «Je pense qu’on peut le dire aujourd’hui, la prescription a joué : nous avons utilisé la voiture du ministre pour traverser les frontières avec l’aide d’Henriette», glisse-t-il dans un sourire. Me Ali Haroun a une pensée émue pour Luc Somerhausen. Tout comme Serge Moureaux était fils de ministre, Luc Somerhausen «était le fils du président du Conseil d’Etat belge. Pendant que son père se trouvait au 2e étage, au 3e étage, c’était le comité fédéral de la Fédération de France du FLN qui se réunissait pour discuter des problèmes de transport de fonds, transport d’armes, etc.», assure M. Haroun. Émouvantes retrouvailles avec Omar Boudaoud A ce moment précis, Me Ali Haroun interrompt net son récit en remarquant l’arrivée-surprise de Omar Boudaoud, qui s’avance sur une chaise roulante. La salle l’accueille avec des applaudissements nourris. Bien que physiquement diminué, l’ancien responsable de la Fédération de France du FLN a tenu à honorer les frères belges de sa présence. «C’est notre chef !» lance avec fierté Me Ali Haroun. «Je vous l’ai dit, c’est un jour historique. Il a été (Omar Bouadoud, ndlr) président du dernier CNRA qui s’est tenu le 6 juin 1962 à Tripoli. Je suis heureux que l’occasion nous soit donnée de le recevoir parmi nous», exulte-t-il tandis que les ministres Tayeb Zitouni, Azzedine Mihoubi et Djamel Kaouane se ruent vers le vénérable patriarche de la Fédération de France pour le saluer avec déférence. Henriette Mourreaux et les autres camarades belges se précipitent également vers leur ancien chef en le couvant d’accolades fraternelles et de gestes affectueux. Ali Haroun reprend avec une pensée pour le professeur Georges Laperches, assassiné par la Main Rouge moyennant un colis piégé, un livre «explosif» expédié à son domicile. Le chahid Georges Laperches «était membre du Comité pour la paix en Algérie», précise Ali Haroun. «Ces hommes et ces femmes ont eu un seul tort, c’est celui d’avoir eu raison trop tôt, plus tôt, parce qu’ils ont compris que le colonialisme était définitivement condamné. C’est pour cela que nous leur devons une reconnaissance fraternelle», martèle-t-il. Ces «intellectuels, hommes de gauche, hommes de cœur, de religion, ont eu un comportement à l’égard de l’Algérie qui fait que nous ne devons pas désespérer d’une reconnaissance mutuelle, nous ne devons pas désespérer d’un avenir de vivre-ensemble», plaide-t-il avec force. Du Congrès d’Hornu au 1er Novembre Paul-Emmanuel Babin prend le relais pour une mise en perspective historique avec, à la clé, un portrait des groupes d’action belges pro-FLN. A noter que Paul-Emmanuel Babin est spécialiste de la Guerre d’Algérie en Belgique et dans le nord de la France et doctorant en Histoire du droit (université de Lille). Le conférencier fera d’emblée remarquer l’indigence des travaux sur ce thème, tant sur le plan éditorial qu’académique. «Le sujet est encore largement méconnu, en Belgique, en France et en Algérie», dit-il. «Pourquoi des ressortissants belges vont-ils s’impliquer dans un conflit franco-algérien ?» lance-t-il. Analysant le rôle du front belge, il observe que «la Suisse a été un front financier et éditorial ; l’Espagne, l’Italie et surtout la République fédérale d’Allemagne ont été des bases de repli pour le FLN, tandis que la Belgique va constituer un front judiciaire». L’historien nous apprend qu’il y avait quelque 1500 Algériens qui vivaient en Belgique durant cette période. «Kaddour Ladlani, futur responsable de l’organisation politique de la Fédération de France du FLN, et Saïd Bouaziz, futur responsable de la Spéciale, étaient à la fin des années 1940, mineur et ouvrier métallurgiste en Belgique». «Il faut également rappeler que la Belgique est un lieu important du nationalisme algérien», appuie Babin. Et de raconter l’ascension de Messali Hadj et l’Etoile nord-africaine depuis le Congrès anti-impérialiste de Bruxelles, qui a eu lieu du 10 au 15 février 1927. Il faut mentionner surtout le congrès extraordinaire du MTLD qui s’est tenu à Hornu, en Belgique, du 14 au 16 juillet 1954, point culminant de la crise entre messalistes et centralistes. Le congrès d’Hornu va précipiter, explique le chercheur, le déclenchement de la lutte armée le 1er Novembre 1954 par Boudiaf et ses compagnons. Manifeste pour Djamila Concernant l’action des réseaux belges, Paul-Emmanuel Babin cite le Comité pour la paix en Algérie qui a énormément œuvré pour la cause algérienne. Il comptait «500 membres lors de sa création en avril 1958», selon l’intervenant. Il atteindra les 600 membres l’année suivante. Parmi ses actions, une campagne contre la torture et la publication d’un Manifeste pour Djamila Bouhired. Autre action d’éclat : l’organisation de la conférence de Jean-Paul Sartre à Bruxelles, qui réunira pas moins de 7000 personnes. La question algérienne est évidemment au cœur de l’événement. L’historien rappelle qu’avant même la création du Comité pour la paix, il y avait quelques pionniers qui n’ont pas hésité, dès 1955-1956, à agir pour l’Algérie. C’est le cas de Louis et Irénée Jacmain, anciens Résistants contre l’occupation allemande qui ont ouvert leur maison d’Uccle à des dizaines d’étudiants de l’Ugema. Il cite aussi les Trotskistes Ernest Mandel et Pierre Le Grève qui ont apporté un soutien important au FLN, notamment le passage aux frontières de militants clandestins. «Grâce à Pierre Le Grève, Mohamed Harbi obtient une entrevue entre Aziz Benmiloud et Pierre Vermeylen, le ministre de l’Intérieur belge», précise Babin. A l’issue de quoi le FLN rendra publique sa décision appelant au «respect de la légalité belge», une mesure qui était «au cœur de la stratégie du FLN d’européanisation du conflit». L’année 1957 sera marquée par une répression féroce tant en Algérie (La Bataille d’Alger) qu’en France où le Comité fédéral sera démantelé à deux reprises. C’est dans ce contexte que l’engagement du Front belge prendra tout son sens. Paul-Emmanuel Babin propose une typologie des réseaux belges où l’on va assister à la création d’une «filiale du Réseau Jeanson en Belgique» à l’initiative de Luc «Alex» Somerhausen. «L’idéologie de ce réseau est la lutte contre le racisme et la torture. Il se spécialise dans le passage de frontières.» Un deuxième réseau est monté dans le prolongement du Réseau Curiel. Sa spécialité : le transport de fonds, d’armes et l’achat de véhicules pour le FLN. Le troisième groupe est composé de militants communistes qui se vouent principalement au transport de documents. Parmi ses membres, deux seront arrêtés : Jacky Nagels et Maggy Van Loo. «En tout, près de 150 personnes travaillent de près ou de loin pour les réseaux», résume l’historien. «La Belgique devient presque une wilaya pour le FLN» Paul-Emmanuel Babin s’attarde ensuite sur le Collectif des avocats belges du FLN. «La défense politique est la marque du collectif», ce que Jacques Vergès appelle «la défense de rupture». Outre Serge Moureaux, le Collectif compte dans ses rangs Marc de Kock, Cécile Draps et André Merchie. «Ce collectif se charge en Belgique et au nord de la France de toutes les affaires concernant les militants du FLN avec l’avocat parisien Michel Zavrian, avant de prendre la responsabilité exclusive de la défense dans cette zone en 1960», souligne le conférencier. Parmi les réalisations majeures du front judiciaire belge : l’organisation de deux colloques internationaux, l’un en mars 1961 à Bruxelles, l’autre en février 1962 à Rome. Ces colloques vont peser dans la «reconnaissance juridique de la nation algérienne». «Cette action du collectif belge est incomparable dans l’histoire de la Guerre d’Algérie», estime l’historien, avant d’ajouter : «La réflexion juridique portée par les Belges donne des arguments juridiques importants, notamment contre les menaces de partition de l’Algérie.» Pour Babin, il ne fait aucun doute que «l’indépendance de l’Algérie est d’abord le fait des Algériens qui ont su se donner un cadre politique et une organisation pour renverser l’ordre colonial». «Néanmoins, insiste-t-il, l’apport des Belges est essentiel.» «D’espace de voisinage, la Belgique devient presque une wilaya pour le FLN. La question s’est même posée au comité fédéral. La Belgique est davantage qu’une zone de repli ou une base arrière. Les Belges offrent une dimension internationale aux Algériens grâce au triptyque Comité-Réseaux-Collectif. L’opinion belge, d’abord désinformée et anesthésiée, devient une caisse de résonance pour la question algérienne. La constitution inédite d’un front judiciaire belge offre aux Algériens un terrain de réflexion favorable aux conditions de l’indépendance», conclut l’historien. Dans notre prochaine édition, nous reviendrons sur les témoignages de nos valeureux compagnons de combat.

Entre misogynie et manque d’imagination

Métalliques, peints en blanc, en vert ou en bleu, les tableaux réservés aux affiches électorales ne sont, majoritairement, pas encore utilisés par les partis et les candidats. Cependant, sur la Toile, de nombreuses affiches circulent déjà et certaines ont enflammé les réseaux sociaux par leur manque d’imagination, leur improvisation..., bref leur manque de professionnalisme. Les plus choquantes sont celles où les candidates sont présentées sans visage. Dénoncée lors des dernières législatives, cette pratique discriminatoire qui rend les femmes invisibles n’a malheureusement pas disparu des mœurs politiques. Ce qui a permis aux internautes de s’en donner à cœur joie, en tournant en dérision les candidates. Contrairement au scrutin du 4 mai dernier, où cette pratique a été tolérée et même justifiée, la HIISE (Haute instance indépendante de surveillance des élections) a déjà saisi l’administration locale pour interdire les affiches de trois partis politiques, dans trois communes différentes, pour avoir présenté des candidates sans visage. «C’est une pratique interdite. Qu’ils soient hommes ou femmes, les candidats doivent être clairement identifiés et leurs photos publiées sur les affiches. A chaque fois que la HIISE est saisie, les walis sont automatiquement instruits pour intervenir», a déclaré une source de la haute instance. Les partis qui ont recouru à cette pratique sont nombreux. Les quelques affiches diffusées sur le web sont révélatrices. Nous pouvons citer le cas de cette liste de candidats pour les sièges de la commune de Sidi Amrane, où une femme, diplômée en psychologie, est présentée sans visage. Mieux encore, les sept candidates inscrites sur la liste électorale de l’APC de Tiaret sont visibles, mais avec un voile noir qui leur couvre la tête. Parmi elles, une étudiante, une femme au foyer, une commerçante, mais aussi d’anciennes élues qui se représentent. Il en est de même pour la liste de la commune de Metlili Chaamba à Ghardaïa, où la seule candidate présente n’a pas de visage. Le MPA, par exemple, n’a pas trouvé mieux que de mettre une rose à la place des photos de deux de ses candidates de la commune de Aïn Lahdjar. D’autres affiches se caractérisent par un manque d’imagination frappant. Le cas de celle du Front Al Moustakbal est révélateur. Sous le titre «Les aigles de l’avenir», les candidats de la commune de Benaceur Benchohra, de la wilaya de Laghouat, sont présentés en kamis et chéchia, assis sur les ailes d’un aigle en vol. L’image est frappante. Elle a suscité un nombre de partage incroyable et des commentaires virulents à l’égard des partis, mais surtout des candidats. Une réaction qui réduit considérablement l’image, déjà assez ternie, de l’élu(e) en Algérie.

Campagne électorale : Hanoune réitère son refus à la politique d’austérité

A Mohammadia (32 km de Mascara), la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a réitéré, hier, son refus à la politique d’austérité engagée par le gouvernement depuis la chute des prix du pétrole. Devant ses militants et sympathisants venus des différentes localités de la wilaya, Mme Hanoune a tenu à avertir d’une politique économique devenue source d’inquiétude. «Le gouvernement, par sa politique, va vers la paupérisation de la classe moyenne et la précarisation d’une autre partie de la société», a-t-elle indiqué. Afin de barrer la route à ceux qui veulent porté un coup dur à la situation économique et social du pays, Louisa Hanoune, après avoir critiqué les mesures de l’avant-projet de loi de finances 2018, a invité ses candidats aux élections locales du 23 novembre prochain «à ratisser large au sein des assemblées pour sauver le pays et nos enfants». En outre, Louisa Hanoune a une nouvelle fois exprimé ses doutes sur les intentions réelles du gouvernement en ce qui concerne la taxe sur la fortune qui, a-t-elle déclaré, doit être appliquée à ceux qui ont bénéficié et profité des prêts bancaires. Dénonçant la politique budgétaire menée par le gouvernement d’Ouyahia, la secrétaire du PT a insisté sur la nécessité de procéder, en urgence, au recouvrement des 25 000 milliards de dinars de prêts et d’impôts impayés.

Des chiffres en constante hausse

La grande ruée de dimanche dernier sur les locaux de l’Institut français (IF) par les étudiants désirant passer le test de connaissance du français (TCF) continue à susciter des réactions. Au moment où certains ont remis en question la «fiabilité» des diplômes de l’université algérienne, d’autres ont expliqué cet engouement par la non-prise en charge de cette élite après la sortie des universités. Contrairement à toutes ces réactions qui continuent à enflammer les réseaux sociaux, le RND, parti du Premier ministre Ahmed Ouyahia, a dénoncé à travers un communiqué un «détournement» de la vérité avec des interprétations négatives des photos de la foule qui s’est rassemblée devant les locaux de l’Institut français. Pour les responsables de ce parti, il ne s’agit pas d’un engouement pour l’émigration, mais plutôt pour le «savoir». Que le motif de ce rush soit le savoir, comme l’explique de parti de Ouyahia ou l’émigration, les chiffres communiqués par l’IF sur ce test de connaissance sont très explicites. Dans un communiqué, l’IF fait part de 30 000 candidats au test durant l’année en cours. Ce chiffre a, selon le même organisme, augmenté de 50% par rapport à l’année précédente. En 2016, l’IF a fait passer 20 332 examens de TCF à Alger. «Pour la rentrée 2017, pour tenir compte de cette hausse, l’Institut français avait anticipé la gestion de l’affluence de candidats et mis en place un système de pré-inscription en ligne avec une prise de rendez-vous. Le nombre de jeunes Algériens souhaitant étudier en France est en constante augmentation. Cette hausse sans précédent a provoqué la saturation rapide du système en ligne. Le site internet de prise de rendez-vous a enregistré, certains jours, plus de 700 000 connexions simultanées, bloquant ainsi la plateforme», lit-on dans le communiqué. Suite à ce blocage du site, l’IF s’est dit obligé de rouvrir les inscriptions directes au TCF sans passer par la prise de rendez-vous tout au long de la semaine. «Alors qu’il pouvait s’inscrire du dimanche au jeudi toutes les semaines, le public s’est massivement présenté ce dimanche aux portes de l’IF. Vu cet afflux massif, il a fallu, pour des mesures de sécurité pour le personnel de l’IF et des candidats, interrompre les entrées et organiser la sortie des 200 candidats qui étaient déjà inscrits», expliquent les responsables de l’Institut français.                     

L’Algérie renouvelle son attachement à l’intégrité de l’Espagne

L’Algérie a réitéré son attachement à l’intégrité et à l’unité du royaume d’Espagne. C’est ce qu’a affirmé hier le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif, en réagissant à la proclamation unilatérale de l’indépendance de la Catalogne, faite par le Parlement catalan. Le porte-parole du MAE a indiqué, dans une déclaration à l’APS, que l’Algérie «réitère son attachement à l’intégrité et à l’unité du royaume d’Espagne». Il a ajouté que l’Algérie, «qui est liée par un Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération avec l’Espagne et par des relations traditionnelles importantes adossées à un dialogue politique de haut niveau et à une coopération économique substantielle, a pleine confiance dans la capacité du peuple et des autorités espagnoles à surmonter la situation actuelle et à régler la crise dans le cadre du respect de la Constitution du royaume d’Espagne et de ses institutions démocratiques». La déclaration de Abdelaziz Belani Cherif est la première sur la proclamation par le Parlement catalan de l’indépendance de cette région qui jouissait d’une large autonomie.

On vous le dit

- Riche programme pour l’ouverture du Louvre Abu Dhabi Conçu pour incarner sa vocation universelle, unique dans le monde arabe, le Louvre Abu Dhabi a divulgué hier le programme des festivités pour son ouverture au public le mois prochain. L’inauguration officielle aura lieu le 8 novembre, en présence du président français Emmanuel Macron, mais le musée ouvrira ses portes au public trois jours plus tard, avec, dans la soirée du 11 novembre, un concert du chanteur et guitariste français Matthieu Chedid, dit «M», suivi le lendemain par l’artiste malienne Fatoumata Diawara. Dans la soirée du 13 novembre, ce sera au tour du musicien franco-libanais Ibrahim Mâalouf de monter sur scène pour jouer, notamment, une version jazz de Alef Leila wa Leila (Mille et Une nuits) de la défunte grande chanteuse égyptienne Oum Kaltoum, selon le communiqué du Louvre Abu Dhabi. Pour consacrer un peu plus encore la diversité, il est prévu, le 14 novembre, un concert de Toto La Momposina, chanteuse et danseuse pratiquant les musiques et danses traditionnelles de la région Caraïbes de Colombie. Le musée a été conçu par l’architecte français Jean Nouvel. - Une collision entre deux véhicules à Hassi Lefhel a fait 3 morts et 7 blessés C’est le terrible bilan de l’accident qui a lieu, hier matin, vers 6h4omn, à 12 km à la sortie sud de Hassi Lefhel, vers El Menéa, entre deux véhicules, tous deux de marque Toyota Hillux, double cabine, à bord desquels se trouvaient en tout 10 personnes. De l’amas de ferraille des deux véhicules qui se sont frontalement et violemment télescopés, les éléments de l’unité secondaire de la Protection civile de Hassi Lefhel, qui ont dû utiliser tout un matériel de désincarcération, ont retiré trois corps inertes et sept blessés, dont une femme de 48 ans et une adolescente de 16 ans. Âgés de 80, 62 et 31 ans, les dépouilles des trois victimes, toutes de sexe masculin, ont été déposées à la morgue de la polyclinique de Hassi Lefhel, à 120 km au sud de Ghardaïa, où ont été admis aux urgences médico-chirurgicales les sept blessés, dont deux dans un état grave. Une enquête a été ouverte par la brigade de gendarmerie de Hassi Lefhel pour déterminer les causes et circonstances exactes de ce nouveau drame de la route. - 19 jeunes arrêtés pour atteinte à l’ordre public à Blida Dix-neuf jeunes supporters de l’équipe de football de Blida (Usmb) ont  été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Blida, a-t-on appris, dimanche, de la Sûreté nationale de Blida. Les accusés ont été arrêtés samedi soir par la police et sont accusés de porter atteinte à l’ordre public. En effet, après la défaite de l’équipe locale de foot, plusieurs jeunes ont exprimé leur mécontentement en saccageant notamment des vitres d’abribus et de la façade de l’Opgi. Des bacs d’ordures ont été renversés, alors que la présence policière se faisait remarquer un peu partout au centre-ville. Après une relative accalmie, les protestataires ont tenté de semer le trouble près du siège de la wilaya, mais ils ont été vite maîtrisés par les policiers. Autrement, la situation risquait de s’envenimer. «Les supporters mécontents ont choisi la wilaya pour protester contre le wali, qui serait contre le financement de l’Usmb par ses services», témoigne un proche de l’Usmb. Cette dernière connaît une instabilité concernant sa gestion et un manque de moyens financiers, ce qui expliquerait ses échecs répétés.  

Anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre: Gaïd Salah appelle les éléments de l'ANP à poursuivre leurs efforts

Le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP) a appelé lundi les éléments de l'ANP à poursuivre leurs efforts et à persévérer, les félicitant pour les progrès qu'ils ont accomplis et les acquis professionnels qu'ils ont réalisés. "Il me plaît de féliciter l'ensemble des éléments de l'Armée nationale populaire (ANP) dont je salue les progrès accomplis et les acquis professionnels réalisés et de les appeler une nouvelle fois à poursuivre leurs efforts et à persévérer", a précisé le général de corps d'armée Gaïd Salah dans un message aux éléments de l'ANP à la veille de la célébration du 63e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954. "Seul le travail est à même d'assurer d'autres réussites aux éléments de l'Armée nationale populaire dont les qualités dénotent leur attachement à leur riche patrimoine civilisationnel et culturel et à leur glorieux legs historique national", a-t-il ajouté, soulignant que les éléments de l'ANP "ont conscience de l'importance de ces qualités pour se distinguer sur le plan professionnel en faisant montre d'altruisme et de dévouement". Le déclenchement de la Guerre de libération "est une mémoire nationale éternelle, jalonnée de gloire et de fierté et riche d'enseignements", a-t-il ajouté, soulignant que "cette Révolution miracle confirme que  l'Algérie qui a su vaincre ses ennemis par le passé, saura avancer à pas  sûrs sur la voie de la victoire grâce à cette trempe d'hommes vaillants et fidèles au serment des chouhadas". A cette occasion, M. Gaid Salah a rappelé le devoir de "s'incliner à la  mémoire des martyrs qui se sont sacrifiés pour l'indépendance de l'Algérie  ainsi qu'à la mémoire des martyrs du devoir national qui se sont sacrifiés,  eux aussi, pour la sécurité de l'Algérie et sa stabilité", ajoutant que  "l'ANP est toujours mue par cette volonté d'aller de l'avant pour la  préservation de la paix et de la stabilité en Algérie, de la dignité de son  peuple et de bien-être socio-économique". 


Mustapha Khiati, président de la FOREM : les grandes quantités de drogue qui proviennent du Maroc est une véritable «agression chimique» d’un pays contre un autre

« 70 à 80 % des drogues saisies en Algérie proviennent du pays voisin, le Maroc », a révélé le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM), le Professeur Mustapha Khiati qui était, mardi matin, l’invité de la rédaction de la Chaine 3 de la radio Algérienne. Qualifiant toutes ces drogues saisies de véritable « agression chimique » d’un pays contre un autre, M. Khiati, affirme que l’Algérie est en droit, aujourd’hui, de saisir les Nations Unies sur ce problème là. « C’est plus grave qu’une agression armée, puisque la drogue touche la frange la plus sensible de la population, les jeunes de 15 à 30 ans », expliquera t-il, tout en précisant que le recours à l’ONU « est le moyen le plus pacifique qui peut être utilisé par un pays responsable comme l’Algérie ». 


Mustapha Khiati, président de la FOREM : les grandes quantités de drogue qui proviennent du Maroc est une véritable «agression chimique» d’un pays contre un autre

« 70 à 80 % des drogues saisies en Algérie proviennent du pays voisin, le Maroc », a révélé le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM), le Professeur Mustapha Khiati qui était, mardi matin, l’invité de la rédaction de la Chaine 3 de la radio Algérienne. Qualifiant toutes ces drogues saisies de véritable « agression chimique » d’un pays contre un autre, M. Khiati, affirme que l’Algérie est en droit, aujourd’hui, de saisir les Nations Unies sur ce problème là. « C’est plus grave qu’une agression armée, puisque la drogue touche la frange la plus sensible de la population, les jeunes de 15 à 30 ans », expliquera t-il, tout en précisant que le recours à l’ONU « est le moyen le plus pacifique qui peut être utilisé par un pays responsable comme l’Algérie ». 


Locales 2017: agenda du 3eme jour de la campagne électorale

Agenda actualisé du 3eme jour de la campagne électorale (Mardi 31 octobre) pour les élections locales du 23 novembre 2017. FLN: Le secrétaire général du Front de libération nationale Djamel Ould Abbès anime un meeting populaire à la placette principale de la commune de Sidi Moussa (Alger) à 11h00.  MPA: Le président du Mouvement populaire algérien Amara Benyounes anime un meeting à la Maison de la culture Hassane-Hassani à Médéa (10h00) FNA: Le président du Front national algérien Moussa Touati anime deux meetings populaires à Mila (09h30 - maison de la Culture de Bouhatem) ANR : Le président de l'Alliance nationale républicaine Belkacem Sahli  anime un  meeting à la Maison de la culture "K'ser El Foukani" à Tamanrasset (17h00)  Front Al-Moustakbal: Le président du Front Al-Moustakbal Abdelaziz Belaid anime un meeting  populaire au centre culturel islamique à Boumerdes (15h00)   TAJ: Le président de de Tajamou Amel El Djazair Amar Ghoul anime un meeting à la  permanence électorale de la commune de Bou Ismail dans la wilaya de Tipasa  (10h30).  


Locales 2017: agenda du 3eme jour de la campagne électorale

Agenda actualisé du 3eme jour de la campagne électorale (Mardi 31 octobre) pour les élections locales du 23 novembre 2017. FLN: Le secrétaire général du Front de libération nationale Djamel Ould Abbès anime un meeting populaire à la placette principale de la commune de Sidi Moussa (Alger) à 11h00.  MPA: Le président du Mouvement populaire algérien Amara Benyounes anime un meeting à la Maison de la culture Hassane-Hassani à Médéa (10h00) FNA: Le président du Front national algérien Moussa Touati anime deux meetings populaires à Mila (09h30 - maison de la Culture de Bouhatem) ANR : Le président de l'Alliance nationale républicaine Belkacem Sahli  anime un  meeting à la Maison de la culture "K'ser El Foukani" à Tamanrasset (17h00)  Front Al-Moustakbal: Le président du Front Al-Moustakbal Abdelaziz Belaid anime un meeting  populaire au centre culturel islamique à Boumerdes (15h00)   TAJ: Le président de de Tajamou Amel El Djazair Amar Ghoul anime un meeting à la  permanence électorale de la commune de Bou Ismail dans la wilaya de Tipasa  (10h30).  


lundi 30 octobre 2017

Il reliera trois wilayas sur 56 km, le tunnel le plus long d'Afrique du Nord réceptionné fin 2018

Le tunnel El Qantas, le plus long en Afrique du Nord, est en cours de réalisation et devra relier Khemis Miliana à El Afroune sur près de 50 kilomètres. Les travaux de réalisation sont confiés à des entreprises turque et chinoise pour être conçu selon les normes universelles surtout en matière de sécurisation. Le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaâlane, qui a présidé la cérémonie de jonction du tunnel en présence des walis de Ain Defla et de Blida, a annoncé que la fin des travaux est prévue pour fin 2018.  Cette réalisation va permettre de réduire le temps de parcours de la ligne Alger-Oran et offrir de meilleures conditions de transport de voyageurs et de marchandises. 


Les visites des ministres du Tourisme à Tipasa se suivent et se ressemblent

Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat Hacène Mermouri a effectué, aujourd’hui lundi, une visite de travail dans la wilaya de Tipasa, pour s’enquérir de l’état des lieux des infrastructures relevant de son secteur.  Au cours de cette visite, le ministre a procédé à la pose de la 1ère pierre du projet de réalisation d’un relai routier,  l’inauguration d’un petit hôtel à Ain-Tagourait et la présentation du programme de modernisation de l’Entreprise de gestion touristique de Tipasa (EGTT). Mermouri a assisté aussi à la présentation du plan d’aménagement de la Plage Colonel Abbès (Douaouda).    En revanche, les unités artisanales - à l’agonie - n’ont pas figurées dans le programme de cette énième visite d’un ministre du Tourisme à Tipasa. Le complexe « Grand Bleu » de Chenoua a été également zappé. Une dérobade inexplicable face à un projet sérieux lancé par un opérateur privé et qui a obtenu l’accord du Conseil National de l’Investissement (CNI) en 2009. La mise à l’écart du « Grand Bleu »  par les responsables soulève des questions, vu qu’elle intervient au moment où les hautes autorités du pays ne cessent de parler de la nécessité d’encourager les investisseurs nationaux.    Le coût des travaux de modernisation des complexes le CET et la Corne d’Or, s’élève à plus de 5 milliards de dinars (5.139.736.732,14 DA en HT). Mermouri Hacène a instruit les gestionnaires de l’EGTT à entamer l’exploitation de ces deux établissements avant la saison estivale 2018. « Impossible d’y arriver », nous confie un cadre du secteur. Quant au 3ème complexe de l’EGTT, en l’occurrence « Matarès », l’enveloppe allouée pour sa modernisation (1,919.000.000 DA en HT), est jugée insuffisante. « Pour commencer  les travaux, il faut  le triple ce montant », a-t-on ajouté.    2412 lits, telle sera la capacité d’hébergement de l’EGTT après les travaux de modernisation et de réhabilitation des 3 unités de l’EGTT. Le ministre du Tourisme n’était pas convaincu par les explications des responsables, notamment sur la cadence d’avancement des travaux.   Il faut signaler, par ailleurs, que l’inamovible directrice du Tourisme et de la l’artisanat, en poste à Tipasa depuis 17 années, ne semble pas touchée par la situation désastreuse de son secteur. Des mesures franches et concrètes doivent être prises afin de rendre les activités du tourisme et d’artisanat plus attractives et plus performantes, en matière de création de richesses et d’emplois.    Dans le passé, Tipasa figurait dans l’agenda des destinations des tour operators internationaux. A présent, il ne reste que des lambeaux du tourisme éparpillés sur les localités de la wilaya. 

Algérie Poste lance la nouvelle prestation de rechargement électronique « Storm »

Algérie poste et l’opérateur de téléphonie mobile Ooredoo annoncent le lancement du service de rechargement électronique de crédit « Storm » dans les bureaux de poste et sur le site web d’Algérie Poste. Le service « Storm » permet au client de recharger sa ligne Ooredoo, soit en espèces dans les bureaux d’Algérie Poste à travers le territoire national, ou bien en utilisant la nouvelle carte EDAHABIA via le site web d'Algérie Poste (www.poste.dz) dans l'espace réservé Edahabia « Baridi net ». Ce service est le fruit d’un partenariat signé conjointement entre Algérie Poste et l'opérateur Ooredoo, qui vise à diversifier les prestations d’Algérie Poste et à commercialiser les produits et les services de l’opérateur de téléphonie mobile au sein du réseau de l’établissement postal public.  Pour rappel, Algérie Poste et Ooredoo ont signé, en Mai 2013, une Convention-cadre renforçant leurs synergies et améliorant la disponibilité des services de l’opérateur mobile en faveur des consommateurs.  La convention a établi les fondements d’un partenariat public-privé innovant visant à garantir l’égal accès des citoyens aux différents services de téléphonie mobile offerts sur tout le territoire national. A la faveur de ce partenariat stratégique public-privé, les clients Ooredoo ont désormais accès à divers services de leur opérateur au sein des bureaux de poste repartis dans les 48 wilayas du pays. De même que les clients d’Algérie Poste peuvent bénéficier des services de Ooredoo. Ces évolutions traduisent l’engagement d’Algérie Poste et de Ooredoo à renforcer leur stratégie de proximité vis-à-vis de leurs clients et particulièrement à faciliter l’accès des habitants des zones enclavées et reculées aux services générés par les TICs. 


3 morts et sept blessés dans un accident prés de Hassi-Lefhal

Trois personnes ont trouvé la mort et sept autres ont été grièvement blessées dans un accident de la circulation survenu lundi en début de matinée à la sortie sud de la localité de  Hassi-Lefhal (130 km de Ghardaia), a-t-on appris des services de la Protection civile.

L’accident s’est produit sur le tronçon de la RN-1 reliant Ghardaïa à El-Menea, lorsqu’un véhicule touristique est entré en collision frontale avec un véhicule circulant dans le sens inverse, causant la mort sur place de trois personnes, a précisé la même source.

Les corps des trois victimes (32 à 80 ans) ainsi que les sept blessées (15 à 65 ans) souffrant de multi-traumatismes, ont été évacués vers la polyclinique de Hassi-Lefhal.

Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances de l’accident.  



5 éléments de soutien aux groupes terroristes arrêtés

Cinq éléments de soutien aux groupes terroristes ont été arrêtés dimanche à Boumerdes et Aïn Defla par des détachements de l'Armée nationale populaire (ANP), indique lundi le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.  "Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l’exploitation efficace de renseignements, des détachements de l'ANP ont arrêté, le 29  octobre 2017, cinq (5) éléments de soutien aux groupes terroristes à Boumerdes et Aïn Defla/1  Région militaire", précise la même source. D’autre part et dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, des éléments de la Gendarmerie nationale ont intercepté, à Biskra/4  RM et Tlemcen/2 RM, "un (1) contrebandier à bord d’un camion chargé de 43,2  quintaux de tabac, et un (1) narcotrafiquant en sa possession 814 comprimés psychotropes", tandis que "42 immigrants clandestins de différentes nationalités ont été appréhendés à Tlemcen, Béchar, Adrar, Ghardaïa et In Amenas".  


Marche imposante à Béjaïa : «Cessez de bloquer Cevital !»

Très grande mobilisation hier à la marche de soutien à Cevital et de dénonciation du blocage de son projet d’usine de trituration de graines oléagineuses dans la ville de Béjaïa. L’appel du comité de soutien a réussi à mobiliser presque deux fois plus que ce qu’il a pu réunir lors de ses deux précédentes marches. La mobilisation grandit et le ton monte. Ils étaient des milliers à battre le pavé à partir du complexe agroalimentaire de Cevital jusqu’au siège de la wilaya, sur un parcours de quelque deux kilomètres. L’élargissement de la mobilisation jusqu’en dehors de la wilaya de Béjaïa, avec la création de plusieurs comités de soutien, s’est traduit avec éclat sur le terrain. Ils sont venus d’Oran, de Blida, Skikda, Sétif, Tizi Ouzou, Bouira, BBA, El Khroub… avec leurs banderoles, grossissant une foule bruyante qui a envahi les rues de la ville. Aux banderoles, pancartes, tenues de travail et badges, on reconnaît des travailleurs des filiales de Cevital, Lala Khedidja, Prosmi, MFG (Larbaâ), MSAT, Hyprodis net… Ils sont aussi venus nombreux de Taguemount Azouz, le village de Issad Rebrab. Les élus et militants du RCD signent leur fidélité au mouvement par la présence, cette fois-ci, de deux députés de Tizi Ouzou, en plus des deux parlementaires de Béjaïa. Des syndicalistes, militants de partis et d’associations ont répondu en nombre à l’appel.   Coup de gueule de Djamel Zenati Djamel Zenati, l’ancienne figure de proue du MCB, a pris part à cette «marche de la dignité» en s’engageant pleinement dans la dénonciation du blocage de Cevital. «J’ai le devoir d’être là, car j’ai vu l’injustice avec ses cornes», a-t-il déclaré lors des interventions devant le siège de la wilaya. En constatant que «le pays est en faillite», il n’estime pas moins que c’est le silence de la rue qui encourage le pouvoir à persister dans ses faits. «Je souhaite qu’il y ait la prochaine fois des millions de marcheurs. Ils ne bloquent pas que Cevital, mais la région et toute l’Algérie. Le pays est en crise, ils devraient normalement solliciter les énergies. Ils ont siphonné l’argent public en le donnant à leurs amis. Empêcher quelqu’un d’investir sur son propre terrain, c’est du jamais vu», dénonce D. Zenati. L’ex-directeur de campagne de Hocine Aït Ahmed invite les gens à voir dans cette affaire de blocage un motif de rassemblement des énergies. «On est contre l’affrontement, mais s’ils le veulent, nous sommes prêts pour cela», s’emporte D. Zenati qui appelle les Algériens à s’organiser pour affronter «les jours noirs» qui se profilent à l’horizon. Sans vouloir se montrer alarmiste, D. Zenati se veut réaliste. Devant le silence des autorités publiques, il propose de radicaliser le mouvement. «Bloquons leurs administrations. Si ces responsables sont désignés pour servir leurs amis, nous ne les laisserons pas faire», a-t-il suggéré. Avant d’arriver à son point final, la marée humaine s’est fait, cette fois-ci, un point d’honneur de passer devant l’entrée de l’entreprise portuaire pour révéler au directeur général du port la démonstration de force et se faire entendre de lui. «Monsieur le directeur, expliquez-nous comment au port de Djendjen, on a dégagé 16 hectares pour deux usines et qu’à Béjaïa on bloque le projet de Cevital même à l’extérieur du port ?» lance au microphone Mourad Bouzidi, porte-parole du comité de soutien aux travailleurs de Cevital et aux investissements dans la wilaya de Béjaïa, s’adressant à Djelloul Achour, le premier responsable de l’Entreprise portuaire de Béjaïa (EPB). C’est cette interrogation qui est reprise sur une longue banderole entourée de représentants de la société civile et qui ouvre la marche : «Pourquoi ce qui est valable, autorisé, encouragé et financé à l’intérieur du port de Djendjen (Jijel) est empêché même à l’extérieur du port de Béjaïa ?» «Une question de dignité» Le portail du port, habituellement ouvert, est fermé pour l’occasion, et bien gardé par une escouade de policiers. Derrière les vitres des bureaux de l’administration portuaire, ils sont nombreux à s’agglutiner pour suivre ou filmer l’imposante marche. «C’est une question de dignité. En voulant exterminer Cevital, c’est tout le pays qu’on veut exterminer», affirme Mourad Bouzidi qui crie : «Djelloul berra, le port n’est pas à toi», repris par des milliers de gorges chaudes de colère. Les manifestants observent sur les lieux une minute de silence à la mémoire des martyrs de la Guerre de Libération nationale avant que le président du comité de soutien, Kaci Sayad, ne s’adresse, lui aussi, au directeur général du port : «S’il a un problème personnel, qu’il le règle autrement. Djelloul Achour laisse nous travailler.» La procession a continué la marche avec ses carrés. Dans celui aux couleurs sétifiennes, on entend crier ce message destiné à Saïd Bouteflika, le conseiller du Président : «Saïd, débloque Cevital !» Il est repris par des manifestants qui reprennent en chœur un cri inspiré d’un vieux slogan nostalgique d’Octobre 88 : «Cevital chouhada». Dans le carré formé par des manifestants venus de Tizi Ouzou, on entend ceci : «Nenad Cevital matchi Haddad» (On vous dit que Cevital n’est pas Haddad). Au moment où la tête de la marche est arrivée au siège de la wilaya, sa queue est à hauteur de la poste du quartier d’El Khemis, quelques centaines de mètres plus loin. «Par deux fois, le wali a refusé de nous recevoir comme si nous étions des étrangers», lance Kaci Sayad. Cette fois-ci, la énième lettre adressée au Premier ministre, sera acheminée par un autre canal. C’est la quatrième missive du genre destinée aux hautes autorités du pays. Aucune suite à aucune d’elles. «Le directeur général du port n’est qu’un instrument entre les mains des lobbies», déclare Mourad Bouzidi qui annonce que le comité invitera «les Algériens à l’étranger pour nous soutenir». «La diaspora est en train de bouger pour cela», annonce-t-il.