Le désespoir se généralise à cause des retombées des politiques du gouvernement. La situation socioéconomique et politique est dégradée et continue de s’enliser davantage. C’est une crise multidimensionnelle qui influe sur l’ensemble des secteurs d’activité et des domaines de la vie publique.» C’est ce qu’a déclaré hier le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Hadj Djilani Mohamed, qui a assisté, au théâtre régional de Béjaïa, à la signature du contrat d’éthique et d’engagement à la ligne du parti par les candidats du FFS aux élections locales du 23 novembre prochain, une sorte de «contrat moral et politique que le FFS signe avec ses militants», précise-t-on au parti. Le meeting du FFS inaugure ainsi la campagne électorale pour les prochaines élections avec une journée d’avance sur le calendrier officiel. Hadj Djilani Mohamed a dressé un tableau noir de la vie politique, sociale et économique du pays. Pour sortir de ce marasme, l’orateur atteste qu’il «ne nous reste plus que la mobilisation pacifique permanente afin de militer pour un changement pacifique et contre les partisans du statu quo ainsi que toutes les décisions aventurières». De son côté, Chafaâ Bouaiche, chef du groupe parlementaire du FFS, a galvanisé les militants et les a exhorté à travailler davantage pour «barrer la route devant la mafia locale», se disant persuadé que son parti «remportera la prochaine APW ainsi que l’APC de Béjaïa qui est transformée en caisse noire dans laquelle se sert la mafia et la clientèle». Le député s’est attaqué au directeur de la réglementation et des affaires générales (Drag) de Béjaïa, rappelant qu’il «n’a pas daigné réagir, lorsque nous l’avons interpellé sur l’affaire des changements des listes et l’enregistrement du dossier du criminel Abdelmalek Amellou (tête de liste RND accusé par le FFS d’avoir assassiné l’avocat Ali Mécili et dont le dossier a été rejeté plus tard, ndlr)».
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