Le gouvernement semble avoir tranché sur le nombre de projets qui seront encore autorisés dans le cadre du montage industriel automobile. Le cahier des charges, destiné aux entreprises activant dans la filière de montage de véhicules en Algérie, «a été élaboré exclusivement pour les marques automobiles mondiales», selon le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi. S’exprimant jeudi dernier, lors d’une séance d’audition devant la commission finances et budget à l’APN, Youcef Yousfi a révélé que son département a reçu près de 36 demandes de réalisation d’usines de montage de véhicules. Le ministre n’a certes pas précisé l’identité des marques qui seront encore choisies par le gouvernement, mais le nombre total des projets qui seront validés semble arrêté. Du moins si l’on se réfère aux déclarations du chef de division promotion de partenariat au département de l’Industrie, Abdelkader Rahla, lequel a fait part d’«une trentaine de manifestations d’intérêt a été enregistrée depuis la mise en place du dispositif d’incitation pour la réalisation d’unités de montage, dont 12 parmi ceux ayant satisfait aux conditions fixées sont lancés ou en voie de l’être». «En termes de capacités, ces 12 projets totalisent une projection de production à l’horizon 2022 estimée à 320 474 unités, qui vont être rajoutés aux opérateurs déjà installés», a précisé le même responsable lors de la première édition des assises nationales sur l’industrie automobile, organisée par l’Upiam mercredi dernier au siège de la SNVI. Le gouvernement table, en effet, sur un total de 400 000 unités produites à l’horizon 2022. Cela étant, l’élaboration du cahier des charges relatif au montage des véhicules, selon le ministre de l’Industrie, «a été achevée après concertation avec tous les acteurs concernés», ajoutant qu’il sera publié dans quelques semaines. «Le cahier des charges englobera toutes les catégories de véhicules (voitures, bus, camions, vélos, motocycles et rames) et les entreprises s’engagent en vertu de ce cahier des charges à respecter les règles et principes devant organiser cette filière industrielle, remédier aux dysfonctionnements et à augmenter progressivement le taux d’intégration nationale», selon Youcef Yousfi.
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