samedi 28 octobre 2017

«Bouteflika n’acceptera pas d’être candidat de l’armée»

Pour le secrétaire général du Front de Libération Nationale (FLN), Djamel Ould Abbès «l’armée ne choisira pas le futur président» de la République lors de la présidentielle de 2019. En réponse à une question d’un confrère sur le rôle de l’armée à l’occasion du prochain scrutin présidentiel, le patron du FLN s’est dit convaincu que l’ANP ne «s’immiscera» pas dans ce dossier et que le Président «n’acceptera pas d’être candidat de l’armée pour les présidentielles de 2019.» Et de rappeler que l’ANP s’est «dégagée de la politique » et n’est engagée que «dans l’accomplissement de ses missions constitutionnelles.», a rappelé le chef du FLN alors qu’il réunissait les Mouhafedhs en prévision des élections locales. Cette déclaration intervient alors que certaines personnalités politiques demandent depuis quelques temps à l’armée de «prendre ses responsabilités» face à la vacance du pouvoir, constatée depuis la maladie du Président Bouteflika. Une demande formulée par Noureddine Boukhrouh, ancien ministre du Commerce, dans un appel lancé à l’institution militaire, mais également par Ahmed Taleb Ibrahimi, Ali Yahia Abdenour et Rachid Benyelles. Si les trois personnalités politiques ont pris soin dans leur déclaration du 8 Octobre de ne pas demander  l’intervention de l’armée, ils ont souhaité la voir «se démarquer de manière convaincante du groupe qui s’est emparé indûment du pouvoir et entend le conserver en laissant croire qu’il a le soutien de cette même institution.» Dans sa passe d’arme avec le PM et SG du RND Ahmed Ouyahia, le SG du FLN, est revenu sur les propos tenus par Ahmed Ouyahia, lors de l’émission de la radio nationale, «l’invité de la rédaction », au cours de laquelle, il a pris la défense de  l’ancien ministre de l’énergie Chakib Khelil des accusations portées contre lui. «Chakib Khelil a  subi des injustices», a affirmé le PM. Pour le patron du FLN, cette déclaration n’engage que le PM. «M Ouyahia est responsable de ses propos.», a une nouvelle fois affirmait le patron du FLN. En prévision des élections locales du 23 novembre, le FLN a annoncé la tenue de 11 meetings populaires à travers le territoire national. Une annonce qui intervient alors que le parti est secoué par un vent de contestation, à la suite de la publication des listes électorales. Pour M Ould Abbes les « Mouhafedhs ne doivent pas se laisser perturber par les oui dire», durant la préparation de la campagne. Pas sûr qu’il soit écouté.  

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