Après les accusations prononcées hier, lundi, lors d’une séance plénière à l’APN par des députés du PT contre la ministre de la Culture Nadia Labidi, Louisa Hanoune revient à la charge et accuse le ministre de la communication et le directeur de l’Entv de complicité.
Le ministre de la communication et le directeur général de l’Entv cautionneraient, selon Louisa Hanoune, la diffusion touts les vendredis d’un programme télévisé produit grâce aux contournements de la ministre des régles en vigueur.
« Elle agit en violation des règles de l’Etat et des uses et coutumes. Elle se comporte en délinquante, comme un chef de bande », affirme Louisa Hanoune qui cite Nadia Labidi et les menaces qu’elle lui aurait adressées, ce mardi lors de la réunion du bureau politique du parti.
La SG du PT affirme avoir rendu public ces faits accablant la ministre de la culture après une importante hésitation. « J’étais gênée parce que c’est une femme. Je l’ai avertie, le 1er novembre, que si elle continuait avec ses malversations quotidiennes elle finira en prison », raconte-t-elle. « Ça porte atteinte aux combats des femmes algériennes », se désole-t-elle. Et d’ajouter « j’ai parlé parce que je ne veux pas être une complice ».
Louisa Hanoune a appelé, à cette occasion, à la nécessité d’obliger les ministres à déclarer leurs biens mais aussi ceux de leurs familles
Abdelmalek Boudiaf… le félon
D’autres ministres sont également sous la ligne de mire de Hanoune. Il s’agit, notamment, d’Abdelmalek Boudiaf, minitre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière auquel elle reproche le fait d'offrir le marché des accélérateurs à un entrepreneur dans le domaine des travaux publics. Elle appelle à l’établissement d’une commission d’enquête. « Le félon c’est lui qui met en cause la révolution en mettant en cause la gratuité des soins », s’indigne-t-elle.
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