Comment a été décidé l’accord, y a-t-il eu des contacts précédents entre votre Fondation et les responsables du HCA pour aboutir à cet accord ? Il y a eu des contacts préalables avec le HCA sur la base desquels l’accord a été signé. C’est un cadre formel qui vise à institutionnaliser l’activité que nous menons dans la promotion de la culture amazighe que nous avons en commun avec la partie sud de la Méditerranée. Que comptez-vous faire dans l’immédiat pour concrétiser les engagements inscrit dans cet accord ? Des activités sont-elles prévues ? Il y a certaines activités qui sont déjà prévues dans les prochains jours. Mais je précise qu’il y a une commission mixte regroupant les deux parties, qui sera mise en place après la signature de l’accord d’aujourd’hui. La commission aura pour mission justement de tracer les grandes lignes des activités qui seront menées à l’avenir pour promouvoir la culture amazighe que nous avons en commun. Les activités prévues par votre Fondation et le HCA concerneront-elles seulement les domaines liés à la langue amazighe ? Oui, ces opérations seront axées exclusivement sur tout ce qui touche à cette langue et à sa culture. Je crois savoir qu’un congrès sera organisé en octobre. Le sera-t-il dans le sillage de ce qui a été convenu avec le HCA ? Effectivement, un congrès sera organisé dans les prochaines semaines par notre Fondation pour étudier les différentes facettes de la culture amazighe dans la péninsule Ibérique, où la présence berbère au Moyen-Age était très importante. Le congrès va s’intéresser à la langue, à l’architecture et à tous les aspects liés à la présence de la culture amazighe dans notre pays.
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