Les services de l’Education nationale, comme à l’accoutumée, réservent toujours le même cadeau aux retraités occupant des logements de fonction, à savoir la menace d’expulsion. Pourtant, des déclarations de nos responsables nous ont promis un traitement au cas par cas. Il se trouve que nos collègues retraités avant 1989 ont bénéficié d’un relogement, alors que nous nous avons fait l’objet d’une décision d’expulsion. La plupart des collègues qui ont assuré la relève difficile au lendemain de l’indépendance méritent une autre considération que cette épée de Damoclès au-dessus de leur tête chaque année. Etant septuagénaires atteints de maladies chroniques et bénéficiant d’une pension couvrant à peine nos besoins alimentaires, nous aspirons à de meilleurs égards de la part de notre Etat. Depuis des années, des promesses de relogement par les différents services de l’Etat n’ont pas été honorées. La plupart des collègues ont introduit des demandes qui ont été refusées (cas LPP et AADL) en raison de leur âge avancé et de leur retraite minable. La majorité des collègues retraités ayant reçu un ordre d’expulsion ne possèdent pas de bien immobilier personnel. La vérification peut être faite aisément à travers le fichier national. Nous demandons en conclusion aux services de la wilaya d’Alger de prendre une décision dans ce sens. Nous ne défendons pas l’indéfendable (voir El Khabar n° 7909 du 11 septembre 2015). Groupe de cadres retraités de l’Education : Mme Bouhafes F.-Z. / Belfodil Miloud Benakmoume Azeddine /Saadi Miloud
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