samedi 12 novembre 2016

Les archives de l’Empire ottoman ouvertes aux spécialistes

Les archives de l’Empire ottoman détenues en Algérie et principalement à Istanbul seront dépoussiérées pour fournir en documents «nécessaires» une équipe de spécialistes algériens et turcs qui ont pour mission de «faire la lumière» sur les quelque trois siècles de présence turque en Algérie. L’annonce a été faite, mardi dernier, à l’université de Béjaïa, à l’occasion de l’ouverture du colloque «Kheireddine Barberousse et l’émergence de l’Etat algérien au XVIe siècle», organisé dans le cadre de la célébration du  500e anniversaire de l’arrivée des frères Barberousse sur les côtes algériennes, en 1516. L’initiative lancée par les Archives algériennes, en partenariat avec le centre d’archives d’Istambul, a pour objectif de «servir la recherche scientifique», a déclaré Abdelmadjid Chikhi, directeur général des Archives. Du côté turc, les archives ont été ouvertes à la famille universitaire «pour faire connaître le passé commun» entre l’Algérie et la Turquie, a déclaré, pour sa part, le directeur du Centre turc des archives, avant d’ajouter que la lecture de ce passé «ne peut se faire que d’une façon académique» par les deux parties. Parmi les quelque 150 millions de documents datant de l’ère ottomane qui sommeillent dans le Centre d’archives d’Istanbul, une bonne partie concerne l’Algérie. Côté turc, l’étude a été entamée en 2004, a indiqué le conseiller personnel du président turc, Recep Tayyip Erdogan, dans une allocution laconique, dont il a profité pour rappeler que «les relations économiques et politiques entre l’Algérie et la Turquie sont au beau fixe». S’agissant du colloque, les spécialistes, une dizaine, entre Algériens et Turcs, sont intervenu durant deux jours sur la thématique, dont les grands actes traitent de la Régence d’Alger, ses relations avec l’Algérie, le Maghreb et l’Europe chrétienne, ses activités maritimes, etc.  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire