L’état d’avancement des travaux de réalisation des infrastructures routières et leur entretien, pour celles entrées en exploitation, est le sujet traité, ce mardi, lors de l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne. On y apprend, notamment, qu’à ce jour, l’Algérie a déjà consenti quelque 70 milliards de dollars pour réaliser le maillage routier pour relier les différentes localités et unités économiques du pays. Le directeur général de l’Algérienne des autoroutes, Ali Khelifaoui y annonce que le dernier chantier, constitué de la pénétrante reliant Bejaïa à l’autoroute Est-Ouest, dotée de sept échangeurs, sera réceptionnée, le 2 mars. Il indique, par ailleurs, que la reprise des travaux du tunnel de Djebel El Ouahch, situé le long de l’autoroute, confiés à l’entreprise Algérienne Cosider, vont démarrer incessamment. Des 84 km restant à réaliser entre Annaba et El Tarf, M. Khelifaoui signale que son organisme est en train de « préparer les conditions » pour relancer la construction de ce dernier tronçon de l’autoroute Est-Ouest pour, dit-il, relier cette dernière à la frontière est du pays », se refusant, toutefois, à avancer une date précise pour sa réception. De l’introduction du péage sur cette importante infrastructure routière, l’invité indique qu’elle ne représente pas, pour le moment, la finalité du projet, ajoutant que l’heure est à son équipement « en moyens modernes » destinés à offrir à ses usagers des conditions optimales « en matière de sécurité et de confort ». Il précise, d’autre part, qu’une vingtaine de zones « de services », dont des stations de carburants, y ont déjà été aménagées et mises en exploitation et que vont venir s’y joindre 22 centres d’entretiens et d’exploitation, ainsi que des systèmes de télésurveillance, « permettant, précise-t-il, de visualiser tout l’itinéraire en temps réel ». Quand on lui fait remarquer que certaines parties de cette autoroute sont dans un état de dégradation avancée, comme c’est le cas du parcours reliant Lakhdaria à Bouira, M. Khelifaoui signale que 25 km ont subi des travaux de réfection et qu’il ne reste plus que 5 km à finaliser, « d’ici mai à juin » prochains. Il tient a expliquer qu’une route est assujettie, en permanence, à des agressions d’ordre climatique et à celles occasionnées par le trafic routier. C’est pour cela, explique-t-il, que l’entretien doit y être permanent.
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