lundi 27 février 2017

Assassinat de l'ex-DGSN Ali Tounsi : fin de l'audition des témoins et début des plaidoyers

Le Tribunal criminel près la Cour d'Alger qui a fini dans la matinée de lundi d'auditionner les témoins concernés dans l'affaire de l'assassinat de l'ex-directeur général de la sûreté nationale (DGSN), Ali Tounsi, a commencé par entendre les plaidoyers des avocats des parties civiles. Les parties civiles, concernées dans cette affaire dans laquelle l'accusé Chouaib Oultache doit répondre des chefs d'accusations de meurtre avec préméditation et tentative d'homicide volontaire et port d'arme à feu sans autorisation préalable des autorités compétentes, sont les avocats des ayants droits de la famille de la victime Ali Tounsi, son directeur de cabinet Abdelaziz Dahlab et Abdelmoumèn Abd Rabou ancien chef de sûreté de la Wilaya d'Alger. Lors de cette deuxième journée du procès, le tribunal a entendu les témoignages des membres de la garde rapprochée et du médecin légiste qui a autopsié la dépouille du défunt Ali Tounsi. Le constat du médecin légiste contraire aux déclarations d'Oultache Le médecin légiste Rachid Belhadj, chargé de l'autopsie du cadavre de l'ex-Directeur général de la sûreté nationale (DGSN), Ali Tounsi a affirmé, lors de son audition par le Tribunal criminel d'Alger, que ce dernier était mort de deux balles dans la tête. "Ali Tounsi est mort de deux balles dans la tête, la première a été reçue dans la joue gauche et la deuxième lui a traversé le crâne", a précisé le médecin légiste. Contrairement aux déclarations d'Oultache, "le cadavre ne comporte aucune trace de balle au niveau des membres supérieurs ou inférieurs", a-t-il ajouté. Lors de son audition au deuxième jour du procès de Chouaib Oultache, poursuivi pour "homicide volontaire avec préméditation, tentative de meurtre et détention d'une arme à feu sans autorisation", le médecin légiste a précisé que la victime était en position assise et penchée sur son bureau, lorsqu'il a reçu des deux balles "par dessus" la tête. Selon l'expertise de la médecine légale, Dr. Rachid Belhadj a affirmé que "l'examen approfondi du cadavre a révélé l'existence d'une fracture au niveau des vertèbres cervicales de la victime, preuve que les balles avaient été tirées d'en haut". Pour sa part, Oultache a maintenu ses déclarations lors de l'audience, affirmant que les balles qui ont causé la mort de Tounsi ne provenaient pas de son arme et qu'il l'avait juste blessé à la main. Le procès de Chouaib Oultache se poursuit pour la deuxième journée consécutive. L'accusé a déclaré dimanche qu'il était en légitime défense et qu'il n'avait pas l'intention de tuer son Directeur. APS   


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