lundi 27 février 2017

On vous le dit

Paranoïa policière à Constantine La paranoïa policière se traduit parfois par des actes liberticides incompréhensibles. Quatre citoyens l’ont vérifié à leurs dépens, mercredi passé, dans la petite ville de Hamma Bouziane, près de Constantine. Ces personnes, dont un cadre d’une association locale et le président du club de football, le MC Hamma Bouziane, ont voulu assister simplement et légitimement à une rencontre entre le wali de Constantine, Kamel Abbes, et la société civile locale, prévue au centre culturel communal. En s’installant sur leur siège, des policiers sont venus leur demander de les suivre, sans fournir d’explications. Ils ont été, par la suite, conduits au commissariat où ils ont été interrogés sur l’objet de leur présence dans la salle (!!?) et leur choix des sièges (!!???). Les quatre jeunes malheureux ont été gardés au poste de police durant sept heures, ils n’ont été relâchés qu’à 21h, témoigne Hichem Djarri, l’un d’eux. Aucun motif ne leura été signifié. Rien. Le lendemain, tous les quatre ont été convoqués par le chef de daïra de Hamma Bouziane, et, surprise, ce dernier s’est confondu en excuses, en disant que c’était une erreur d’appréciation et qu’il fallait oublier cette histoire. Les quatre citoyens n’ont, cependant, rien oublié, et le geste du chef de daïra n’a fait qu’attiser leur colère et leur sentiment d’avoir fait l’objet de «hogra», affirme encore, Hichem. L’exportation de A à Z ! Afin d’aider les entreprises à exporter leurs produits et dénicher des marchés à l’international, un riche programme de formation concernant les différentes étapes à franchir, que le manager doit maîtriser, est prévu à Blida à partir du mois de mars. Intitulé «Les samedis de l’export», ce programme, qui se déroulera chaque samedi pendant environ deux mois, vise à expliquer les techniques managériales et de marketing, ainsi que les procédures à entreprendre pour réussir son export. La formation est assurée par un enseignant universitaire, spécialisé notamment en marketing de l’export. «Vous fabriquez un produit et/ou un service de qualité ? Vous pensez que l’exportation est vraiment impossible à faire ? N’hésitez pas à venir aux Samedis de l’export à partir du 11 mars. L’export est bénéfique pour vous, ainsi que pour notre économie», lance le gérant de l’établissement organisateur de cet événement. Pour s’inscrire, contactez-le 0550 13 14 77 ou l’e-mail suivant : bsprogressplus@gmail.com L’historien français Henry Rousso a manqué d’être refoulé des USA L’historien français Henry Rousso, spécialiste de l’Holocauste et de l’occupation nazie en France, a failli être refoulé récemment des Etats-Unis, alors qu’il se rendait dans une université du Texas. Agé de 62 ans, français juif né en Egypte, M. Rousso est professeur d’université et directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). «J’ai été détenu durant 10 heures à l’aéroport international de Houston, près d’être refoulé. L’officier qui m’a arrêté était ‘‘inexpérimenté’’», a écrit samedi en anglais M. Rousso sur twitter. Il confirmait ainsi une annonce des responsables de l’université A&M du Texas, selon laquelle il avait été retenu à son arrivée le 22 février. Les responsables de l’université texane sont parvenus à empêcher l’expulsion de M. Rousso avec l’aide d’une professeure de droit spécialisée dans les questions d’immigration, Fatma Marouf, a rapporté un site d’informations de la région où est implantée l’université, The Eagle.Il est habitué à être invité dans de nombreuses universités ou centres de recherche, notamment aux Etats-Unis, à Harvard, ou au Musée du Mémorial de l’Holocauste à Washington, outre l’université A&M du Texas, il a notamment publié Le Syndrome de Vichy (1987). Pénurie de seringues dans les dispensaires et les pharmacies Décidément, c’est le temps des pénuries dans le secteur de la santé. Outre une grande liste de médicaments, les seringues sont aussi indisponibles dans les dispensaires et les pharmacies. Les parents voulant vacciner leurs enfants, hier matin, ont été contraints de faire le tour des pharmacies sans pour autant trouver les seringues 2.5 (noire et orange), exigées au niveau des dispensaires. D’ailleurs les responsables se sont plaints de l’absence de ce matériel nécessaire pour le vaccin. Que dira le ministre de la Santé à ce sujet ?

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