vendredi 23 juin 2017

Les deux suspects de l’assassinat de Karoui Sarhane traduits devant le juge

Les frères jumeaux, âgés de 23 ans et suspects du meurtre de l’enseignant universitaire, Karoui Sarhane, qui avait eu lieu dimanche dernier à Tipasa, ont été présentés, hier, devant le magistrat instructeur du tribunal de Tipasa. Tahar Hadjar, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a déclaré — dans son intervention tenue à l’université de Tipasa devant les représentants des médias, des enseignants universitaires, des étudiants et des autorités locales, après avoir rendu un hommage à la mémoire de l’enseignant assassiné et après avoir présenté ses condoléances à la famille du défunt — «il n’y a aucun lien entre ce malheureux événement et l’information relayée par des médias, relative à un malentendu au sujet d’une affaire interne à l’université, les choses sont claires, l’enquête est en cours, nous remercions les services de sécurité et l’instance judiciaire pour leur travail accompli en un temps record». Le membre du gouvernement a exhorté les médias, qui se sont précipités à donner des informations sur ce meurtre sans vérifier leurs sources et l’authenticité des faits, à communiquer des informations pour ne pas semer le doute au sein de l’opinion publique. «Quant au mobile du meurtre de l’enseignant, vous le saurez plus tard, il y a les canaux officiels qui sont habilités à le faire, précise-t-il, mais ce qui est sûr, c’est que le mobile de ce meurtre n’a aucun lien avec ce qui avait été rapporté par certains médias, ce n’est pas interne à l’université», enchaîne-t-il. «J’insiste pour rappeler que l’université est un espace de dialogue et de respect, d’ailleurs, je vous l’annonce maintenant, une organisation nationale de lutte contre la violence à l’intérieur des universités vient d’être créée, nous avons accueilli favorablement cette initiative prise par la famille universitaire», conclut-il.

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