La Secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a affirmé que son parti participera aux élections locales prévues le 23 novembre prochain avec 500 listes de candidature pour les Assemblées populaires communales (APC) et 38 pour les assemblées populaires de wilaya (APW) , lors de son passage, mardi matin, dans l’émission l’invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne. Pour la confection de ces listes, la SG du PT indique que son parti a décidé de donner, cette fois-ci, la priorité à la qualité, en précisant qu’elles sont composées essentiellement « de compétences scientifiques, de médecins, d'avocats, de gestionnaires, de militants politiques et de syndicalistes qui ont de l’expérience » Evoquant la compagne électorale, qui débutera dans moins d’une semaine, l’intervenante a estimé qu’elle sera « une compagne politique par excellence », de mobilisation et de clarification en dialoguant avec les citoyens. « C’est pour cela qu’on a choisi le slogan mobilisation est résistance », a t-elle ajouté. L’invité de la rédaction compte mettre à profit cette compagne pour, dira-t-elle, expliquer aux citoyens, « le contexte dans lequel nous sommes, la politique d’austérité et ces impacts mortels sur les communes ». A ce propos, elle a fait savoir que « depuis la loi de finance complémentaire de 2015, les communes ont perdu 50 % de leur recette relative à la Taxe sur l'activité professionnelle (TAP), alors que la majorité d’entre-elles puisent, jusqu'à 70 %, de leurs revenus de cette taxe ». Une situation, qui d'après elle, a provoqué « le gel de plusieurs projets de développement local ». Insistant sur l'impératif d'organiser des élections transparentes et d'éviter les erreurs du passé, l’invité de la radio, « doute fort » que le taux de participation soit plus important par rapport aux précédentes élections locales. Louisa Hanoune qui voit une « décomposition politique qui décourage le citoyen de renouer avec l'acte de voter », a toutefois réitéré l'engagement résolu de son parti dans les élections locales. « Nous avons décidé de participer parce que nous ne pouvons pas rester les bras croiser, alors que notre pays traverse une situation des plus dangereuse, peut-être, la plus dangereuse depuis l’indépendance », conclu l’invité de la radio.
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