Les professions de coach et de conférencier ne sont pas réglementées en Algérie. Pour mettre un terme à l’anarchie qui caractérise ces professions, une fédération nationale vient de voir le jour. Il s’agit de la Fédération des coachs et conférenciers algériens (FCCA) qui se veut un cadre permettant aux professionnels de protéger leur métier du «parasitage». «Les clients ne savent plus qui croire et les compétences des vrais professionnels ne peuvent s’exprimer dans cette cacophonie orchestrée par les charlatans du développement humain. La FCCA organise plusieurs événements de grande envergure afin de faire connaître votre métier et sensibiliser le public à l’importance de faire appel à des experts. Ces événements sont une occasion de vous offrir une bonne visibilité pour faire connaître votre entreprise», explique cette fédération dans un communiqué rendu public hier. Selon la FCCA, il temps d’en finir avec l’anarchie qui règne dans ce domaine, en l’absence d’une réglementation. «Chaque coach ou conférencier, qui répond aux critères établis, pourra adhérer à la FCCA pour faire valoir ses compétences et, surtout, bénéficier d’un encadrement de haut niveau», explique la fédération dans son communiqué. Et de préciser : «Un coach a pour mission d’accompagner ses clients pour les aider à atteindre des objectifs personnels ou professionnels, grâce à des outils précis. Dans le cadre de son intervention, il doit savoir comment connaître ses limites et a le devoir d’orienter son client vers un professionnel de la santé mentale quand cela est nécessaire. Ceux qui utilisent les techniques de programmation neuro-linguistique (PNL), sans les maîtriser, mettent leurs clients en grand danger et, actuellement, il n’existe aucune formation recommandable en Algérie.»
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