Le laboratoire de la psychologie des usagers de la route relevant de la faculté des sciences humaines et sociales, de l’université Hadj Lakhdar (Batna 1), a été créé en 2009 afin de répondre aux questions cruciales relatives aux accidents de la route qui ne cessent d’augmenter d’année en année. Au départ donc, quatre questions essentielles auxquelles les chercheurs tentent de répondre : quels sont les facteurs qui conduisent à la propagation des accidents de la circulation en Algérie ? Quelle est l’influence des facteurs psychologiques dans l’aggravation de ce phénomène ? Quels sont les déterminants juridiques et organisationnels qui contribuent à leur propagation ? Et enfin, comment les facteurs culturels et sociaux jouent un rôle dans l’accroissement des accidents de la circulation et quels sont les moyens de prévention et de prise en charge des victimes ? Pour ce faire, le laboratoire fait appel, en sus des spécialistes en psychologie, à des sociologues, des médecins, des biomécaniciens, des spécialistes en criminologie et des spécialistes en droit. Les chercheurs qui y travaillent sont répartis en 5 équipes composées d’enseignants et de doctorants. En plus de leurs travaux de recherche, ils sont chargés de la formation, essentiellement destinée à des élèves relevant du corps de la police et de la gendarmerie. L’absence de spécialistes en la matière (psychologie de l’usager de la route) a suscité le besoin d’ouvrir la filière à des masters. La première promotion sera prête cette année même et ouvrira le droit au doctorat. L’éducation est également dans la ligne de mire du laboratoire. Ainsi donc, il se charge de campagnes d’éducation routière dans les écoles primaires, le moyen et le secondaire. Quant aux travaux entrepris par les chercheurs, nous dénombrons plusieurs thèmes dont essentiellement «Attitudes et comportements de l’automobiliste», «attitudes et comportements du piéton», «impact et politique de communication», «impact des sanctions»… Deux manifestations ont été organisées depuis la création du laboratoire : une journée nationale en 2013 et une journée d’étude en 2015. Par ailleurs, le laboratoire s’est fixé plusieurs buts à atteindre. En effet, il vise d’abord le développement des moyens de transport, la participation effective aux programmes de la politique préventive de la sécurité routière, l’action pour la sécurité routière, la promotion et le développement des sciences humaines et sociales et enfin le développement local et le bien-être de la population.
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