Le 14 avril dernier, la veuve Nadia Matoub a décidé de sortir de son silence. Elle s’est officiellement opposée à la proposition de classement de la maison de son défunt mari Lounès Matoub comme «bien culturel local». Dans une lettre dont la direction de la culture de Tizi ouzou a affirmé avoir accusé réception, Nadia Matoub s’y oppose catégoriquement. «Je tiens à affirmer ma position quant à ce projet. Je refuse que notre demeure soit classée patrimoine culturel de l’Etat algérien. J’insiste sur le fait qu’une telle initiative constituerait une offense à son combat et une trahison des idéaux qu’il a toujours défendus au péril de sa vie», a-t-elle expliqué dans sa lettre rendue publique. Et d’ajouter : «Je pense qu’il est inutile de continuer sur cette voie, car en ma qualité d’ayant droit, je m’y oppose catégoriquement.» Où en est le dossier ? De son côté, Nabila Goumeziane, directrice de la culture à Tizi Ouzou, affirme que pour le moment aucune décision n’a été prise et aucune démarche n’a été entreprise. «Aucune démarche n’est en cours», explique la responsable à El Watan Week-end. Autrement dit, le dossier n’est pas encore tranché concernant cette maison sise à Taourirt Moussa à Beni Douala. Dans sa lettre remise quelque temps après l’annonce officielle de cette démarche par la même direction, la veuve Matoub a tenu à préciser dans son document : «Je ne manquerais pas d’user de tous les moyens légaux pour empêcher la réalisation et la concrétisation de cette action.» A noter aussi que Nadia Matoub est restée dans l’ombre depuis l’assassinat du chanteur Lounès Matoub. Affaire à suivre…
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