lundi 29 août 2016

On vous le dit

- Un couple repéré grâce à un SOS dessiné sur le sable Un couple coincé depuis une semaine sur une île reculée du Pacifique a pu être sauvé après qu’un avion participant à leur recherche eut aperçu le SOS qu’ils avaient dessiné sur le sable, ont annoncé hier les garde-côtes américains. Le couple, qui «avait des réserves de nourriture limitées», a été retrouvé sur l’île d’East Fayu, en Micronésie, par un appareil de la marine américaine, selon un communiqué des garde-côtes. Il a précisé que l’avion s’était rendu dans cette zone pour vérifier des informations données par un bateau qui disait avoir aperçu la nuit une lumière sur l’île. «L’opération de recherche de Linus et Sabina Jack a été un succès», a déclaré dans un communiqué l’ambassade des Etats-Unis à Kolonia. «Nous avons orienté notre avion de recherche vers cette île car nous savions qu’elle était inhabitée et qu’ils avaient une torche sur leur bateau.» Le couple avait quitté le 17 août l’île de Weno, en Micronésie, dans une embarcation de cinq mètres. L’alerte a été donnée le lendemain, lorsqu’ils ne sont pas arrivés sur l’île de Tamatam. Les garde-côtes ont dit avoir mobilisé 15 bateaux et deux avions pendant cette semaine de recherches, qui ont couvert 43 000 km2. Finalement récupérées par bateau, les deux personnes ont été emmenées sur l’atoll de Nomwin. - Deux pilotes ivres arrêtés à Glasgow avant le départ de leur vol Deux pilotes de la compagnie américaine United Airlines, soupçonnés d’être en état d’ivresse, ont été interpellés samedi à l’aéroport de Glasgow (Ecosse) avant le départ de leur vol pour New York, a annoncé la police écossaise hier. Les deux hommes, âgés de 35 et 45 ans, devaient transporter 141 passagers jusqu’à l’aéroport de Newark, dans l’agglomération new-yorkaise. Ils doivent comparaître aujourd’hui devant le tribunal de Paisley, situé à proximité de l’aéroport de Glasgow, a précisé la police. Le vol, prévu à 9h (8h GMT), a finalement été assuré samedi soir par d’autres pilotes. «Les deux pilotes ont été suspendus de leurs fonctions», a indiqué un porte-parole d’United Airlines. En juillet, deux pilotes de la compagnie canadienne Air Transat, apparemment ivres, avaient également été arrêtés à l’aéroport de Glasgow peu avant le départ de leur vol pour Toronto (Canada). - Un avion d’Air France cloué au sol par une souris Un vol d’Air France, reliant Bamako à Paris, n’a pas pu décoller, dans la nuit de vendredi à samedi, à cause de la présence d’un rongeur à bord, a-t-on appris hier auprès de la compagnie. La traque de l’animal, probablement une souris, a pris plusieurs heures, de telle sorte que la butée d’équipage, c’est-à-dire le temps au-delà duquel le personnel ne peut plus entamer un vol pour des raisons de fatigue, a été atteinte, a précisé à l’AFP Christophe Paumier, un porte-parole d’Air France. Le vol a dû ensuite être reporté de 48 heures jusqu’à hier soir, Air France ne disposant pas à Bamako de capacités suffisantes pour le faire repartir le lendemain. Les passagers du vol AF373 ont été hébergés dans plusieurs hôtels de la capitale malienne, selon le porte-parole qui a ajouté qu’une procédure de dédommagement était par ailleurs lancée. La présence de rongeurs en cabine représente une menace pour la sécurité du vol, car ces animaux peuvent endommager les câbles. «Air France regrette les désagréments causés par ce retard important et rappelle que la sécurité de ses clients et de ses équipages est sa priorité», selon un communiqué du groupe. - L’Inde teste avec succès un nouveau moteur de fusée L’Inde a testé avec succès dimanche un nouveau moteur de fusée, un superstatoréacteur, depuis le centre spatial de Sriharikota (sud). Le nouveau moteur, qui pourrait réduire considérablement le coût des lancements spatiaux, permet à l’Inde de devenir le troisième pays au monde à maîtriser cette technologie, après les Etats-Unis et l’Australie. Cet essai a été mené par l’Organisation indienne de la recherche spatiale (ISRO) à l’aide d’une fusée-sonde. «Le test s’est avéré un grand succès», a indiqué le chef de l’ISRO, Kiran Kumar. Pesant trois tonnes, le superstatoréateur, également connu sous le nom de statoréacteur à combustion supersonique, est un moteur qui utilise une injection d’air atmosphérique à écoulement supersonique pour doper la combustion du carburant. Dans un turboréacteur classique, l’air doit d’abord être comprimé avant d’entrer en chambre de combustion. Cette technologie pourrait faire baisser le coût des lancements spatiaux, en réduisant le poids et en augmentant l’efficacité de la fusée en même temps. Le président indien, Pranab Mukherjee, a félicité l’agence spatiale pour le succès. «Toutes nos félicitations pour le test réussi du superstatoréateur de l’ISRO. L’Inde est fière de vous», a-t-il tweeté .  

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