mercredi 31 août 2016

Vaccination au Pentavalent : entre l’hésitation des parents et les assurances des praticiens

Destiné à prévenir la survenue du tétanos, de la diphtérie, de la poliomyélite et de la coqueluche, un vaccin, le Pentavalent, dont l’inoculation est recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a, après le décès de deux nourrissons dans la daïra de Rouiba, provoqué l’inquiétude de certains parents. Consacrant, mercredi, une partie de son journal à ce sujet, la chaine 3 de la Radio Algérienne rappelle que des « centaines de milliers de bébés » ont déjà  reçu ce vaccin sans en subir des effets secondaires. Questionnées, une praticienne, Zoulikha Smaï, responsable à l’Institut Pasteur d’Alger, assure que plus de 600.000 enfants ont été vaccinés à l’aide du même lot de ce de vaccin à travers l’ensemble du pays « sans qu’aucun incident n’ait été signalé » après coup. Elle indique qu’un travail de sensibilisation est actuellement effectué au niveau de tous les centres de soins à l’effet de rassurer les parents et les inciter, ainsi, à faire vacciner leurs petits. Une sage-femme de la clinique de Ben-Omar, dans la périphérie de la capitale,  Kadri Halima, explique que des mamans ont, d’abord, souhaité que leur  progéniture soit vaccinée suivant l’ancien calendrier vaccinal, craignant les effets supposés du Pentavalent. Mais après les explications qui leurs ont été fournies, « tout est rentré dans l’ordre », dit-elle. L’auteur du reportage relève, de son coté, que l’Algérie fait partie des pays en pointe en matière de couverture vaccinale, ajoutant qu’aucun vaccin préalablement pré-qualifié par l’OMS n’est utilisé, « ce qui, ajoute-t-il, devrait inciter les parents à faire vacciner leurs enfants en toute sécurité ». 


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