dimanche 29 janvier 2017

Soufiane Djilali demande au MSP de quitter l’Icso

Le Mouvement de la société pour la Paix (MSP) a dévoilé son intention de réintégrer le gouvernement. Le président de Jil Djadid, Soufiane Djilali, estime que désormais, le MSP n’a plus sa place au sein de l’Instance de concertation et de suivi de l’opposition (Icso).     « Je demande solennellement au MSP de quitter l’Icso », a écrit Soufiane Djilali, aujourd’hui dimanche, sur Twitter. Le président de Jil Djadid a expliqué dans une déclaration à Elwatan.com que « le MSP a décidé d’intégrer le gouvernement, par conséquent il n’a plus le droit de parler au nom de l’opposition ». Le Mouvement présidé par Abderrazak Makri a fait part, hier, à l’issue de la réunion du Conseil consultatif, de son intention de réintégrer le gouvernement après les élections législatives. Le MSP semble avoir de la nostalgie pour les années Soltani, quand le mouvement étai membre de l’Alliance présidentielle aux côtés du FLN et du RND. Ce changement de cap n’a pas été du goût du président de Jil Djadid qui accuse : « Le MSP négocie sur le dos de l’opposition pour gagner des quotas lors des prochaines élections ». Djilali a rappelé que les partis de l’opposition se sont mis d’accord lors des congrès Mazafran I et II pour déclarer le poste de la présidence « vacant » et le pouvoir de Bouteflika « illégitime ». Il a affirmé que « personne n’a le monopole de la plateforme de Mazafra » qui prévoit la mise en place d’un processus de transition démocratique.   Pour rappel, Jil Djadid avait claqué la porte de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) sur fond de divergences relatives à la participation aux prochaines élections législatives. Les formations membres de la CLTD (MSP et RCD, Ennahda et Adala) ont toutes opté pour la participation aux élections. Le camp des boycotteurs ne compte que Jil Djadid  et Talaie El Hourryet de Ali Benflis. Cette infériorité numérique ne semble pas décourager Soufiane Djilali qui dit : « Nous ne cherchons pas à être majoritaires, nous défendons des positions de principe ». Lire aussi : le piège des législatives  

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