mardi 21 février 2017

Cyberdépendance : les écrans cachent une grave nuisance physio-biologique chez l'enfant

La cyber-dépendance est connue comme étant un abus de connectivité à l’écran, à savoir l’écran de son PC, Télévision, Tablette, Portable soit pour jouer ou se connecter aux réseaux sociaux comme facebook, youtube, tout comme les cascades de sites à la recherche de compléments de notions scolaires, parascolaires, scientifiques et d'information… Invité à l’émission "Service Public", de la radio Chaine 3, Mme la psychologue Salima Sallah, définit la dépendance en général telle une sorte d’addiction qui décrit une attitude aliénante d’un individu soit à une substance (toxicomanie), soit à une situation (dépendance affective), soit à une pratique (comportementale). D’où, ajoute-t-elle, la cyber-dépendance est une addiction qui s’explique par l’utilisation distordue (abusive) des écrans qui plonge l’adolescent (entre autres individu) dans une spirale comportementale au sein d’un cercle vicieux d’où il ne peut s’en sortir.         On connait certes pas les symptômes de la cyber-dépendance mais il ya des signent qui ne trompent pas. Mais comment connait-on qu’un enfant est cyber-dépendant ou pas ? Une panoplie de dangers guette les enfants à commencer par la dégradation de la vue et l’audition, insiste Mme Sallah. Une chose est sûre, dit-elle, c’est la longue durée face à son écran est la première alerte aux parents pour se rendre à l’évidence  que l’usage de la télévision ou son ordinateur (et facultativement sa tablette ou son portable) est execessif, voire trop abusif. La moyenne est de trois heures minimum par jour en Algérie, assurent des témoignages recuillis par Tahar Lafgoune (reporter à la Chaine 3). C ’est dire que ça dépasse la norme standard qui est de 2heures/jour.   Pour Mme Sallah, au-delà de 2 heures d’exposition à son écran (pour le jeune ’adult ,il y a retentissement de la réaction  cause à effet d’abord sur la scolarité de l’enfant, ensuite de ses émotions, suivies d’un isolement familiale sinon sociétale. Sur le plan psychologique, il ya acquisition du phénomène d’irritabilité et d’anxiété qui peut se développer en dépression et troubles de concentration accompagnés de troubles physiologiques palpables quotidiennement.   La spécialiste met l’accent sur les troubles du sommeil qui induisent un décalage dans l’horloge biologique qui s’accompagnent de maux de tête, sécheresse oculaire entre autres manifestations qui doivent alerter l’individu (grand ou petit) et son entourage.  Le danger, explique-t-elle, n’est pas dans l’excès de temps face à son écran mais surtout sur l’attitude selon laquelle l’enfant ressent une sensation pénible due à une attraction par/envers son  écran (Télé, Jeux, PC, tablette, portable…) et qu’une fois en face cette sensation disparait exclusivement à la fascination de se trouver connecté, induisant une perte de contrôle du temps, de ses émotions et de sa concentration. « C’est-à-dire que le plaisir de l’enfant est conditionné par le contact avec son écran», alerte Mme Sallah.       Mais qu’en est-il des solutions face à ses problèmes ? L’oratrice déconseille aux parents d’interdire les écrans, mais bien au contraire. « Il s’agit de sensibiliser son enfant sur les avantages et les dangers des  expositions à l’écran sur la tête, les yeux et le développement physio-biologique du cyber-dépendant », conseille-t-elle. Et d’ajouter « Non, la vie n’est pas que sur internet, tout comme l’école d’ailleurs », répond-elle aux récalcitrants qui disent qu’« on est en 2017 et tout se passe sur internet ». Etablir des formules (mettre un emploi du temps) pour l’accès à internet ou jouer avec sa console », appuie-t-elle tout en attirant l’attention des parents à inviter l’enfant  à découvrir ses autres compétences. Une manière de l’extraire de ses phobies et enfin, ce qui est primordial : contrôler le contenu et utiliser internet avec modération.     


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