mercredi 22 février 2017

Hassina Oussedik : « les lois algériennes permettent de porter atteinte aux libertés »

Amnesty International a rendu public, aujourd’hui mercredi, son rapport annuel sur la situation des droits humains dans le monde. Une occasion pour Hassina Oussedik, directrice de la section locale d’Amnesty, de pointer du doigt les « lacunes » de la législation algérienne, en matière de respect des libertés. « Les lois algérienne permettent de porter atteintes aux libertés », a déclaré Hassina Oussedik lors d’une conférence de presse, tenue ce matin à Alger. Elle a cité, en ce sens, le code pénal notamment les articles 144 bis et 146 qui prévoient des peines privatives de liberté à l’encontre de personnes accusées d’outrage au président, à l’islam ou aux valeurs de la nation.  « Il est important que l’Algérie change ces dispositions », a estimé la directrice d’Amnesty en Algérie, rappelant que des militants, à l’exemple de Fekhar et des blogueurs sont en prison, en vertu de ces lois qui ont causé le décès du journaliste Mohamed Tamalt. « Les réseaux sociaux sont une nouvelle forme de communication qu’aucun Etat ne peut contrôler », a-t-elle affirmé. La dernière mission des enquêteurs internationaux d'Amnesty en Algérie remonte à 2005. « Nous avons demandé des visas mais nous n’avons pas eu de réponse. Nous attendons… », a indiqué Hasssina Oussedik à Elwatan.com.    Lire aussi : Les autorités algériennes restreignent la liberté d’expression et de religion…

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