mardi 21 février 2017

Mounia Meslem : les mères célibataires, des victimes que l’Etat doit assister

Les mères célibataires ou celles victimes d’un « mariage de la fatiha » a été le sujet central traité, mardi matin, avec la ministre de la solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme, Mme Mounia Meslem, lors de l’émission L'Invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne. « Ce sont des victimes et des cas sociaux que l’Etat doit aider », tranche-t-elle d’emblée.   Dans un élan d’humanisme, Mme Meslem interpelle sur la situation « intenable » vécue par ces mères célibataires, dont la plupart, signale-t-elle sont des mineures. Fini les tabous. Aujourd’hui, plus que jamais, avec l’évolution des mentalités, il faut oser parler de « ces femmes, qui n’ont pas choisi leurs situation, qui ont besoin d’un soutien concret qui mettra fin à leur marginalisation dans la société», plaide la ministre. En plus des aides sociales et financières visant à tirer ces dernières de leur condition de pauvreté il faut, déclare-t-elle,  « des lois pour protéger les mères célibataires, victime d’un mariage de la fatiha ». La ministre, rappelle, dans ce sens, que «lors de son discours, en 2015, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, le président de la République avait demandé de revoir le code de la famille». «Cette réforme, dit-elle, est impérative. Particulièrement pour régler le cas de ces femmes victimes d’un mariage de la Fatiha, de celles divorcées contraintes de quitter le logement familial ou bien de celles, encore, le droit de garde de leurs enfants si elles se remarient.   La ministre a qualifié, par ailleurs, d’ « insuffisantes » les mesures devant faciliter l’accès de la femme à un poste de responsabilité. Elle a indiqué, dans ce sens, qu’une commission intersectorielle a été mise en place pour suivre l’exécution de ces dernières, appelant les femmes à s’impliquer pour mettre un terme à leur marginalisation.      


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire