mercredi 1 février 2017

On vous le dit

Des palmiers pour faire date ! Nos villes, grandes et petites, nos villages, nos douars et mechtas ont, ces dernières années, planté des milliers de palmiers pour orner leurs avenues et placettes. Du palmier dattier transplanté, venu des pépinières des oasis de la région de Oued Souf, entre Biskra et Ouargla, payé en moyenne 45  000  DA l’unité. Une vogue soudaine portée par cette maladive impatience qu’ont les responsables de faire prêt-à- porter dans l’enjolivure du paysage urbain. Une manière rapide, le temps d’un mandat, pour marquer durablement leur passage comme responsables et élargir les perspectives d’une grande carrière. Cette précipitation, qui exige des résultats immédiats, a superbement ignoré la qualité des produits, qui, elle,  ne peut être constatée que des années plus tard. En plus du fait que ces plantes géantes -les palmiers ne sont pas des arbres- exigent des soins et un entretien permanents. Ce qui n’est pas le fort de nos communes, à qui revient cette charge une fois l’inauguration effectuée. A quelques rares exceptions près, les arbres transplantés n’ont pas donné les résultats attendus. Le taux d’échec est effarant et on assiste à une hécatombe le long des avenues et boulevards. Selon une dépêche de l’APS, 1000 palmiers morts sur l’axe autoroutier Zéralda-Dar El Beïda seront remplacés dès la fin de l’hiver. C’est le résultat d’une expertise confiée au Bureau national d’études pour le développement rural (Bneder). Il y aurait en fait 6000 palmiers plantés le long des axes routiers vitrines de la capitale. Selon le Bneder, rapporte encore l’APS, ces palmiers n’ont pas disposé des meilleures conditions de transport de Biskra et El Oued, ce qui aurait affecté le système racinaire.  Un avis partagé en partie par des agronomes, qui ajoutent que ces transplantations sont extrêmement délicates lorsqu’on change de zone climatique et de sol et que planter ainsi des milliers de palmiers sans une logistique spécialement adaptée à leur entretien était forcément voué à la ruine. Les arbres qui survivront, car il y en aura quelques-uns, sont ceux qui résisteront malgré tout, mais en porteront les stigmates pour toujours. Des responsables de l’UNPA s’activent en prévision des législatives à Boumerdès Pour mieux se positionner sur les listes électorales, de nombreux responsables et militants de partis, dont les activités sont restées en veilleuse depuis des années, tentent de montrer leur activisme dans l’espoir de gagner la confiance des électeurs. C’est le cas d’un responsable de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA) de Boumerdès, qui a pris l’initiative d’organiser une assemblée générale des fellahs en présence du secrétaire général de l’UNPA pour écouter les doléances des fellahs de la région. Sauf que cette réunion intervient à quelques jours du début de l’examen des candidatures du FLN aux législatives, où l’initiateur de cette réunion est un candidat. D’où l’interrogation de certains observateurs, qui se disent étonnés par ce brusque redéploiement de l’UNPA de Boumerdès, qui s’est éclipsée complètement de la scène en dépit des nombreux problèmes dont souffrent les agriculteurs de la région. Fermé à longueur d’année, son siège, qui se trouve à Boudouaou, est dans un état lamentable. Cette organisation n’a jamais dénoncé les contraintes auxquelles font face les fellahs pour s’approvisionner en produits divers ou irriguer leurs champs. Elle n’a à aucun moment réclamé l’ouverture du complexe agroalimentaire de Corso ou encore la cessation de la dilapidation des terres agricoles au niveau de la wilaya. Et ce n’est qu’aujourd’hui, soit à quelques jours de l’établissement des listes électorales, que cette structure tente d’exploiter le malheur des paysans de la région pour s’offrir une place au soleil. 62 jeunes scolarisés toxicomanes placés dans des centres de désintoxication Le nombre de jeunes scolarisés toxicomanes placés dans des centres de désintoxication est de à 62 en 2016, contre 44 en 2015, soit une hausse de 40,90% , a affirmé le commissaire principal, Rabah  Zouaoui, chargé de la communication à la direction de la sécurité publique  relevant de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). Les 13 cellules d’écoute et d’action préventive relevant de la sûreté d’Alger ont procédé en 2016 au transfert de 62 jeunes scolarisés (CEM, lycée et université) vers les centres de désintoxication, contre 44 jeunes en 2015, a-t-il indiqué, précisant que ces jeunes s’étaient présentés volontairement à ces cellules. Ces dernières, activant au niveau de 13 circonscriptions administratives, ont reçu, l’année dernière, 83 jeunes toxicomanes, âgés entre 13 et 23 ans, a-t-il ajouté. Après consultation de psychologues, 62 jeunes seulement nécessitaient leur placement dans des centres spécialisés.  

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