L'ex-chef de l'unité aérienne de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), Chouaib Oultache, accusé de l'assassinat de l'ancien DGSN, Ali Tounsi, a déclaré qu'il n'avait pas l'intention de tuer son Directeur et qu'il avait "ouvert le feu sur lui pour se défendre après que ce dernier l'a attaqué avec un objet tranchant (coupe-papier)", selon l'arrêt de renvoi lu dimanche par le tribunal criminel près la Cour d'Alger. Lors de l'instruction, Chouaib Oultache avait déclaré s'être "rendu ce jour-là au bureau de son Directeur pour demander le report d'une réunion sur les résultats de la modernisation de la DGSN", soulignant que "la victime qui l'avait froidement accueilli, l'avait traité de traître et attaqué avec un objet tranchant (coupe-papier)". L'accusé a indiqué avoir "ouvert le feu sur son Directeur pour se défendre", indique l'arrêt de renvoi de 73 pages. Chouaib Oultache a, en outre, exprimé ses "regrets" et "demandé pardon au peuple algérien", selon l'arrêt de renvoi. Le tribunal criminel d'Alger a accepté, avant le début du procès, d'entendre 7 témoins sur une liste de 12 présentés par la défense et de près d'une quarantaine d'autres témoins convoqués par le tribunal mais dont la majorité n'ont pas répondu à la convocation. L'avocat de la défense, Me Mohamed Tayeb Belaarif a affirmé, dans une déclaration à l'APS avant le début du procès, qu'il n'avait jamais demandé la convocation de hauts responsables de l'Etat pour comparaître comme témoins (...). De même pour la défense de la partie civile, Chenaif Fatma Zohra qui a soutenu n'avoir pas formulé cette demande, soulignant que ces informations n'étaient pas fondées. Il s'agit, selon eux, de l'ancien ministre de l'intérieur, Yazid Zerhouni et du général Mohamed Mediene (Toufik), ex chef du département du renseignement et de la sécurité (DRS). APS
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