Comme elle a commencé, la campagne électorale des législatives du 4 mai prochain se déroule dans un climat d’indifférence totale d’une importante frange de la population de la wilaya de Mascara. Depuis son lancement, le 9 avril, les 208 candidats des 16 partis politiques ont pratiquement tapé à toutes les portes. Tous les moyens ont été utilisés pour convaincre les électeurs d’aller voter en faveur de leurs listes respectives. Pour réserver un siège à l’APN, ils n’ont rien laissé au hasard. Certains se sont même permis de faire usage de pratiques qualifiées par de nombreux observateurs de «désolantes», à savoir l’exploitation des enfants de moins de 10 ans et des malades durant cette campagne électorale. A Ghriss, plusieurs enfants ont été habillés de T-shirt pour adulte à l’effigie du parti de Amar Ghoul (TAJ). D’autres enfants, mal habillés, rencontrés dans les meetings, sont chargés de porter les tracts et autres affiches des candidats et des chefs de parti ! Au chef-lieu de la wilaya, les candidats du FLN, après avoir touché toutes les couches sociales et les coins les plus éloignés, se sont rendus, dimanche dernier, à l’hôpital et au centre d’hémodialyse de Mascara pour convaincre les malades d’aller voter pour leur liste en contrepartie d’une petite bouteille d’eau sacrée Zemzem ! «Le tête de liste du FLN, Abdelmalek Sahraoui, a été piégé par son entourage qui lui a proposé d’effectuer cette virée en pleine campagne électorale», nous révèle une source proche du PDG du groupe Promo Invest. Et d’ajouter : «Il (Abdelmalek Sahraoui, ndlr) pense qu’il a tout une armée derrière lui, des candidats qui peuvent convaincre les électeurs de voter en faveur du FLN, mais en réalité, il na rien. Il mène la campagne tout seul.» Un praticien a commenté ces pratiques de «malveillantes qui portent atteinte à toutes les éthiques universelles». En conclusion, le climat de désintéressement est presque total chez une population très préoccupée par la cherté de la vie et ses soucis.
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