lundi 12 juin 2017

Lancement officiel à partir de Guelma et Souk Ahras

Les examens se déroulent dans de bonnes conditions», a déclaré hier Nouria Benghabrit, à peine deux heures après le démarrage des épreuves. Devant un parterre de journalistes à Guelma, plus précisément au Technicum Azzizi Abdelmadjid, dans la commune d’Héliopolis, où elle est venue lancer officiellement les épreuves du bac 2017, elle a tenu à rassurer l’opinion publique sur le sujet devenu la hantise de tous les Algériens : la fuite des sujets du bac. «Il n’y a pas eu de fuite de sujets mais nous avons des informations affirmant qu’il y a eu des distributions de sujets en retard d’un quart d’heure. Ces gens ont fait un travail illégal. Des enquêtes seront diligentées et la justice fera son travail. Il faut faire le distinguo entre fuite et distribution en retard», avait-elle précisé. A la question d’El Watan en rapport avec la pose par l’armée nationale de brouilleurs au niveau des directions de l’éducation nationale et de détecteurs de métaux, en plus de la fouille au corps des élèves dans les établissements sensibles, la ministre répond sans équivoque : «Les élèves ont changé, la société a évolué et l’école doit s’adapter. Et à travers l’adaptation de l’école, les pouvoirs publics doivent s’adapter. La technologie d’hier n’est pas celle d’aujourd’hui. Nous sommes redevables en tant qu’Etat de la préservation de la crédibilité de ces examens nationaux afin que la société soit rassurée.» L’évaluation en ligne de mire Dans l’après-midi, la ministre de l’Education a veillé à l’ouverture des épreuves de mathématiques au centre d’examen Badji Mokhtar à Souk Ahras, où elle a souhaité la réussite aux candidats du baccalauréat. De retour à la villa d’hôte de la wilaya de Souk Ahras, elle a mis en valeur les principaux axes de sa vision du secteur, le programme antitriche, entre autres. Elle dira à ce sujet que les mesures adoptées par son département, avec le concours de tous les autres partenaires, ont produit les résultats escomptés. Des mesures introduites et préparées durant toute l’année scolaire 2016-2017, « une année ordinaire, où les élèves se sont investis dans leur scolarité et où les établissements fonctionnent», a-t-elle jugé. Elle n’omettra pas de saluer les syndicats de l’éducation pour avoir contribué, selon elle, à rendre cette stabilité possible : «Je tiens à préciser que ce climat ordinaire des examens est beaucoup lié à la posture des partenaires sociaux et ils sont nombreux à assurer des conditions sociales favorables et d’avoir mis un bémol sur certaines revendications. Je tiens à les remercier pour cela. Pour nous, c’est le climat qui est fondamental plus que les résultats.» Ces points d’attaque s’inscrivent dans un contexte de développement de ce secteur et d’une vision futuriste vers l’épanouissement de l’élève. «L’évaluation pédagogique part de cet indice qu’est l’examen du baccalauréat et l’on ne peut parler d’assimilation et de mérite que si toutes les conditions requises pour ce faire sont réunies», a-t-elle dit, ajoutant qu’après cet examen décisif, les résultats seront soumis à une étude minutieuse de la part des services du ministère dans le but de cerner les carences et anomalies existantes dans certaines régions du pays et adopter les moyens susceptibles d’y remédier. Par ailleurs, concernant les élèves retardataires, la ministre l’assimilera au passager qui «a raté son avion à l’aéroport ! Etre à l’heure, ce n’est pas une nouveauté pour l’élève. Les retardataires auront leur chance l’année prochaine».

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