dimanche 3 juin 2018

Présidentielle : Le FFS ne soutiendra aucun candidat, selon Laskri

Le FFS ne soutiendra aucun candit lors de la prochaine élection présidentielle. Même si c’est une personnalité indépendante ou issue de l’opposition. C’est ce qu’a affirmé le nouvel homme fort du parti, Ali Laskri, à l’issue d’une réunion organique hier avec «leurs» militants, élus et sympathisants à Boumerdès. Membre de la nouvelle instance présidentielle du FFS, M. Laskri semble s’inscrire en total désaccord avec ceux qui préconisent une candidature unique de l’opposition en prévision de la prochaine présidentielle. «Non, on ne soutient pas. On se singularise. On est un parti politique qui a des organes de débat et on va prendre nos positions dans le cadre des résolutions du Front des forces socialistes. On n’est et ne sera jamais un parti qui soutient, jamais…», rappelle-t-il de manière tranchante. A notre question de savoir si le parti présentera son propre candidat, l’homme, qui «veut restituer le FFS aux militants», préfère ne pas anticiper sur cette question. Bien qu’elle soit déterminante pour l’avenir du pays, la prochaine échéance présidentielle n’est, selon lui, pas inscrite dans l’agenda du parti. «On ne s’est pas encore prononcé, mais le conseil national va se réunir au moment opportun pour donner les résolutions nécessaires sur ce sujet. On a dit que notre objectif est de réussir le prochain congrès et rassembler les rangs», a-t-il précisé. A l’instar des autres formations politiques, le FFS semble donc adopter une attitude attentiste quant au prochain rendez-vous électoral. Sa décision d’y participer est-elle suspendue à celle du Président ? Pour M. Laskri, «tant qu’il n’y a pas un Etat de droit, tant que l’élection est fermée, le FFS n’y prendra jamais part». L’orateur explique les reports successifs du Conseil des ministres par «l’existence de manœuvres» visant l’instauration d’un Etat libéral à travers l’adoption de lois antisociales, citant notamment la volonté du gouvernement de céder les fermes agricoles aux étrangers. «Les Algériens doivent se mobiliser pour défendre les acquis de leurs aïeux et préserver l’Etat social car le pouvoir algérien a trahi la Déclaration du 1er Novembre», a-t-il dénoncé. Evoquant le plan d’action du parti, M. Laskri précise que celui-ci vise à redynamiser les structures locales à travers la récupération «des mécontents», le lancement de cycles de formations au profit des militants et la révision de certaines règles de fonctionnement du parti.       

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