lundi 4 avril 2016

La ministre de l’Education nationale inflexible : les enseignants contractuels doivent s’astreindre à un concours pour être confirmés

Nouria Benghebrit, ministre de l'Education nationale

Dans la oartie de bras de fer l’opposant aux 25.000 contractuels revendiquant leur intégration directe dans le corps enseignant, la ministre de l’Education nationale n’en démord pas : Ils   ne peuvent prétendre à ce recrutement sans passer par la voie d’un concours. S’exprimant, lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, Mme Nouria Benghebrit signale qu’elle avait rencontré, mercredi, des représentants de ces contractuels, auxquels elle a expliqué qu’il ne pouvait y avoir de recrutement sans concours. Ce que qui a été négocié avec la Fonction publique « et qui a abouti », indique-t-elle, c’est la possibilité de valoriser leur expérience professionnelle, « laquelle jouera un rôle de bonification » dans leur dossier de demande de  recrutement. Elle explique, encore, qu’il existe deux modèles de recrutement : soit celui effectué sur concours sur titre, soit sur la base d’un examen, « une procédure normalisée », souligne-t-elle. Elle rappelle que tout recrutement opérée dans la Fonction publique est soumis à un examen. Pour Mme Benghebrit, les recrutements sur concours dans l’enseignement représentent une phase de transition, par rapport aux intégrations directes « qui n’ont pas fait que du bien à la scolarité ». L’objectif fondamental, « la norme », rappelle la ministre de l’Education,  c’est d’avoir des enseignants sortant des Ecoles normales supérieures. Elle précise que son ministère a déjà créé deux écoles de ce type et qu’une étude de prospective s’étalant jusqu’à 2030, va identifier, par cycle, par matière et par année, le nombre d’enseignants à recruter jusqu’à cet horizon. En 2016 ET 2017, des annexes de ces Ecoles normales vont être créés. Tous ceux qui ont vocation à faire de l’enseignement passeront désormais par ces institutions, déclare-t-elle.  Revenant au mouvement de contestation des enseignants contractuels, elle observe que celui-ci a pris une coloration  « politique » parce, affirme-t-elle, il est encadré par des députés et certains syndicats « tels le CNAPEST et l’INPEST ». 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire