Le nombre de personnes souffrant du diabète serait en constante augmentation en Algérie où, selon des praticiens, il n’est pas encore possible d’en diagnostiquer le nombre réel, beaucoup parmi les nationaux ignorant ou voulant ignorer qu’ils sont porteurs de cette affection. Les chiffres relatifs au nombre de personnes portant la maladie sont fluctuant, certaines sources médicales évoquant une prévalence de 8% au sein de la population, d’autres avancant le chiffre de 12% et d’autres encore de 16%. En mai 2013, déjà, le professeur Arbouche Zakia, présidente de la Société Algérienne du diabète (SAD), lors d’une Journée d’étude consacrée à cette maladie, alertait sur sa progression foudroyante en Algérie, n’hésitant pas à affirmer que le pays s’acheminait « vers une épidémie ». Le professeur Malek, sollicité par la chaine 3 de la Radio Algérienne, explique que pour des raisons diverses, il reste encore une part importante de personnes (environ 53%) qui ignore qu’elle est affectée par cette pathologie. Il explique cette situation par le faible niveau d’instruction sanitaire de la population, mais également par « la peur de certains citoyens d’aller se confronter à un diagnostic » pouvant leur révéler leur maladie. Selon ce praticien, beaucoup parmi les patients chez lesquels est décelée cette maladie déclarent en avoir eu connaissance mais hésitent, par crainte, à la faire confirmer par des services de santé. Le directeur de la recherche au ministère de la santé estime de son coté qu’il faudrait développer la médecine de proximité et multiplier les cliniques mobiles pour cerner précisément la progression du diabète parmi les Algériens.
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