Nous sommes aujourd’hui sous le choc d’un énième crime contre l’enfance. Quelle est la position du réseau Nada ? En effet ! Malheureusement, la petite Nihal est une nouvelle victime qui s’inscrit dans le listing des enfants kidnappés et assassinés depuis 2012 en Algérie. Cette main qui frappe à tout moment n’a pas de couleur ni de sens, mais elle est liée à la criminalité qui prend de l’ampleur dans notre pays. Aujourd’hui, la position du réseau Nada est claire : il ne faut pas se contenter de dénoncer ces actes barbares qui nous rappellent les années de braise. Il faut aller vers un véritable dispositif de protection de l’enfant. Il est vrai qu’un travail se fait sur le plan sécuritaire, mais sur le plan social, très peu d’actions sont engagées. Il faut aller vers des mesures d’urgence pour faire face à ce drame. A défaut, d’autres victimes suivront Nihal. Cet assassinat remet-il en question tout ce qui a été fait pour la protection de l’enfant ? Bien évidemment ! Tout ce qui est en train de se faire pour protéger les enfants et leur droits les plus élémentaires, à savoir le droit à la vie, marche à la vitesse administrative... Or, pour faire face à ce phénomène, il faut agir vite. La lutte contre la criminalité exige un rythme plus dynamique et une durabilité dans la vigilance et le signalement. Malheureusement, le citoyen n’est pas impliqué dans cette démarche de protection. Un effort considérable a été fait en matière de législation, à savoir la révision du code pénal et l’introduction des crimes contre les enfants et les peines qui doivent être prononcées. Malheureusement, elles ne sont pas appliquées. J’insiste dans ce sens sur la peine de mort qui est inscrite dans le code pénal, mais qui reste gelée. Nous demandons au président de la République de lever ce gel et d’appliquer la peine maximale à ces criminels de l’innocence. L’expérience internationale a démontré que l’application de cette peine maximale est seule à même de mettre un frein à cette tragédie. Qu’y a-t-il lieu de faire concrètement ? Nous sommes aujourd’hui obligés d’aller vers une feuille de route d’urgence, qui suit le plan d’urgence relatif aux enlèvements d’enfants. Elle devra obligatoirement englober le volet social. L’implication de la société civile est aujourd’hui plus qu’importante. Il faut renforcer la société civile et la sensibiliser pour qu’elle soit partie prenante dans tout ce qui se fait pour protéger les enfants. Il faut également un plan national de lutte contre la délinquance chez les jeunes et les adolescents au niveau des quartiers et des villes. Cette action est importante étant donné que ces criminels sont des Algériens qui vivent parmi nous, mais qui doivent sûrement souffrir de troubles psychiques et mentaux. Il faut absolument lancer une véritable campagne de sensibilisation sur les enlèvements d’enfants. Aujourd’hui, nous n’avons plus le droit d’attendre une nouvelle victime pour réviser les procédures mises en place, encore moins attendre le rythme administratif pour agir. Nous devons aller en force sur le terrain et sauver nos enfants.
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