L’austérité qui frappe le pays n’épargne aucun secteur. Même les couches les plus défavorisées de la société vont certainement ressentir les affres de cette crise économique. C’est ce que confirme une correspondance adressée le 24 juillet par le ministère de la Solidarité nationale aux directions de la solidarité nationale des wilayas. Le document, que nous avons consulté, demande aux responsables locaux de ne plus accepter de nouvelles listes de citoyens devant bénéficier de l’allocation forfaitaire de solidarité (AFS), une allocation octroyée par l’Etat aux malades chroniques et aux handicapés dont le taux d’IPP inférieur à 100%, aux femmes divorcées en charge de famille, aux veuves en charge de famille, aux personnes âgées, aux aveugles, aux familles en charge de handicapés de moins 18 ans.Une information qui ne plaira certainement pas aux milliers de citoyens qui vivent essentiellement de cette précieuse aide de l’Etat. Le document du ministère de la Solidarité refuse ainsi de prendre de nouvelles listes de citoyens qui demandent ces aides de l’Etat. Le motif invoqué est la rationalisation des dépenses publiques, un slogan devenu à la mode chez les autorités depuis la chute des prix du pétrole, en juin 2014. Pourtant, dans un passé très récent, la Cour des comptes a accablé le département de Mounia Meslem pour ne pas avoir expliqué la destination d’une somme de 500 milliards de centimes dépensée du temps où Saïd Barkat gérait le ministère de la Solidarité. Avant cette période, Djamel Ould Abbès s’était distingué par une frénésie dépensière sans limites. Mais autres temps, autres mœurs, les caisses de l’Etat étant devenues moins loties, ce sont les pauvres qui sont appelés à payer la facture.
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