mercredi 10 août 2016

On vous le dit

Des travaux qui tombent mal à Tigzirt En pleine saison estivale, la petite ville côtière de Tigzirt, dans la wilaya de Tizi Ouzou, s’est transformée en un chaotique chantier à ciel ouvert. En effet, les autorités locales n’ont pas trouvé mieux que cette période de vacances pour engager des travaux de réfection à tous les coins de la ville, causant ainsi d’immenses désagréments aux vacanciers qui ont opté pour cette région, très fréquentée en été. Sur les hauteurs de la ville, les riverains, les habitués de l’auberge des jeunes et de la bibliothèque ainsi que les locataires du très prisé complexe hôtelier de Mizrana se plaignent en revanche d’avoir toutes les difficultés du monde pour y accéder, en raison de la dégradation totale de la route qui y mène. C’est dire à quel point la promotion du tourisme ne semble pas encore faire partie des priorités des autorités locales. Un minuscule insecte tue des millions d’arbres en Amérique du Nord Skip Kincaid a une lourde tâche : abattre presque tous les frênes de sa ville, victimes d’un tout petit insecte asiatique qui a déjà détruit des millions d’arbres sur le continent nord-américain. Pas plus grand qu’une pièce d’un centime, ce coléoptère envahissant cible les frênes, une variété d’arbres très répandue dans les villes du Midwest, où ils parvient à survivre aux hivers rigoureux. Appelé «agrile du frêne», cet insecte ravageur originaire d’Asie de l’Est est arrivé jusqu’à Saint-Louis, au centre des Etats-Unis. Dans cette ville, 17% des arbres sont des frênes, ce qui représente environ 14 000 arbres, que Skip Kincaid, responsable du service des forêts de Saint-Louis, va devoir couper au cours des deux années à venir pour stopper la progression de l’insecte. Près d’un arbre sur cinq va ainsi disparaître. Et la destruction des frênes va modifier l’aspect de la ville pendant toute une génération. «Je fais de mon mieux pour avertir les gens de l’ampleur de la   dévastation», confie-t-il. Les scientifiques ont découvert un traitement aux pesticides à appliquer tous les deux ans. Mais le traitement est trop onéreux pour Saint-Louis, regrette M. Kincaid.      Nagasaki se souvient de la deuxième bombe atomique, 71 ans après Trois jours après Hiroshima, les Japonais ont commémoré hier l’attaque nucléaire qui ravagea Nagasaki il y a 71 ans, tuant quelque 74 000 personnes. A 11h02 locales (2h02 GMT), l’heure exacte à laquelle explosa la bombe atomique, le 9 août 1945, une cloche a retenti et les habitants se sont figés pour une minute de silence dans cette cité du sud-ouest de l’archipel. Devant une foule dense et les représentants de dizaines de pays, le maire de la ville, Tomohisa Taue, a évoqué la visite historique effectuée en mai par Barack Obama dans l’autre ville martyre, Hiroshima. Aucun président américain en exercice ne s’y était rendu auparavant. «Par sa venue, le Président a montré au reste du monde l’importance de voir, écouter et sentir les choses par soi-même», a-t-il estimé, invitant les dirigeants des pays possédant l’arme nucléaire et autres chefs d’Etat à faire de même. «Connaître les faits est le point de départ pour imaginer un avenir sans armes nucléaires.»   Par la grâce d’un homme, des enfants champions de la banlieue de Rio    Couronnés de lauriers, les athlètes montent sur le podium pour recevoir leurs médailles sous une pluie de confettis au son de l’hymne brésilien. Nous ne sommes pas dans un stade olympique mais dans la périphérie de Rio, où un homme donne vie aux rêves des enfants de son quartier. Jarbas Meneghini a 47 ans. Dans sa jeunesse, il voulait être footballeur professionnel mais n’y est jamais parvenu. Il est devenu mécanicien et a consacré sa vie à rendre hommage au sport. Sa maison, à Campo Grande, un quartier populaire qui s’étend à l’ouest de Rio à 40 km du centre, est une sorte de musée de la Coupe du monde et des Jeux olympiques. Le drapeau olympique et ceux de divers pays flottent au vent. Les anneaux brillent sur la porte du garage. Une vitrine construite sur le mur extérieur exhibe des trophées et de petites statues colorées du «Christ rédempteur», symbole de Rio. A l’intérieur, une pièce entière regorge de dizaines de trophées et médailles confectionnés par Jarbas, des photos de lui aux côtés de stars du football, comme Neymar, Pelé et Romario, ainsi que des souvenirs de toutes sortes de championnats.

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